Comment conclure un album en beauté !

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SOMEONE LIKE YOU
Après un album pop, vraiment très bon, c'est l'intime qui rattrape son sujet principal. Comme pour faire jaillir les dernières larmes. C'est pas le meilleur morceau de l'album, mais c'est certainement le plus significatif

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IL VOYAGE EN SOLITAIRE
REQUIEM ARTISTIQUE
Via une reprise, il achève sur ce qu'il savait le mieux faire : les chansons sur les nomades (ironiquement, il n'en était pas un). Voix de velours, paroles à double sens (interprétation et personnel, forcément) et parfaite conclusion pour un album globalement fantastique

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J'AI LONGTEMPS CONTEMPLE
Spoken-word, pour terminer un album très chanté : prise de risque salutaire ! Sa voix ne vous aura jamais autant pénétré, et hantera d'autant plus davantage après l'écoute. Mon troisième titre préféré de l'album (après "l'apiculteur" et "je passe pour une caravane")

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L'IMPRUDENCE
Encore plus indiscernable et obscur que les autres, pareil à un hibou tournant sa tête quand la nuit se termine, il m'a fait penser à "Cargo Culte" de Gainsbourg d'une certaine manière : ils se relient dans l'esprit "la boucle est bouclé", au sens narratif et symbolique. Et entendre un harmonica agoniser pour terminer un disque déjà funéraire, c'est quand même quelque chose !

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C'EST DÉJÀ CA
Généralement, les albums de Souchon en eux-mêmes sont rarement "complets", dans le sens où les morceaux peuvent être interchangeables sur la programmation. Mais ici, l'achèvement du disque se fait sur un terrain qu'il ne fréquente pas des masses : la politique étrangère, et la musique qui va avec. "C'est... Dé...Ja....Ça." Point final. Et l'album éclaire ses intentions subtilement. La classe.

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CRASH + BURN
L'album est généralement calme (forcément, c'est de la folk australienne). Et puis, par surprise, pour terminer l'album, surgit un morceau incendiaire, pleine d'intensité rugueuse, avec la voix d'Angus qui sent elle-même le souffre. Les montées vocales, les guitares qui s'étreignent, tout nous plante dans un authentique Crash, celui du disque lui-même. Magnifique.

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SYLVESTER STALLONE
Non, vous n'avez pas mal lu ! Alors, combiner surprise du titre (surtout en sachant qu'il suit un morceau nommé "Baudelaire"), morceau crépusculaire qui s'apparente à un feu de camp mourant petit à petit, et la voix d'Angus qui se ressaisit enfin, c'est un véritable plaisir inattendu

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DOUCE COMME L'EAU
"Douce comme l'eau, Ma peau contre ta peau, On n'est pas seuls au monde". Verdict minimaliste et dépouillé d'un album entier qui s'amuse à tourner l'Amour en bourrique. Elle résonne comme une bulle voltigeant vers les airs, et là encore, ça fait imaginer la Musique en train de repartir pour une prochaine écoute

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15 SEPTEMBRE
Alors là, un must ! Complément de "15 Août", écoutée il y a 1 h 20 auparavant, nouveau couplet de "La Superbe" écoutée il y a 1 h 30, on peut difficilement faire plus "livre fermé". Pour se combler de solitude et d'ivresse. Ça donne franchement envie de ré-embarquer immédiatement !

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LA DERNIÈRE HEURE DU DERNIER JOUR
Bon, je triche un peu, c'est un titre rajouté dans une autre édition (à l'origine, le dernier titre est "Un été sur la côte"), heureusement la plus propagée aujourd'hui. Parce que ce titre... Il est juste incroyable. Extrêmement puissant. "Faites qu'il dure, qu'il dure toujours"...

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DE BEAUX SOUVENIRS
Conclusion adéquate à un album profondément attaché aux souvenirs personnels de Biolay (cela se ressent). Ça rappelle aussi, d'une certaine manière, que l'écoute e l'album deviendra plus qu'un souvenir....

