Carnet d'écoute 2022

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Alors je ne sais pas comment je suis tombé sur cet album. Je pensais qu'on me l'avait conseillé, il était dans ma playlist asiatique alors que pas du tout en fait. Mais sinon c'est de l'ambient très doux, très porté sur l'expression de la nature, un peu de cordes de synthé, de travail sonore bien calibré !

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L'envie remplie de peur d'exister et incompréhension par rapport à cette existence. D'une voix fanée, sensible, perdue au milieu des formes et des gens

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Flavien Berger, au delà de son étiquette bobo parisien, c'est beaucoup de fragilité et autant d'amusement. Un plaisir à créer, à s'aventurer tout en n'oubliant pas la tristesse, la mélancolie qui reste. Ca fait un album ultra riche entre le smooth sucré et le calme et les murmures de la solitude

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Difficile de mettre une note parce que première écoute et un gros bouleversement. Des cordes de contrabasse qui se mêlent à celle des guitares, la fragilité, la mise à nu et le temps qui passe. Les notes de piano qui viennent faire rupture dans une sorte d'orchestre intime. Très très beau et premier gros coup de coeur de 2022

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Un peu embêté parce que j'aime beaucoup les choses plus mélancolique, slowcore. Je trouve qu'elles fonctionnent beaucoup mieux que celle plus postpunk qui lui est un peu mou et trop ordinaire. Ca reste sympa mais ça décolle pas plus que ça sauf certaines chansons du coup (il aurait pu chanter plus en français aussi je trouve mais ça c'est mon point sensible de colère les française qui chantent en anglais)

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Les débuts de Mendelson, une belle porte d'entrée pour leur univers même si je ne suis pas passé par celle là. Pour ce premier album tout se chochotte, les chordes et les légers cuire sont discrets accompagnant cette voix qui se terre, qui se cherche, qui cherche à déconstruire les sentiments. Moins de dégoût et de crasse dans celui-ci mais il y a toujours ce rejet tant des autres que la peur de l'être (rejeté) en filigrane, plus en arrière plan. Un premier geste sublime, qui fait plus que montrer les prémices des chef d'oeuvres qui suivront (Mendeslon et Personne ne le fera pour nous)

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Prévu à la base pour n'être que des chansons de deux minutes maximum, Bouaziz n'a pas su s'empêcher d'en faire de nombreuses plus longues, même si il parvient à rester avare en terme de mots. Reste un album aux mélodies très douces, très coton, presque mignonnes. Un joli plaisir mais qui ne parvient que trop peu à décoller même si il comporte son lot de beaux morceaux. Peut-être qu'il y en a trop des morceaux d'ailleurs ou peut-être qu'il aurait du suivre sa contrainte de base je pense que ça aurait pu rendre l'album plus intéressant. Même si ça reste vraiment un p'tit bijoux rien que pour les choses à magnifique qu'il arrive à écrire avec seulement quelques mots.

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A réécouter sûrement mais comme l'impression que tous les meilleurs morceaux de l'album étaient déjà sortis. Odezenne ne parvient pas la plupart du temps à équilibrer leur envie de se réapproprier certains codes actuels du genre, souvent ça tombe à l'eau ou c'est un peu maladroit (ou comme une impression de trop sûr d'eux?). Parfois ça marche (Vu d'Ici splendide). Peut-être que je suis passé à côté aussi pour cette première écoute. De très beaux morceaux malgré tout (Hardcore, Vu d'ici, Palavas-les-flots) mais comme une impression de trop peu

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Je l'ai cherché et le voilà, le chef d'oeuvre de Songs : Ohia. Jamais J.Molina n'avais réussi à être aussi radicale. Dans cette rupture, il permet à ses morceaux d'être de grandes errances, s'éloigne le plus possible de ce qui pourrait sonner un peu pop ou country et plus facilement (même si j'adore ces morceaux là aussi). Ici tout se brouille plus, des enregistrements sonores apparaissent, les blessure n'explosent que d'autant plus. Tout sonne plus lointain plus compliqué d'accès mais beaucoup plus fort

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Des boucles, des cercles vicieux, des répétitions de murmures, d'ésperances, et parfois une explosion discrète dans une musique entre folk et rock. Une exploration de cette branche de la musique typique américaine

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La colère et la tristesse sur ce monde injuste, qui nous échappe, sur lequel on ne peut rien

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Un peu un gros bazar qui mêlent rock, folk blues voir un peu pop. Mais l'album se fraye un chemin dans une sorte de mouvance jeune, presque un peu adolescente

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Sorte de voyage dans tous les genres, sonorités, très typique du rock étasunien. Mais le tout est un peu trop sans saveur, trop sage et un peu convenu sans être horrible. Quelques morceaux sympa (California stars) mais un tout bien trop maigre

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Aaah Beach House. Après plusieurs albums à écouler un peu leur qualité et leur style, ils tentent de changer, moins de guitare, moins d'envolées, plus de synthé et un style plus slowcore. Et au début ça séduit, ça marche plutôt bien. Mais l'ensemble finit par s'embourber et tourner en rond comme une sorte de compil trop longue, beaucoup trop longue plutôt qu'un album même si on croit une seconde que le voyage puisse enfin prendre quand la guitare réapparait soudainement. Mais non le tout est trop statique trop long surtout. Reste de beaux morceaux bien sûr qui trainent. Après je suis peut-être passé à côté mais j'ai eu du mal à le finir honnêtement malgré les promesses d'un renouvellement qui marche très bien à certains moments.

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Plus minimal que ce qu'a pu faire Molina avec Songs Ohia mais c'est ce qui fait aussi la force de l'album. Des chansons plus courtes, plus simple d'une certaine manière mais c'est de cette simplicité, avec un style rock folk bien typé, que vient une certaine fraicheur. Sans oublier le savoir faire de Molina. Un album moins puissant que Ghost Tropic, Farewell Transmission,... de Songs Ohia mais un jolie réussite à écouter sous sa couette

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Toujours très fascinant cette dextérité, cette habilité de Tortoise à emmener l'auditeur dans un voyage dans plein de contrées en quelques minute. Du mathrock, a parfois une sorte de dream pop sans trop de paroles à de l'électro assez minimal. En ayant autant parfois une approche très smooth,, ludique voir un peu dansante et autant une approche beaucoup plus abrupte, mélancolique et parfois austère surtout dans la partie plus électronique tout en ayant aussi un côté solennel à certains moment le tout juste en instrumentales. Une belle découverte encore

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Les heures toujours aussi fantastique, mais je me souvenais moins que la deuxième partie de l'album après le gigantesque morceaux central était tout de même un peu longuet et semble parfois très légèrement en trop après la claque des heures.

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Plus loin de l'electro et des synthés, plus proches du pop rock. Un joli p'tit album avec un Joseph Mount qui s'explore et livre un parcours émotionnel intéressant. Réjouissant sans être transcendant par sa complaisance peut-être

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Toujours aussi fort, toujours aussi porteur. Une énorme zone de turbulence où sont décortiqués les humains, les coeurs, où se mêlent haine, combat et tristesse. A l'école de la poésie on se bat !

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Très cool quand ça embrase totalement la synth pop, vraiment moins bien quand ça amène des guitares électriques dégueulasses mais c'est sympa.