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Deuil

(En cours, je remplis ça doucement)

Liste de

308 films

créee il y a plus de 6 ans · modifiée il y a 9 jours

Le Chapeau de New York
6.8

Le Chapeau de New York (1912)

The New York Hat

16 min. Sortie : 1912 (France). Comédie dramatique, Muet

Court-métrage de David Wark Griffith

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Avec The New York Hat, Griffith propose une oeuvre assez sympathique autour des commérages, des mœurs d'une époque ou encore de l'éducation ou du deuil. Rapidement rythmé, on prend un malin plaisir à suivre cette histoire légère, portée par une inoubliable Mary Pickford ainsi que quelques séquences mémorables.

Romola

Romola (1924)

1 h 46 min. Sortie : 2 avril 1926 (France). Drame, Historique

Film de Henry King

Docteur_Jivago a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Si Henry King ne parvient pas à faire de Romola un grand mélodrame bouleversant, il parvient tout de même à nous emmener dans l'Italie du XVème siècle, démontrant un vrai sens du rythme ainsi que de la maîtrise des codes muets, tout en sublimant de très bons comédiens et notamment une inoubliable, comme toujours, Lillian Gish.

Le Village du péché
6.8

Le Village du péché (1927)

Baby ryazanskie

1 h 28 min. Sortie : 13 décembre 1927 (Union Soviétique). Drame, Muet

Film de Olga Preobrazhenskaya et Ivan Pravov

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

À bien des égards, Le Village du péché est une œuvre intéressante qui, certes, se perd un peu dans certains excès mélodramatiques, mais qui se permet d'innover, de proposer de vrais personnages et bien des idées intéressantes.
C'est d'abord par son cadre que le film fascine, la campagne russe, les mœurs, les fêtes ou les non-dits, puis la façon de mettre en scène du couple qui réalise. Ils y distillent des idées de féminismes, mais aussi une empathie pour certains personnages (et le contraire pour d'autres), donnant ainsi une certaine émotion.
Certains points interrogent aussi (quid de la révolution d'Octobre), alors que les sous-intrigues sont aussi bien maîtrisées.

Les Enfants de la crise
7.7

Les Enfants de la crise (1933)

Wild Boys of the Road

1 h 08 min. Sortie : 22 septembre 1933 (États-Unis). Aventure, Drame

Film de William A. Wellman

Docteur_Jivago a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Avec Les Enfants de la Crise, William Wellman met en scène la Grande Dépression par le regard d'une bande d'adolescents, devant vivre, trouver de quoi manger et avancer dans la vie comme des adultes. Le cinéaste créé une bulle autour d'eux, il représente à la fois la crise, le présent et l'avenir, et on s'y attache fortement.
Si la gravité est bien présente, avec quelques moments forts, le récit est traversé par une vraie légèreté, des petits moments authentiques et insouciants lorsque le monde autour de tourne plus comme il faut.
La mort, l'absence (de tout ou preque) et la misère deviennent un quotidien, et Wellman parvient à en tirer un récit chargé d'émotion, bénéficiant d'une écriture juste et d'une mise en scène sobre et surtout sincère, sachant nous mettre dans la peau de ces jeunes protagonistes pour mieux ressentir les émotions qui les traversent. Ils sont d'ailleurs très bien interprétés, participant pleinement à la réussite du film, comme la photographie en noir et blanc, tandis que de nombreuses séquences deviennent mémorables, qu'elles soient teintées de rires ou de pleurs.

La Belle Équipe
7.5

La Belle Équipe (1936)

1 h 41 min. Sortie : 15 septembre 1936. Drame

Film de Julien Duvivier

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Julien Duvivier sublime un scénario initialement prévu pour Renoir et créer ce qui deviendra un mythe et l'un des plus beaux représentants de la génération Front Populaire.
Il y aborde plusieurs thématiques, parfois froidement, autour de la communauté, du bien communs ou de la propriété, et sublime de formidables comédiens (Gabin, Vanel, Viviane Romance etc).

