ça a l'air nul mais je suis curieux quand même

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Regretomètre post-visionnage : 4/10

Oui. Oui, c'est très con. En effet. Mais c'est un peu le principe, il me semble ? En fait, le souci, c'est que c'est surtout... assez oubliable. Mouais.

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Regretomètre post-visionnage : 3/10

J'ai vraiment pas envie d'en dire du mal parce que j'adore l'idée que promettait le scénario. Bien sûr, le net s'est excité sur le casting et le taux de mélanine, mais le vrai problème du film est autre, pour moi. Hors de toute considération politique, l'idée avait un potentiel incroyable que son écriture gâche très malencontreusement. La possibilité de raconter des histoires au gré d'un destin familial, où le surnaturel finit par s'ancrer dans le réel par la forces des symboles. Il y avait largement de quoi faire rêver. Au final, on a un peu l'impression de voir un téléfilm en costumes avec de jolis décors et une musique parfois superbe. C'est une bien jolie carte postale, qui ne remplace vraiment pas le voyage qui était promis. Au contraire, même, ça frustre beaucoup. Quel dommage.

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Regretomètre post-visionnage : 2/10

En fait, c'est très mal éclairé. La photo est criarde et sur-exposée. Et il exact que la réalisation ne brise guère des pattes de canetons. Mais en dehors de ça, ça reste une conte comique plutôt choupi, avec une romance très prévisible mais dont se dégagent quelques bons sentiments. Le casting a parfois l'air de bien s'amuser, la maison est jolie comme tout et la musique est chouette. Personnellement, j'aime bien ce genre de fantastique un peu naïf, sur le point de rencontre entre le merveilleux et la vie quotidienne. Je pense que ça ne m'aurait pas déplu en film de Noël quand j'étais petit.

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Regretomètre post-visionnage : 3/10

Ouais, j'ai pas de problème avec la suite non plus. C'est terrible, je sais. Comment ça, j'ai mauvais goût ?

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Regretomètre post-visionnage : 4/10

Un délire bien crétin, qui aurait peut-être mérité un vrai styliste à la réal, histoire de ne pas dépenser tout son petit budget dans le jetpack qui a vraisemblablement servi à capillotracter son scénario vers les confins de la stratosphère.
Notons quand même la scène avec le lion. Une vraie bonne idée, à mon sens.

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Regretomètre post-visionnage : 7/10

Je voulais pas le voir, donc je l'avais pas vu. Et puis finalement, quand on a entamé un marathon morbide avec ma chérie, on s'est fait les X-men. Pas le premier Wolverine, quand même, j'ai déjà donné. Mais du coup, on a regardé celui-là. Que j'avais pas vu. Parce que je voulais pas le voir. Et du coup, bah, j'ai pu vérifier que j'avais eu raison, en fait.

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Regretomètre post-visionnage : 8/10

Premièrement, c'est moche, même pour un film d'animation de seconde zone de la fin des années 2000. Deuxièmement, les chansons sont particulièrement insupportables. Troisièmement, quand un film est bête au point de ne même pas réussir à aligner quelques clichés pour faire tenir son écriture, c'est qu'on a affaire à un truc écrit par des gens retenus en otage dans un sous-sol sans oxygène. Enfin, je suppose.

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Regretomètre post-visionnage : 7/10

Russell Crowe à Tom Cruise : "you're a younger man."

Nan. Il a même deux ans de plus que toi, figure-toi. Mais manifestement, il a eu son mot à dire dans le scénario, LUI. Surprise (ou pas) : c'est mauvais.

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Regretomètre post-visionnage : 6/10

C'est très con, presque pas écrit, souvent mal dirigé, plutôt pas bien joué et globalement très, très dispensable. Je devrais commencer à me méfier de Wynorski, à force de matter ses daubes, mais il faut croire que je mets du temps à apprendre de mes erreurs.

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Regretomètre post-visionnage : 5/10

Je pourrais dire que je me suis bien fait chier mais heureusement il y avait John Saxon qui faisait du poney en slip en peau de bête. L'honneur est sauf. Je crois.

