Ces films étranges qui retiennent l'attention

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Un début laborieux, un sentiment de malaise parfois notamment par le débit de R.Quenard, et si ce n'est son personnage, excellent.
Un rythme où rien ne semble se passer vraiment, mais le réalisateur réussi son portrait de relation d'amitié toxique, filme ses décors en accord total avec son ambiance. Gros bémol pour cette dernière partie dramatique d'une bagarre qui finit mal et toujours pour les mêmes dont on se serait bien passer pour introduire le renouveau.

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Etrange que ce film qui navigue sur énormément de thèmes, d'ailleurs bien compréhensibles, le pays, son histoire, sa violence, le patriarcat et la condition des jeunes et des femmes, la sorcellerie en fer de lance et épée de Damoclès, si ce n'est les personnages pour les représenter dont on brosse le portrait sans aller plus avant et sans les lier vraiment ni entre eux ni à l'histoire de koffi. Mise en scène créative, scènes décalées, chants, rêves et réalité se mêlent dans une histoire qui laissera finalement un sentiment d'inachevé. Et on remarque encore Eliane Umuhire toujours aussi charismatique découverte dans la série De Grâce.

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Même si JP Rouve ne joue pas d'une grande séduction comme on l'aura entendu pour Maztneff, il réussi à nous rendre son personnage manipulateur et toxique, jouant du choix des mots et du verbe pour marquer son emprise mais K.Higelin a bien du mal à rendre compte des traumatismes mentaux de la transgression, objet du livre semble-t-il, oscillant bien souvent entre crises et pleurs, malmenée par une mère qui oscille elle aussi entre le refus tout net de la relation et sa validation. Il en ressort des personnages féminins peu marquants dans leur caractérisation. Le film montre le corps objet par la seule relation sexuelle qu'ils entretiennent et le comportement de l'homme qui ne cache rien de ses préférences pour les enfants et les adolescents devant des spectateurs, des journalistes et de la société souriants de cette pratique qui rappelle à à quelques sujets d'actualité. Malheureusement, nombre de scènes sont accessoires et répétitives pour un sujet bien délicat, sans ambigüité et sans enjeux intellectuels qui rendent la dénonciation maladroite.

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Arieh Worthalter aux regards assassins accroche la rétine, Stéphan Guérin-Tillié marque lui de sa présence en président tentant de maintenir les intervenants et Arthur Harari, l'avocat de la défense, aux expressions fluctuantes, marque la lassitude et le dépassement d'une situation ingérable. Le jeu des acteurs et l'importance qui leur ait donnée, contribuent largement au plaisir du visionnage. C.Khan maintient le flou ambiant sur le personnage insaisissable de Goldman. Les années 70 pour une ambiance décomplexée où tous crient, applaudissent et prennent la parole quand bon leur semble laisse planer un vent de perplexité et des moments enlevés de bruit et de fureur pour rendre compte de la difficulté à juger par tous les chemins de traverse qui viendront polluer les échanges, parfois redondants. Reste un film curieux sur la direction donnée axée principalement sur la prise de parole de l'accusé. Un personnage bruyant et un parti pris du seul huis clos alors que la réalité semblerait être différente dans son comportement au procès. Si les textes de son livre sont retransmis, en liant les failles des systèmes à l'actualité, une simple fiction comme on a pu l'apprécier récemment dans « anatomie d'une chute », aurait été, peut-être, plus légitime.

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Un personnage masculin cette fois-ci chez Besson, mais un regret sur les combats qui se résument à quelques fusillades mal gérées et sans que l'on sache bien où l'on va. Dogman ne semble s'adresser ni aux enfants ni aux adultes tant par une narration bien inoffensive et aux personnages empathiques qu'à la violence montrée. Ce seront les chiens mis à l'honneur, qui se transformeront en chiens d'attaque en métaphore de Dogman. Finalement Dogman aurait bien trouvé sa place dans un film d'animation tant les chiens sont à l'écoute, il ne leur manquerait que la parole. Sans pourtant savoir ce qu'il adviendra d'eux entre ceux de l'enfance et ceux de l'adulte.

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Curieux, à la limite de l'ennui. Cela semble ne pas raconter grand chose. C'est beau mais c'est trop chanté. Comme une succession de scènes créatives mais au texte bien léger. Chalamet colle à son personnage comme souvent d'ailleurs et on s'entoure de O.Coleman et H.Grant pour agrémenter le tout.