César
7.4

César (1936)

2 h 18 min. Sortie : 11 novembre 1936. Comédie dramatique, Romance

Film de Marcel Pagnol

Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Dernier saga de la trilogie marseillaise, César permet à Marcel Pagnol de conclure une incroyable saga familiale, avec passion et tendresse, mettant une dose d'humanité et drôlerie au cœur de saisissant tableaux humains, avec un vrai sens du dialogue et de la tragi-comédie.

Alexandre Nevski
7.3

Alexandre Nevski (1938)

Александр Невский

1 h 42 min. Sortie : 21 juin 1950 (France). Biopic, Historique, Guerre

Film de Sergueï Eisenstein et Dmitriy Vasilev

Docteur_Jivago a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

C'est une œuvre bien étrange que signe Sergueï Eisenstein avec Alexandre Nevski, un film de propagande peu de temps avant le conflit mondial de 1939, où la nation Russe est poussée à se sublimer pour repousser l'envahisseur allemand, où la force visuelle, le génie formel et la dimension lyrique prennent le pas sur le fond.

Madame Miniver
7.2

Madame Miniver (1942)

Mrs. Miniver

2 h 14 min. Sortie : 15 novembre 1946 (France). Drame, Guerre

Film de William Wyler

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Avec Mrs. Miniver, William Wyler s'intéresse aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale sur la vie d'une petite famille londonienne. L'oeuvre est efficace, et si on peut regretter qu'elle ne soit pas si forte émotionnellement, ça n'enlève rien à sa réussite. Captivante de bout en bout, elle met en lumière des tableaux humains justes et passionnants, tout comme Wyler se montre adroit pour montrer les bouleversements de la Guerre, n'hésitant pas à inclure une dose de légèreté et une douce mélancolie s'installant peu à peu. Les comédiens sont bons, tout comme la façon dont le cadre est exploité, et on s'attache à tout ce petite monde, jusqu'à un final réussi et bien amené.

Goupi mains rouges
7.6

Goupi mains rouges (1943)

1 h 44 min. Sortie : 14 avril 1943. Comédie dramatique, Policier

Film de Jacques Becker

Docteur_Jivago a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Avec Goupi mains rouges, Jacques Becker filme le quotidien bouleversé d'une famille de paysan, où chacun à son surnom et même sa fonction. Il fait d'abord un récit d'opposition (le parisien face aux paysans) puis à partir du meurtre, tout le monde est mis sur le même plan (sauf Goupi évidemment), et il filme la petite vie de cette famille, et met en avant la nature humaine dans toute sa splendeur (l'appat du gain, la méchanceté, l'estime qui dépend de la place dans la société (le parisien qui devient Goupi Cravate, c'est génial!)).
Alors le côté "résolution de l'intrigue" passe vite en second plan, ce qui compte et qui fonctionne, c'est vraiment cette famille passée au peigne fin, dans une atmosphère prenante, non dénué d'un peu d'humour noir.

Le Lys de Brooklyn
7.1

Le Lys de Brooklyn (1945)

A Tree Grows in Brooklyn

2 h 09 min. Sortie : 13 octobre 1948 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Première oeuvre de l'immense Elia Kazan, Le Lys de Brooklyn démontre déjà tout le talent et savoir-faire du cinéaste, sachant capter la vie, la misère, le bonheur éphémère ou encore l'enfance avec un immense brio, ainsi qu'une grande intelligence, tant dans l'écriture que la mise en scène, et surtout de l'émotion, socle de la filmographie du futur metteur en scène de Splendor in the Grass.

Détour
7

Détour (1945)

Detour

1 h 08 min. Sortie : 3 octobre 1990 (France). Film noir

Film de Edgar G. Ulmer

Docteur_Jivago a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Finalement, il aura fallu peu de choses à Edgar G. Ulmer pour créer, avec Detour, un véritable film noir, faisant vivre un cauchemar à son protagoniste et captant avec brio toute la fatalité et noirceur de son récit et de l'âme humaine.