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Regretomètre post-visionnage : 3/10

Soyons honnêtes un instant. Si ce n'était pas un projet pseudo-girl power, ce film aurait sans doute une note un peu plus haute. Pas mirobolante non plus, mais probablement autour de 5 et des brouettes. C'est un blockbuster un peu con qui tient uniquement par l'alchimie plutôt chouette de son cast, par quelques gags peu subtils et deux ou trois scènes de taloche qui ont le mérite de vaguement rythmer l'ensemble. Les actrices ont l'air de bien s'être amusées, ça se ressent et c'est même communicatif si l'on y est sensible. En tant que visionnage de vendredi soir avec des potes et des animaux de compagnies, ça se tient passablement. Bien sûr, ça ne fait pas d'Elizabeth Banks une réalisatrice de talent, mais ça se regarde au moins autant que pas mal de projets daubés confiés à des gens pourtant plus inspirés qu'elle.
P.S.: Je suis une immense groupiasse de Kristen Stewart, qui est à mon humble avis une prodigieuse actrice. Dans le cas présent, elle est à peine à 5% de ses capacités, mais c'est suffisant pour sourire et rigoler dès qu'elle apparait. Combien de têtes d'affiches de Marvel ou Star Wars peuvent en dire autant ?

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Regretomètre post-visionnage : 6/10

C'est dommage. La première partie du film semblait promettre des trucs pas trop cons, que la suite du scénario se fait un plaisir d'ignorer en ricanant salement. Autre problème, les motivations apportées aux personnages ne sont pas du tout assez solides pour pouvoir justifier ce vers quoi l'écriture voudrait aller. Mouais.

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Regretomètre post-visionnage : 9/10

................................................................................................................................................C'est non.

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Regretomètre post-visionnage : 7/10

C'est très moche. Vraiment. Même pour l'époque, c'est très disgracieux. Les décors font toc, la lumière bave systématiquement, les cadrages sont comédiques sans forcément en avoir l'intention et le montage est en roue libre. Ah et aussi, c'est écrit avec le cul.

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Regretomètre post-visionnage : 1/10

Franchement ? Aucun souci. C'est débile ? Ah ben oui. Evidemment. Un film avec des castors zombies qui bouffe des campeurs... Sérieusement. Vous vous attendiez à quoi ? Une conférence sur la métaphysique analytique et le rapport entre identité psychophysique et épiphénoménalisme ? Ah bon ? Ouais, bref, c'est un film avec des castors zombies qui bouffent des campeurs. Voilà.

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Regretomètre post-visionnage : 3/10

C'est... vraiment un gros bordel. Voilà bien un visionnage que je ne conseillerai pas à tout le monde. Pour autant, c'est aussi très singulier, même l'audace des idées est souvent rendue opaque par la bizarrerie de l'exécution. Si vous êtes d'humeur pour un trip hallucinogène sous lombrics, tentez le coup. Oui, je sais, c'est très spécifique, comme mood. Mais c'est littéralement le pitch du film.

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Regretomètre post-visionnage : 6/10

J'ai survécu au visionnage et j'ai trouvé que le tempo comique de certains membres du casting arrivait occasionnellement à sauver quelques meubles de petite taille. Mais je mentirais honteusement si je disais que c'était la meilleure façon d'occuper mon aprem devant Netflix et que je n'ai aucun remord.

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Regretomètre post-visionnage : 5/10

Le film ne sert pas à grand-chose. Le développement des personnages est inepte, le contexte culturel est claqué au sol et la réalisation est à peine passable. Ah si, y'a des yétis en images numériques. C'est rigolo, parfois. Bref, un film parfaitement oubliable et une opportunité manquée de prolonger la trajectoire du deuxième opus, qui reste pour moi le plus agréable de cette trilogie décidément très bancale.

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Regretomètre post-visionnage : 5/10

Beaucoup plus anodin que je n'aurais cru, Barb Wire est un sous-Mad Max avant d'être le nanar turbotronique que j'espérais. Temuera Morrison a l'air d'être en mort cérébrale avérée, et laisse le film lui faire faire ses trucs, comme une grosse marionnette blasée. Les pare-chocs de Pamela sont rendus visible dès les premières seconde du générique d'intro, comme pour évacuer les arguments de vente avant de tenter de proposer un truc vaguement divertissant. Malheureusement, Barb Wire est trop friqué pour être un nanar, mais trop incompétent pour être une bisserie bourrine. Un entre-deux finalement très pénible.

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Regretomètre post-visionnage : 4/10

Comme à peu près tout ce que j'ai pu voir de Neill Blomkamp jusqu'ici, le film est bien moins malin qu'il ne semble le croire, mais l'idée en présence part d'une belle intention. Les visuels ne sont clairement pas dénués d'idées et le casting fait le boulot. Dommage que l'écriture reste un peu superficielle. Au final, la comparaison avec d'autres oeuvres du même genre (les questions de classes sociales dans la SF, c'est pas ce qui manque) serait probablement peu favorable à Elysium. Mais, encore une fois, ça se regarde sans déplaisir pour peu qu'on ajuste ses attentes.