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Comme d'habitude il y a un brin d'excessivité chez Aster, un peu poussif dans son portrait mais à l'humour décalé qui vient conforter l'étrange de l'exercice. La caractérisation de Phoenix peut gêner tant il parait à la fois passif avec un jeu répétitif que réfléchi à ce qui lui arrive sans que l'on sache s'il est défaillant ou simplement absent. Rejoindre sa mère ou comment tout faire pour ne pas y arriver. La haine de cette mère de tous les maux et malheureusement, à tort ou à raison, ce sera ce personnage qui dérange dans son imagerie, d'autant plus aujourd'hui et comme un retour de manivelle que l'on souhaite asséner aux femmes. Entre névrose, cauchemar et réalité, un travail intérieur et un pessimisme qui trouve dans la partie animée son meilleur moment tout autant que bien trop long dans son déroulé. Pas de quartier pour cet homme et un constat horrifique de notre société où tout fait peur. Mais dans l'environnement aseptisé du cinéma et que l'on apprécie ou pas, la liberté créative rassure, même si le flou ambiant du contexte rend difficile les 3h de visionnage. On pense alors avec Beau is afraid, au cheminement de Lucy dans "je veux juste en finir", plus confortable.

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Film aux acteurs, à l'ambiance et à la photographie parfaites si ce n'est que l'histoire en elle-même si elle veut signifier quelques jours dans la vie d'une enfant délaissée, se décline sans sursaut et sans que l'on puisse percevoir les changements opérés sur chacun des protagonistes.

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Faible pour les seconds rôles, facile dans la dénonciation même si l'exercice marque des points qui révèlent bien ce qu'est l'humain malgré le poussif de la démonstration. Les inserts oniriques avaient tout pour plaire, dommage que le cinéaste n'en use pas plus pour perdre le spectateur et apporter plus d'étrange dans cette histoire qui dès le départ allait pourtant dans cette direction. N.Cage cabotinage ou pas, trouve sa place sans peine.

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Avec De Niro qui prendra presque toute la place les autres acteurs ont plus de mal à exister avec des rôles pas toujours très fins et les indiens Osage plutôt en second plan pour mettre en valeur les deux têtes d'affiche, c'est dommage. Malgré les longueurs répétitives et une narration sans grand sursaut, c'est bien le déni meurtrier qui retient l'attention et un rôle étonnant pour Di Caprio, même si on l'a vu plus inspiré. on aura pas les grosses crises de colères, mais une bouche souvent grimaçante, qui fera d'ailleurs penser à De Niro et quelquefois dans son jeu à Matt Damon. Etrange.

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Exercice de style, comme souvent, mais sur un sujet qui laisse encore perplexe par son déroulé d'une résignation sans que l'on puisse apprécier un retour de manivelle pour la bêtise. Le sous texte toujours intelligent et toujours en décalage de ce que l’on peut voir habituellement, frustre par une dénonciation peu convaincante et un sentiment d'inabouti . On préfèrera sa meilleure adaptation de Dahl avec Fantastic Mr Fox.

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Reprenant la voix off un thème traité de manière plutôt curieuse, virant à l'horrifique pour un sujet qui pourra déplaire par son déroulé d'une désinvolture malsaine.

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Mon préféré des trois courts avec en premier plan des acteurs et un jeu de parole fort bien mené, de l'humour, de la créativité qui rappellent à son réussi the grand budapest hôtel. Peut-être trop court, pour retrouver à son plein niveau, son univers visuel, son sens des détails mais sa rapidité d’exécution est sans faille avec une jolie morale que l'on aimerait voir plus souvent mise en oeuvre.

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Pas toujours bien fait notamment dans certaines situations peu crédibles qui font tâches pour un sujet qui aurait mérité plus de pragmatisme. Ni pour ni contre la police pour quelques moments dans la vie de gendarmes mais finalement peu marquants et pas assez approfondis dans l'ensemble passant des uns aux autres. L'intérêt d'un certain suspense étant bien dans le montage alterné des mêmes scènes. Reste en tout cas ce Monsieur Ping Pong qui marque à lui tout seul la solitude rendue plus amère par l'usure du métier et tous les acteurs à leur place. On remarque Emile Berling et dans une moindre mesure Sofia Lesaffre si elle n'était pas dotée d'une scène bien curieuse pour pimenter l'affaire ?