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SAD EYED LADY OF THE LOWLANDS
Final d'un album indéniablement culte, cette chanson d'amour parmi les plus imposantes... préludera une rupture pour le chanteur. Mais les mots et cette musique si pénétrante restent, et immortalisent cet album dans les plus grandes sphères "folko-rock" (sérieux, ça sonne bien ce terme, non ? Ah bon)

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ONE LOVE, ONE PEOPLE
Fin d'un album quasi parfait, fin d'une pierre angulaire du reggae. Et comment mieux terminer une immense bouffée d'oxygène que par une caresse pleine de tendresse ? Culte, tout simplement. Incontournable.

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BRING ME COFEE OR TEA
Cas à part : ce disque, célèbre pour sa folie sans limites (mais totalement géniale), s'achève... sur un morceau très doux. Une trêve, mais à la fin. Ce qui fait que le groupe, même pour nous laisser encaisser, ne nous lâche pas et nous accompagne jusqu'à la sortie, jusqu'à ce qu'on les recrache de nos cerveaux. Toujours une longueur d'avance sur nous, même à la fin... Impressionant

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YOO DOO RIGHT
Y'a pas de mots : c'est une prouesse, un miracle musical, avec le meilleur batteur de tous les temps. Un morceau complètement camé, hors de contrôle. Accrochez-vous.

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DES HISTOIRES A RACONTER
Le seul morceau autonome du disque. Serait-il le fameux "tube" qu'ils passent l'album à "potasser" ? De 1, ça rend le morceau le plus mature de l'album, un contraste agréablement surprenant sur un disque joyeusement déconnant. Comme fin, ça se pose là ! Mais de 2, ça a réellement rendu un tube, malgré le sujet. Si ça c'est pas classe

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PETIT PRINCE
On en pense ce qu'on veut de l'album, mais terminer sur un morceau s'ouvrant sur une ouverture de boite à musique et s'achevant sur les mots en capella "Un Jour..."... Ça renvoie immédiatement à l’invitation. Pourtant, il parle de suicide... "Jeune et con" commence par "Encore un jour se lève...". Donc, on peut pas dire qu'il compile les chansons sans sens derrière !

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TU Y CROIS
Saez l'appelle "Notre chanson" en concert, directement adressée à son auditeur. Il a partiellement raison : c'est la Chanson à tous. Chacun se sentira concerné. Pourtant, c'est la seule qu'il n'a pas écrit, mais il se l'est tellement réappropriée que tout le monde l'a oublié ! A noter que le titre caché, "Sakura", vous laissera tout sauf indifférent

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KASIA
(Je tiens pas en compte la fin des premiers disques lorsque les albums sont en plusieurs volumes)
Quoi de mieux pour terminer une lettre d'amour... qu'une déclaration d'amour ? Alors que les deux premiers s'achèvent sur des chansons absolument désespérées (et superbes), ici, il termine sur un titre doux, plein d'espoir, résonnant comme un hommage à une Femme qu'il a tant aimé. Jusqu'à s'y brûler totalement. Et, encore une fois, un lien se fait : sur le premier titre, sur "Varsovie", il dit "Capitalisme oblige, je tire un peu de cash... Pour Kasia..."

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HELICOPTERS
C'est ce qui s'appelle s'envoler vers les cieux ! Un crescendo magnifique, s'incinérant lui-même au contact de la stratosphère. 6 minutes qui peuvent déconcerter, mais pour ma part, j'adhère

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TRICYCLE JAUNE
Le rayon de soleil de ce disque totalement noir. L'évasion proposée à toute personne qui aime. La Poésie à brandir dans la rue. Ce bijou a ici une place de véritable inspiration calme après un très long moment d'hurlement fou. Plus que jamais, Saez comme main sur l'épaule. Faut-il vraiment être adolescent pour avoir besoin d'une aide vocale quand on ne voit plus rien aux horizons ?

