Ce que j'ai regardé en 2016 - et ce que j'en ai pensé

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1er janvier

Porté par une réalisation et une photographie superbes, Sicario se révèle prenant. Le mélange tension/action avec la désillusion du personnage campé par Emily Blunt, très convaincante, est le détail qui rend le film un peu à part dans la production hollywoodienne classique.

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2 janvier

La réalisation se démarque par la discrétion de son parti pris : nous mettre à la hauteur des personnages sans à priori. C'est ce procédé qui permet au spectateur d'apprécier le plus possible le jeu incroyable des acteurs et de se faire son propre jugement, s'il en est capable.

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4 janvier

Des idées de mise en scène réellement avant gardistes, des plans géniaux, des effets spéciaux bluffants pour un film de quasi 1 siècle, une tragédie installée en 2 plans. Murnau est un très bon.

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5 janvier

Décevant ! Je veux bien que Leone et Morricone soient dans la parodie d'eux-mêmes, les multiples références aux maitres du genre, les scènes de foires etc. C'est bien lourd parfois.

On retiendra le duo Beauregard/Nobody qui sauve le film ainsi que la dernière séquence, géniale épitaphe westernienne pour Fonda.

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5 janvier revu

L'atmosphère étouffante à souhait et le suspense haletant sont maintenus d'une main de maitre. Mais à mon sens c'est surtout le côté psychologique des personnages qui est génial dans Alien. Le Nostromo devient une sorte de laboratoire géant dans lequel des gens comme vous et moi ou presque, mécanicien, médecin ou ingénieur que l'on peut voir en pyjama en train de manger des céréales, sont confrontés à une menace inconnue mais létale. L'adaptation nécessaire à ce danger nous permet d'assister à un panel de réaction qui va de la tétanisation, l'excitation à la réflexion d'un plan, plus ou moins efficace. J'ai presque envie de rapprocher cette expérience d'une téléréalité dont les participants ne seraient que de petits rats inconscients.

Très important dans un huis clos, l'espace est savamment exploité par Ridley Scott. Les décors sont bluffants pour la plus grande partie malgré quelques lieux qui ont le côté "plein de boutons pour faire technologique" typique de ces années. Je pardonne sans retenue.

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6 janvier

Un film d'action pop corn.

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12 janvier en cours

Vu en formation. Très bon résumé de la pratique de l'ethnopsychiatrie clinique. Les compléments sont par contre indispensables pour un tour de vue plus complet. La pertinence de ce courant me parait est d'autant plus évidente dans le contexte migratoire actuel.

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13 janvier

Beaucoup d'ambition globalement mais pas mal de moments font l'effet de pétards mouillés. Au final le côté putassier des images reste une faute de goût mais c'est soigné et pour peu que l'on ne soit pas allergique à Vin Diesel le visionnage ne se passera pas trop mal.

Dommage que l'approche Alien du très sympathique Pitch Black a été abandonnée au profit d'un mix bizarre Star Wars/Seigneur des Anneaux.

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16 janvier au Cinéma

Récit subtilement mené, réalisation léchée et interprétations géniales. Il n'y a que peu de défauts dans ce film, à part quelques moments un peu longuet et encore, je pense mieux le noter quand je le reverrai. A voir absolument pour tout fan de western de neige.

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17 janvier

Faire un film réaliste sans m'ennuyer est une réussite en soi. Les acteurs sont globalement bons, à part une ou deux tâches habituelles (en fait, dans la Tour Montparnasse, Marina Foïs est au top de ses capacités ?) et la gueule de métèque s'insère parfaitement.

C'est dans le propos et dans la manière que la réalisatrice nous le balance qu'à mon avis il faut regarder. Les flics ont un boulot pas facile, ça déteint sur leur famille quite à la faire exploser, mais c'est des gens comme ça (pouce en l'air), allez ptit smack ! Et puis cette séquence de fin, dur de se taper quelque chose d'aussi peu subtil.

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21 janvier au Cinéma

Une fresque ambitieuse qui réuni magistralement peinture, musique et littérature dans un chef d’œuvre visuel construit avec minutie et perfection sans prétention philosophique autre que développer les thèmes de l'amour ou encore du duel, existentiel ou guerrier.

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22 janvier

Le duo principal est très bon mais les passages d'action et de gunfight sont parfois ennuyeux, parfois trop dans la surenchère.

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27 janvier

Il m'est difficile de dire ce qui m'a plu tant j'ai été captivé du début à la fin. Le scénario est génial, inhabituel pour un western, en tout cas j'ai l'impression, les acteurs sont géniaux, la réalisation est parfaite, les décors sublimes...