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Curieux dans un cheminement qui joue du thriller sans en apporter la tension, jouant de teintes ternes pour appuyer le malaise d'un père face à une condition difficile, que ce soit son choix discutable, mais aussi sa vie toute entière subie plutôt qu'appréciée. Si R.Zem joue de son personnage psycho rigide et en plein déni avec talent, il le jouera pourtant comme souvent et l'ensemble n'étant pas marquant dans sa mise en scène, on trouvera le temps long.

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Finalement bien fendard aux acteurs tous à leur place.

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On oscille entre le survival heureusement évité, un aspect documentaire sur la navigation, qui apporte un aspect décalé au métrage, quitte à ne pas trop savoir où nous mènera le réalisateur. Entre fantasme d'une découverte touristique et sidération, un constat dévastateur sur ce qu'est l'homme envers ses congénères qui prend de plein fouet dès lors que l'on y est réellement confronté. Sujet d'actualité, pour nous parler de notre propre résignation. Les migrants qui sautent à l'eau et cette femme prise dans un état d'immobilisme forcé attendant une hypothétique action de sauveteurs. Mention à l'actrice qui de ses expressions révèlent tout l'inconfort de nos propres comportements.

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Après Pupille encore un film à thème intéressant, et une maîtrise de la réalisatrice qui tient sa ligne et travaille ses dialogues et arrive à pointer les traumatismes mais pas toujours. Une sorte de docu-fiction sociétal et choral avec une seconde intrigue pour sa résolution frustrante qui semble rester finalement en l'état pour sa protagoniste. A.Exarcopoulos trouve là sa meilleure prestation, E.Bouchez comme toujours parfaite, et mention à Dali Benssalah. On peut regretter ce trop plein d'acteurs connus même si J.Henry les dirige sans défaut. Ce sera l'excès d'empathie des uns à l'égard des autres qui peut paraître un tantinet optimiste et déranger par cet étalage de bons sentiments.

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D'un seul et simple interrogatoire toute l'ambiance malaisante parfaitement maîtrisée par la réalisatrice pour son premier film aidée d'une performance d'actrice à la hauteur.

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Mathias Gokalp se perd dans un panel de personnages trop peu caractérisés. Si olivier Gourmet ne prend pas toute la place, il nous parle du début des syndicats et Podalydès en patron intrusif, s'en sort à peu près mais les ouvriers n'apportent finalement pas grand chose. Swan Arlaud renvoie à son rôle dans le film Tant que le soleil frappe et reste assez faible dans sa force de jeu sans vraiment réussir à marquer la volonté de dénonciation de Robert Linhart et sa dépression finale. Avec le soin d'une image presque documentaire, on préfèrera justement le film de Philippe Petit pour marquer la difficulté de la lutte et pour le même genre de résolution pessimiste. Le sujet se suffisait à lui-même pour que nous puissions en vérifier les enjeux actuels. Alors adapter le regard d'une époque, c'est un peu comme adapter un auteur des années 60 en changeant l'histoire et les personnages pour cocher les cases d'aujourd'hui, notamment les caractérisations féminines. En ressort une histoire bancale mais qui mérite d'être regardée pour quelques aspects historiques et le plaisir de voir la ligne parfaite de la 2CV.

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Film qui semble fauché dans une mise en scène sans trop de sursaut et par son parti pris du faux documentaire. Une sorte de récit d'émancipation pour un doux rêveur confronté à la réalité du monde du travail, de la politique et de l'économie. Le sujet de l'écologie peu vu au cinéma en fait tout son charme par l'urgence de revoir notre rapport à l'environnement, celui de la gentrification pas forcément nécessaire mais vitale à redynamiser par l'aménagement les quartiers populaires en oublie de parler des habitants qui se résument à un groupe mobilisé par le projet et une frustration pour une ville de Marseille dont on ne verra pas grand chose. Swann Arlaud, un tantinet plus faible dans son jeu que d'habitude et un final peut-être poussif dans son imagerie mais un exercice sincère qui mérite d'être vu.

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Malgré ses défauts sur la caractérisation des personnages on aura droit à une vision un peu cliché de la violence et de la corruption mais une résolution qui confirme la dénonciation.

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Bien mené, aux acteurs à l'aise, intéressant dans ce rapport humain évitant le manichéisme où chacun peut voir Midi à sa porte. Une tension parfaite entre les enjeux pour la sauvegarde de l'environnement et ceux de la survie tout court pour les braconniers, en passant par les comportements humains plus terre à terre. De la montée de la violence pour celle qui est frustrée du manque de résultat, de celle encore frustrée d'une vie terne qui a présumé de ses forces dès lors que tout ne se déroule pas comme prévu. De beaux décors pour nous immerger dans une sorte de No man's Land, aux quelques inserts d'archives d'une activité intensive de pêche, pour un retour au présent délétère. Une belle façon de traiter de l'actualité. Malheureusement, ce thriller social est totalement sapé par le retournement de situation du garde pêche, un final qui traîne en longueur et une résolution que l'on aurait aimé voir évitée.