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Regretomètre post-visionnage : 6/10

Le talent contenu dans le casting (à part Rihanna, qui est clairement meilleure chanteuse qu'actrice, et n'est qu'un personnage tertiaire malgré sa présence sur l'affiche) est inversement proportionnel à la qualité du film. Il faudrait vraiment créer un mot pour désigner ce genre de truc.

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Regretomètre post-visionnage : 5/10

Avec Lynch au faîte de mon totem cinéphile personnel, je me considère comme plutôt perméable aux délires fantasmagoriques. Mais rien à faire, ACP reste une daubasse informe (dont Libé et Télérama ont par ailleurs dit du bien, lol). La réalisation et le scénario sont inexistants, l'image est dégueu et la prise de son est un échec criant (littéralement). Rien dans tout cela n'a de sens, sans pour autant jamais parvenir à captiver le spectateur, comme peut par exemple le faire Bertrand Mandico. Nicolas Ker surjoue son personnage de rockeur décrépi (il porte deux cravates) et Arielle Dombasle surjoue son personnage d'artiste perchax. J'en suis ressorti avec l'impression d'être arrivé à la teuf après la distribution de LSD, sans avoir réussi à comprendre l'objet du délire ou le délire de l'objet.
Et pourtant, même si le résultat est en tous points calamiteux, je rechigne un peu à m'en moquer avec cynisme. Après tout, ce film ne raconte rien d'autre que l'amitié étrange entre deux figures étranges d'un microcosme français étrange. Il y a finalement au fond de ce marasme une naïveté qu'il est difficile de fouler du talon sans se sentir un peu malveillant. Le décès de Ker n'y est sans doute pas étranger mais Alien Crystal Palace, à l'image de sa signataire, relève davantage de l'élucubration de pacotille que du bousin infâme à railler grassement. C'est peut-être sa seule qualité évidente, mais elle mérite d'être citée. ACP, c'est une grosse bizarrerie à la fois totalement factice et étrangement sincère. Un peu comme un énorme bijou boursouflé en plastique. On s'arrête devant et on repart aussitôt, sans avoir compris ce que ça foutait là, ou à quoi c'était censé servir. Mais on l'oublie difficilement une fois qu'on l'a vu, c'est certain.

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Regretomètre post-visionnage : 7/10

Curieux à l'annonce du projet, dubitatif à la vue de la bande-annonce et refroidi par les critiques à la sortie du film, j'ai mis un peu de temps à m'y coller. Sans surprise, c'est assez naze. Les personnages sont beaucoup trop nombreux pour leur pertinence réelle. On pourrait probablement obtenir un QI moyen en additionnant leurs scores individuels, ce qui, même à l'aune des standards faiblards de Snyder, dénote une écriture assez inepte. Les comédiens sont d'ailleurs la seule roue de secours du bordel. Dave Bautista arrive à être touchant malgré des dialogues désespérants, Ella Purnell fait de son mieux malgré des dialogues désespérants, Tig Notaro semble s'amuser malgré des dialogues désespérants et Nora Arnezeder est occasionnellement impliquée malgré des dialogues désespérants. Au fait, ai-je précisé que les dialogues sont désespérants ? Le reste est du même acabit. Le rythme du film est pénible à souhait, bien trop étiré et bouffi pour le spectacle qu'il recherche, qui aurait largement gagné à être une série B cradingue à la Ghost of Mars et non un pseudo-commentaire social en carton sur fond de playlist de collégien.

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Regretomètre post-visionnage : 1/10

Non seulement je suis allé le voir en salles, mais j'ai aimé ! Et oui ! Non mais vous croyiez quoi ? Qu'un labyrinthe Kafkaien dans une Europe de conte grinçant où Satan est parfois à votre table au pub du coin, ça me ferait peur ? Que ça me ferait rouler des yeux, grincer des dents et hausser les sourcils jusqu'à les perdre dans mon catogan ? Que, sous prétexte que tout cela ne raconte rien de linéaire et prévisible, j'allais en déduire que ça ne racontait absolument rien et qu'il était impossible d'en dégager du sens ? Que l'atmosphère onirique et l'orfèvrerie du travail sur les ombres allaient me laisser de glace et geler encore un peu plus mon petit cœur racorni de cinéphile péteux et pédant ? Que les performances d'acteurs, dont celle d'une gamine sans aucun dialogue, ne parviendraient pas à me convaincre par leur dénuement quasi-expressionniste ? Ou peut-être pensiez-vous que j'allais bouder mon plaisir devant des images de cinoche comme on en voit bien trop rarement en salles obscures ? Ah ouais ? Et bah vous vous trompiez. Na !