Duel au soleil
6.9

Duel au soleil (1946)

Duel in the Sun

2 h 24 min. Sortie : 30 décembre 1948 (France). Western, Drame

Film de King Vidor

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Duel au Soleil permet à David Selznick de mêler western et tragédie en sublimant un triangle amoureux où la passion dévore les âmes, le sang viendra s'y mêler, la poésie aussi, le tout dans un technicolor flamboyant et servis par de formidables comédiens.

Lettre d'une inconnue
7.9

Lettre d'une inconnue (1948)

Letter from an Unknown Woman

1 h 27 min. Sortie : 5 novembre 1948 (France). Drame, Romance

Film de Max Ophüls

Docteur_Jivago a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Si le terme de chef-d'œuvre n'est pas toujours utilisé à bon escient, il prend tout son sens ici tant Lettre d'une Inconnue est d'une grande force mélodramatique, bénéficiant d'une immense maîtrise de Max Ophüls, dirigeant magnifiquement ses deux comédiens dans une histoire d'une rare sensibilité, élégance ou encore justesse, une histoire touchée par la grâce.

Au fil de l'eau...
7.2

Au fil de l'eau... (1950)

House by the River

1 h 23 min. Sortie : 25 mars 1950 (États-Unis). Drame, Policier, Thriller

Film de Fritz Lang

Docteur_Jivago a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Si Fritz Lang s'est déjà montré plus inspiré qu'avec House by the River, il livre tout de même un thriller efficace, sachant faire oublier les failles dans l'écriture par une atmosphère sombre et poisseuse assez prenante, une caméra capable de créer l'angoisse ainsi qu'une folie qui gangrène le récit.

Thérèse Raquin
6.7

Thérèse Raquin (1953)

1 h 43 min. Sortie : 6 novembre 1953 (France). Drame, Policier

Film de Marcel Carné

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Adaptant Zola, Carné signe un drame fort, sur la nature humaine, l'amour et le destin, et une œuvre noire, avec une atmosphère adéquate, quasi-fataliste.
Si ça manque par moment d'un peu de tension ou du moins d'un fatalisme plus accentué, ça n'en reste pas moins prenant, avec des personnages forts et des comédiens allant à merveille avec les personnages, Signoret & Vallone en tête.

Le Baiser du tueur
6.4

Le Baiser du tueur (1955)

Killer's Kiss

1 h 07 min. Sortie : 13 juin 1962 (France). Drame, Policier, Thriller

Film de Stanley Kubrick

Docteur_Jivago a mis 6/10.

Annotation :

Avec Le Baiser du Tueur, Stanley Kubrick met en scène un boxeur minable en quête de rédemption, et propose thriller pauvre financièrement, mais assez bien ficelé. Il met en place un parfum mélancolique et désabusé et parvient à créer une atmosphère plutôt prenante en peu de temps.
Malgré ça, le film manque clairement de tension dans les moments clés (excepté la séquence avec les mannequins) ainsi que d'intensité amoureuse pour croire un peu plus à ce couple.
Heureusement, Jamie Smith et Irene Kane parviennent à sublimer, un peu, leur personnage, alors que Kubrick, par le montage et son utilisation du noir et blanc, démontre déjà un véritable savoir-faire.

La Dernière Chasse
7.1

La Dernière Chasse (1956)

The Last Hunt

1 h 39 min. Sortie : 10 juillet 1957 (France). Western

Film de Richard Brooks

Docteur_Jivago a mis 6/10.