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28 janvier

Ça aura eu le mérite de me faire découvrir 007 old school, ils sont tous aussi poussifs ? Heureusement que le duo d'ennemis est intéressant mais le reste des personnages principaux sont ennuyeux... Surtout le gros coréen, ça frise la caricature involontaire.

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28 janvier revu +1

Plus intéressant que dans mon souvenir malgré une réalisation qui essaie grossièrement de paraitre originale (ce filtre, pitié). Le concept de réalité est très bien pensé, cohérent et les acteurs sont dans l'ensemble efficaces. Du divertissement réussi !

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29 janvier

lourd après un excellent prédécesseur

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30 janvier

Comme l'impression que les défauts du 1er volet ont été exacerbés et ses qualités évanouies. Le côté politique de Zion est assez chiant, bavard, le fait même de nous faire découvrir Zion est dommage, surtout avec cette fête digne d'Astérix Mission Cléopatre...

Le paradoxe c'est que j'ai l'impression que ça dure environ une heure de trop alors qu'en même temps les explications de l'architecte sont balancées sous forme de logorrhée indigeste.

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3 février

J'ai lutté contre le sommeil tout le long quasiment. Trop d'effets spéciaux et blabla. Je veux bien qu'il y ait un fond philosophique qui tient la route (si l'on en croit certains), c'est tout de même difficile à supporter.

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11 février

Pas la claque émotionnelle promise par ceux qui me l'ont conseillé et hormis les grosses tâches de mauvais goûts (niveau musical notamment), le film passe tout seul malgré un scénario zéro.

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12 février

Je me suis emmerdé, sauf quand les enfants sont la barque. Là c'est beau à regarder.

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13 février

blablah touchant blablah juste blablah corones blablah larmaloeil blablah collègues blablah universel blablah sobriété blablah canidé

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19 février revu en formation dans le cadre d'un module sur les dynamiques de groupe

Toujours aussi peu aussi inspiré, cousu de fil blanc, digne d'un telefilm.

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21 février

L'atmosphère créée par Fincher et son équipe est très glauque, d'une lumière orange comme de vieilles ampoules -ça fatigue un peu l'oeil à la longue cela dit- de la boue, de la crasse... C'est grâce à cette taule que l'on passe un bon moment pendant la première grosse moitié. Puis on passe à l'inévitable traque de l'Alien, pas beau, tout numérique, qui n'est pas aussi bien menée que l'a fait Scott, la référence. Le rythme m'a paru bancal, alternant les blablah entre personnages et les moments de stress assez classiques.

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22 février

J'aurais aimé être happé par ce Kuro, ces grandes étendues blanches, ces plans sauvages verts et oranges, cette amitié entre un capitaine géographe et un chasseur, ces huttes, ces rivières, ces roseaux, ce vent, ce brouillard, ces torrents, ces branches. Ca n'a pas été le cas mais j'ai pris mon pied.

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23 février

D'un ennui et d'une imprécision remarquable, heureusement que le savoir-faire visuel du réalisateur rattrape de fond.

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29 février

Très beau sur le plan formel, des acteurs très bons, certains plans géniaux, les amateurs de plans séquences en sortiront satisfaits. Le côté trimballé par le train de la vie est sympa mais au final ça n'en fait pas un film qu'il me tarde de revoir, probablement par manque de fond scénaristique.

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1er mars

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3 mars tv

Tous les attendus des sagas ado sont là.

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5 mars au cinéma

Sans répéter la longue liste des réalisateurs qui ont influencés Inarittu, certaines scènes m'ont beaucoup fait penser à Dersou Ouzala que j'ai vu il y a quelques jours. C'est très agréable à regarder cette neige, évidemment, mais si le style Inarritu se résume à des plans séquences et une caméra aussi importante que son propos c'est bien dommage. Bien que conscient des multiples défauts formels (sorte d'essai cinématographique plus qu'un film à proprement parler), je peux difficilement mettre moins de 7 car je n'ai pas vu le temps passé et les acteurs sont très bons.

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6 mars

Un peu chiant car il s'agit de l'histoire d'amour d'un gangster plus que de son biz. Heureusement que Tom/Reggie est fascinant et même si Tom/Ronnie bien moins, le film repose avant tout sur sa présence. Les moments de violences humoristiques font par instants penser à du Guy Ritchie, surtout avec cet accent cockney à couper au couteau (que j'adore).