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il manquera de la passion, de l'émotion et de la flamboyance mais reste un attrait particulier pour l'émancipation entre hier et aujourd'hui vu du côté obscur. Le choix de Krieps étant bien vu par son visage particulier, qui reflète les crispations qui altèrent sa beauté.

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Curieux film sans grand intérêt finalement en surfant avec facilité sur l'actualité de l'émancipation des femmes et une actrice réalisatrice qui fera penser au jeu parfois peu empathique d'Ariane Ascaride. Il n'offre que peu de matière et le thème de la pêche renvoie en pleine figure une activité dévastatrice et mécanique de tuerie en nombre, en porte à faux du thème de la liberté et de la beauté des décors. Le plus intéressant étant les relations entre les hommes et cette femme sans appuyer sur les ambiguïtés mais plutôt sur ce qu'implique la solitude.

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Etrange pour cet homme qui nous explique que le plancton est nécessaire à notre survie, mais qui serait prêt à rejoindre la recherche (qui on n'en doute pas saccagera les océans pour le bien de l'humanité tout en le condamnant). Etrange sur l'image de la femme qui aura besoin toujours d'un homme à ses côtés (si tant est qu'elle ne soit pas "moche"). Alors si le film n'était pas aussi rafraichissant pour un film français, au souffle montagnard et à l'humour léger, les deux bémols auraient remportés la mise, pour un film à visée (didactique) écologiste qui prend plusieurs chemins de traverse et retombe sur ses pieds pour la romance obligatoire et son moment de flottement. Ceci dit, Lambert Wilson est excellent dans ses multiples expressions et si Gadebois l'est également et colle à son décor (à l'instar de Ménochet, leurs caractéristiques taiseuses et peu commodes, ne leur permettent pas d'aller dans un registre plus élargi).

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Débordement entre travail et soins du nourrisson pour une femme active et dépassée par une situation frustrante d'un côté. Virilité mise à mal par le soutien défaillant de famille, tout en optant pour les beuveries et la fuite en avant stérile de l'autre, relèvent du cliché et presque de la crise adolescente. Si J.Chemla trouvera son plus beau rôle dans Une vie de Brizé, les deux acteurs sont à l'aise et la cinéaste use d'un stratagème judicieux de contacts via les réseaux sociaux qui épouse les fluctuations. Peut-être trop léger dans sa représentation optant pour l'éloignement physique en cause du délitement, plutôt que par la véritable crise identitaire et l'incommunicabilité du couple. Mention à Noémie Lvovsky parfaite en femme en limite d'âge, esseulée et blessée.

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Un film français qui prouve la qualité et l'originalité des propositions, mais du mal sur l'inexpression de son protagoniste principal qui ne bougera même pas une oreille lors de sa rencontre fantastique ou de ressentir une émotion pour une romance muette et asthénique. Si les décors accrochent l'œil, on aura du mal à se situer géographiquement tout comme filmer à côté. Mention spéciale à cette scène pour savoir faire ses lacets, dont on ne se saisira pas la technique, le cinéaste filmant le visage lumineux de Louise Bourgoin... Reste des décors grandioses.

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Hommage aux sœurs Giussani qui ont secoué l'Italie à l'époque, pour avoir envie de lire leur biographie. Même si l'histoire manque de punch, que les séquences sont bien trop longues, les situations et les personnages d'un kitsch à toute épreuve en font son charme.

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Toujours nécessaire par le cinéma de nous rappeler à l'histoire par l'image. [...Si certains apprécieront les scènes de bienveillance aux animaux, même si elles tombent comme un cheveu sur la soupe...], le cinéaste adopte un point de vue trop fictionnel et les enjeux sont passés au second plan, s'attachant encore à une relation père-fils. Les acteurs sont sans défaut hormis le personnage de Jonas Bloquet qui ne parvient pas, par ses comportements excessifs, à bien marquer le traumatisme de sa condition et un cheminement trop rapide à l'évolution de ce fils qui choisit une bien étrange direction pour son émancipation. Une intrigue qui aura tendance à tourner en rond et une narration qui s'embourbe dans une forme de pathos pour un final qui enfonce le clou et une frustration à l'immersion.