Annotation :

Richard Brooks se lance, avec La Dernière Chasse, dans un western psychologique, évitant les confrontations directes et physiques, pour mieux faire monter la tension jusqu'à un final où là aussi, l'opposition ne sera pas physique, jusqu'au bout il garde sa ligne directrice.
C'est sur ce point-là que La Dernière chasse est intéressant et réussi, il y a une atmosphère, on ressent l'intensité qui se dégage de la confrontation entre deux protagonistes que tout oppose.
Pourtant, il m'a manqué un truc, l'opposition de style commence mal tant les personnages sont enfermés dans des caricatures, avec le chasseur très méchant (mais vraiment, dans ses propos, gestes... tout est porté sur l'exagération) et celui plutôt humaniste. Richard Brooks ne fait pas dans la finesse de ce point de vue-là, on a du mal à bien cerner les personnages au final, enfin Stewart Granger surtout, pourquoi se laisse t-il autant faire ?
Bref, ça n'en reste pas moins un bon film, et intéressant, avec quelques moments forts qui fonctionnent bien.

La Neige en deuil
6.4

La Neige en deuil (1956)

The Mountain

1 h 45 min. Sortie : 21 janvier 1957 (France). Drame

Film de Edward Dmytryk

Docteur_Jivago a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le cadre est beau, à la fois magnifique et dangereux, et c'est là qu'Edward Dmytryck place Spencer Tracy et Robert Wagner (rarement vu un tel connard, et il le joue très bien !!).
La Neige en Deuil est une belle aventure, un peu trop attendue, manquant un peu de sensation, mais une belle aventure, physique évidemment et humaine, masquant ses failles tant bien que mal par le parfum enneigé d'une randonnée qui ne sera pas de tout repos.
Il est aussi intéressant de voir comment ce film a influencé Hergé pour l'aventure de Tintin au Tibet.

Les Ailes de l'espérance
6.1

Les Ailes de l'espérance (1957)

Battle Hymn

1 h 48 min. Sortie : 29 mars 1957 (France). Biopic, Drame, Guerre

Film de Douglas Sirk

Docteur_Jivago a mis 6/10.

Annotation :

Ici, c'est autant un film de guerre que sur la guerre et ses conséquences, avec en avant un homme meurtri, cherchant sans succès la rédemption.
C'est moins intéressant lorsque Douglas Sirk filme l'homme sauvant la veuve et les orphelins meurtrient par la guerre, ce n'est guère fin.
Par contre, quand il interroge sur la guerre (et ça marche encore pour maintenant), le fait d'enlever des vies et tout simplement de partir en guerre, c'est plus intéressant, surtout que les séquences aériennes sont superbes (et il n'est pas radin sur le sujet en plus !).

Le Pigeon
7.7

Le Pigeon (1958)

I soliti ignoti

1 h 46 min. Sortie : 11 septembre 1959 (France). Comédie, Policier, Gangster

Film de Mario Monicelli

Docteur_Jivago a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En signant Le Pigeon, Mario Monicelli parvient à mêler à la fois comédie, burlesque, gangsters ainsi que chroniques de vies et sociales. Il joue sur plusieurs tableaux et se montre à l'aise dans tous, créant à partir de ces ingrédients une recette atypique et alléchante.
Les personnages, des petits caïds de rues dont l'ambition se résume juste à avoir un train de vie honnête, sont attachants ou, au moins, intéressants, et ils s'inscrivent avec ce qu'il faut de mélancolie et fatalité dans un paysage social italien qui a du mal à se relever depuis la fin de la Guerre.
L'humour n'est jamais vulgaire mais provient de bien des éléments différents (situation, dialogue, habitude des personnages, joutes verbales ou manuelles ...), ils sont souvent pathétiques dans ce qu'ils entreprennent, et ils en deviennent irrésistibles.
Difficile non plus de ne pas mentionner les comédiens, tous remarquables, tant par le jeu, que le débit de paroles ou juste le visage.

Le Salaire de la violence
7.4

Le Salaire de la violence (1958)

Gunman's Walk

1 h 31 min. Sortie : 6 février 1959 (France). Western, Drame

Film de Phil Karlson

Docteur_Jivago a mis 7/10.