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CHATILLON-SUR-SEINE
Les deux premiers disques s’achevaient déjà d'une manière "Opéresque" à la sauce Saez. Mais comme le troisième disque est le plus intime, son achèvement se fait sous la signe du privé : un hommage bouleversant à ceux qui lui ont donné l'amour de la musique et des mots. Piano orchestral, paroles dépressives mais finalement superbes, avec des notes s'échouant très lentement, et nous laissant pétrifié sur place devant tant de belle sincérité. Plus j'écoute cet album, plus j'ai l'impression que les 2 h 30 qu'il constitue diminue... Qu'est-ce que je l'aime putain

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SI
Après deux conclusions uniquement jouées à la guitare... le triple-album se termine sur un morceau lyrique, orchestral, légèrement prétentieux mais tellement majestueux ! Un pur instant de Beauté avec un grand B, comme un cadeau poli jusqu'aux limites des fissures, envoyé par un micro pour attérir dans l'oreille de son ex. Un titre venu d'ailleurs

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LADY GRINNING SOUL
L'album est incroyable, et pourtant son feu d'artifice arrive bel et bien à la fin ! Dans sa folie créative du moment, il parvient à entremêler ses différentes collaborations, sa patte personnelle et une légère influence jazz en ce titre à la fois triste et fort. On voudrait que ce piano entêtant ne s'arrête jamais

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I CAN'T GIVE EVERYTHING AWAY
REQUIEM ARTISTIQUE
Bon ben... Quand on est un des artistes musicaux les plus cools du monde, on ne peut que quitter ce monde de manière super classe ! Déjà que l'album lui-même sonne comme un chant du cygne ultime, ce dernier titre, lui, sonne comme une promesse infinie. Il se sait déjà immortel, mais sur cette chanson, il fait comprendre qu'il ne le sera plus que pour nous. Innovant jusqu'à la Mort, littéralement. Un Grand. Définitivement.

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MEMORY OF A FREE FESTIVAL
Un final en grandes pompes, où le rock et le fantasme s'invitent dans la même machine sexuelle, pour pondre une espèce de grandiloquence génialement infernale ! Un bonheur qui achève un disque touche-tout, où Bowie maîtrise tout. Son Final le confirme

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ROCK & ROLL SUICIDE
Soyons honnête, même si l'album est incontestablement épique, on peut pas dire que l'histoire en elle-même déplace des immeubles. Mais sa fin parait pourtant totalement adéquate : pour un rocker, un suicide fictif ne peut être que l'idéal. Mais il ne se fait pas en mode "Fais péter le baroque", comme son ouverture, mais plutôt en mode "Fais péter la guitare". Boucle bouclée, Ziggy entre dans la légende

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SUBTERRANEANS
Final instrumental, aussi triste que le reste de la face B, elle s'écoute comme le décollage triste et déjà nostalgique d'une ville pourtant tout aussi triste et nostalgique. La Détresse touchée du bout des doigts, au bout d'un album profondément audacieux et magnifique

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THE SECRET LIFE OF ARABIA
Pour fermer un album complètement démentiel, on remarquera le retour du chant, à la fois torturé et combatif. Déjà sur toute la face A, ça pétait de partout, la production était remplie à ras bord par des instruments déchaînés. Vous voyez le genre ? Bah là, c'est son apothéose. Mais c'est jouissif. Surtout que ça suit des plages instrumentales qui s'interprètent comme des râles de mourants. Ce morceau serait-il un Paradis Arabe ?

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BROTHERS IN ARMS
Les atmosphères de l'album, bien que toute uniques, trouvent ici leur dimension mélancolique. Apogée de l'album, apogée du groupe, apogée guitaristique, apogée musicale, et une grande surprise quant à son style encore plus léché que les autres. C'est comme si la Beauté nous disait Au Revoir, en bougeant sa gratte dans le vent au loin...