Annotation :

En signant Le Salaire de la Violence, Phil Karlson propose un western dur où les dilemmes et la violence vont peu à peu miner une famille où plus personne ne se reconnaît vraiment.
Parfois excessif, ce western n'en reste pas moins bien réalisé, l'objectif était d'en faire un film dur et violent, et ça fonctionne, quitte à oublier de vraiment approfondir les relations secondaires (avec la jeune "mi" indienne notamment). Sinon, le cinéaste maîtrise ses fondamentaux, le film est bien rythmé, le désert est bien mis en avant et on retrouve plusieurs scènes typiques de ce genre de film (duel, saloon …) qui participent à la réussite de l'œuvre.

Un témoin dans la ville
7.3

Un témoin dans la ville (1959)

1 h 29 min. Sortie : 6 mai 1959. Policier, Drame, Thriller

Film de Édouard Molinaro

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Quoi de pire que d'être épié et recherché par un tueur, surtout quand celui-ci se prénomme Lino Ventura !?
Jazzy, nocturne, sobre, ce polar signé Edouard Molinaro met l'accent sur le fatalisme de la situation et d'un Ventura qui ne réussira jamais vraiment à rattraper la seule erreur de son "crime parfait".
Mise en scène classique, gueules atypiques, saxophone ou encore noir et blanc poisseux, collant parfaitement à l'ambiance, tout est réuni pour faire d'Un Témoin dans la Ville un polar maîtrisé, avec quelques séquences mémorables (les courses-poursuites !) et même un peu de tendresse !

Messaline
5.6

Messaline (1960)

Messalina Venere imperatrice

1 h 21 min. Sortie : 12 mars 1960 (Italie). Péplum

Film de Vittorio Cottafavi

Docteur_Jivago a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Messaline n'est pas mis en scène pour l'aspect historique, mais bien pour les complots menés par son personnage principal ainsi que sa liaison avec un tribun, et si Vittorio Cottafavi ne parvient pas vraiment à faire un film marquant, il signe tout de même une œuvre intéressante à plus d'un titre.

Le Voyeur
7.7

Le Voyeur (1960)

Peeping Tom

1 h 41 min. Sortie : 21 septembre 1960 (France). Drame, Thriller

Film de Michael Powell

Docteur_Jivago a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Malsain et dérangeant, Le Voyeur l'est autant par sa mise en scène, son sujet que son protagoniste qui jette un côté troublant supplémentaire par le fait qu'il est difficile de le détester. Michael Powell ne se pose pas en juge, mais développe le côté malsain, jusqu'à lui-même se mettre en scène dans la peau de celui qui a initié tout cela.
Il n'hésite pas à prendre son temps, il développe astucieusement les vices du protagoniste en dévoilant peu à peu son passé et sa psychologie, et met brillamment en scène la folie, sans excès et avec justesse. Difficile, aussi, de ne pas remarquer le soin apporté à la jolie photographie et la justesse des cadres pour jouer avec l'image, le son et le cinéma, tout simplement.

On sent que De Palma a dû visionner plusieurs fois ce film !

La Vérité
8.1

La Vérité (1960)

2 h 10 min. Sortie : 2 novembre 1960. Drame

Film de Henri-Georges Clouzot

Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Clouzot signe avec La Vérité un grand film, brillant dans le fond comme dans la forme, sachant être tour-à-tour sensuel, provoquant, drôle, intense ou touchant, mais surtout passionnant et captivant d'un bout à l'autre, tout en étant porté par d'excellents comédiens.

La Servante
7

La Servante (1960)

Hanyo

1 h 49 min. Sortie : 15 août 2012 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Kim Ki-Young

Docteur_Jivago a mis 6/10.

Annotation :

Oeuvre phare du cinéma Coréen, La Servante parvient à troubler, à proposer une atmosphère plutôt étrange ainsi qu'assez malsaine.
On peut passer sur quelques problèmes dont on ne sait pas s'ils sont vraiment tous dû à Kim Ki-young (les dernières secondes, très moralisatrices ou des transitions étranges entre certaines séquences), un peu moins sur d'autres qui lui sont plus imputables, à commencer par une certaine lourdeur quand il s'agit d'insister sur des éléments précis (objets, caractères), avec une bande originale mal utilisée qui n'aide aucunement.
Malgré ça, La Servante reste très intéressant à suivre, par son ambiance donc, mais aussi ses personnages et les relations qu'ils vont entretenir (le père de famille notamment, son évolution est saisissante). Les mœurs d'une autre société et époque sont aussi passionnantes, ou encore l'image fixée d'une société, des aspects sociaux plus ou moins creusés et surtout la destruction progressive d'une famille en peu de temps.

Les Rôdeurs de la plaine
6.4

Les Rôdeurs de la plaine (1960)

Flaming Star

1 h 32 min. Sortie : 20 octobre 1961 (France). Drame, Western

Film de Don Siegel

Docteur_Jivago a mis 7/10.

Annotation :

En signant Les Rôdeurs de la Plaine, Don Siegel met en scène les tensions entre cow-boy et indiens, cette fois-ci par le prisme du métissage.
La présence du King n'indique pas une œuvre musicale, s'il chante bien une chanson, c'est uniquement pour ouvrir le film, qui se révèle très vite être sérieux et qui va être rythmé par les oppositions, liées au métissage de la famille principale.
Les enjeux sont bien développés, le film prend d'abord son temps avant de, malheureusement, ne pas assez le prendre pour conclure, mais on reste tout le long captivé. Il y a des personnages forts, Elvis a assez de charisme pour faire l'attachante tête brulée qui part au quart de tour et Siegel montre déjà son habilité à filmer les oppositions et l'Ouest américain, qu'il rend authentique.

Le Temps du châtiment
7.1

Le Temps du châtiment (1961)

The Young Savages

1 h 43 min. Sortie : 23 août 1961 (France). Drame, Policier

Film de John Frankenheimer

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le Temps du Châtiment permet à John Frankenheimer de sublimer Burt Lancaster voyant la violence et la désillusion augmenter dans certains quartiers et au sein d'une jeunesse qui n'a plus de repère, il signe une œuvre marquante, plutôt sombre et tentant d'être au plus près de la cruelle réalité.

New Mexico
5.6

New Mexico (1961)

The Deadly Companions

1 h 33 min. Sortie : 20 juillet 1977 (France). Western

Film de Sam Peckinpah

Docteur_Jivago a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est le comédien Brian Keith, que Sam Peckinpah avait déjà dirigé dans la série The Westerner, qui insista pour que ce soit lui qui réalise The Deadly Companions. Film de commande qu'il reniera par la suite, ça n'en reste pas moins une oeuvre efficace, avec déjà un ton désabusé et mélancolique ainsi que des tableaux humains forts, que ce soit de cow-boys sans foyers ou une putain pour qui la vie est chaque jour une épreuve difficile. Sans jamais atteindre la force et maestria de quelques unes de ses futures œuvres, il se montre à l'aise derrière la caméra, proposant ainsi une balade morbide dans l'Ouest et sublimant ses comédiens, particulièrement Brian Keith et la belle et forte Maureen O'Hara.

Dernier caprice
7.6

Dernier caprice (1961)

Kohayagawa-ke no aki

1 h 43 min. Sortie : 27 janvier 1982 (France). Comédie dramatique

Film de Yasujirō Ozu

Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Yasujirō Ozu ne fera plus qu'un film après Dernier Caprice et on retrouve dans celui-ci ce qui fait la magie de son cinéma, une incroyable justesse qui se dégage de l'oeuvre, un traitement intelligent et sensible des personnages et enjeux ainsi qu'une manière pure et touchante de filmer les choses de la vie.

Le feu mal éteint s'embrase

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