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Regretomètre post-visionnage : 4/10

Voilà bien un film difficile à noter. D'un coté, c'est clairement nanardesque, de l'autre ça tente la comédie crasse sans jamais taper juste. L'écriture est incompétente mais les visuels du film témoignent de budget opulent (37 millions de dollars, putain...). Le résultat est à la fois chaotique, friqué, idiot, bizarre, pas malaisant quand il balance des blagues et bien plus marrant dans des moments qui ne semblent pas essayer de l'être. Ce bordel aura tout de même réussi à ruiner la boite de George Lucas, à plomber les adaptations Marvel pendant 25 ans (les studios ne s'y risqueront plus jusqu'au Spiderman de Raimi en 2002) et à créer Pixar. Oui, car Lucas fut contraint de vendre la division d'animation de son studio pour éponger les dettes. Des années plus tard, le studio deviendra Pixar.

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Regretomètre post-visionnage : 6/10

Même avec des estimations peu flatteuses, je m'attendais à un peu plus de travail sur l'ambiance. La réalisation est inexistante, Adam Sandler est en pilotage automatique (comme souvent) et le timing comique à tout épreuve de Jennifer Aniston est finalement le seul atout un peu charmant à relever dans tout cette affaire.

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Regretomètre post-visionnage : 6/10

Je partais avec pas mal d'indulgence en stock. J'apprécie Floria Sigismondi, qui a non seulement signé un biopic rock potable (The Runaways) mais aussi une palanquée de clips bien chouettes pour Manson ou Bowie, entre autres. Or, ce film est raté. Et pas juste un peu. Certes, la photo est toujours soignée (en même temps, c'est son métier, à Floria) mais rien n'est jamais prenant, menaçant ou même vaguement intriguant. Mackenzie Davis fait ce qu'elle peut. Finn Wolfhard est... visiblement moins motivé.

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Regretomètre post-visionnage : 8/10

Je m'attendais à un blockbuster un peu naïf pour le jeune public, un truc de videoclub un peu cheap mais rigolo, genre Petit Guide de la Chasseuse de Monstres ou Love and Monsters, mais non. C'est un mauvais plagiat de Harry Potter avec un scénario incohérent, des enjeux artificiels et une pseudo-morale sur le bien et le mal qui s'auto-contredit en permanence. Les personnages sont tous plus pénibles les uns que les autres, rien n'a de sens et rien n'est jamais impactant. C'est bête, mal écrit (je sais que c'est basé sur un livre, mais il est possible que ce soit juste mal écrit quand même), joué au minimum syndical et finalement très, très agaçant. J'ai eu l'impression de mater un mauvais film Disney Channel des années 2000. Le jeune public mérite vraiment mieux que ça.

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Regretomètre post-visionnage : 7/10

C'est effectivement bien naze, pas intéressant, visuellement hideux et servi par un cast en roue libre totale. Même sous Xanax, Michel Serrault est l'unique ingrédient presque potable de ce bordel idiot, dont le scénario semble à la fois partir dans tous les sens et tourner en rond.

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Regretomètre post-visionnage : 6/10

C'est bizarre. J'ai presque été indifférent à ce film. Presque. En fait, je pense que j'avais tellement gerbé le précédent (sans m'y attendre, puisque le premier m'avait laissé un souvenir tolérable) que je me préparais à cracher des flammes sur celui-ci comme l'anus du phénix sur l'affiche. Donc forcément, j'ai mis six mois à me motiver pour le voir. Et au final, c'est mauvais. Quelle surprise. J'ai isolé les raisons suivantes :

-Une absence de rythme assez inquiétante pour un blockbuster fantastique.
-Des arcs narratifs rendus totalement inutiles (Queenie aura finalement changé de camp sans jamais que ça produise le moindre enjeu dramatique. Super.).
-Du damage control à l'arrache pour éponger la pisse du film précédent. Sauf que forcément, ça ne suffit pas à redresser la barre, qui ressemble de plus en plus à une spirale infernale (exemple parlant, ce bon Yusuf Kama est toujours aussi superflu)
-Du damage control à l'arrache pour contenir le tombereau de controverses autour de la franchise. Johnny Depp remplacé par Mads Mikkelchou (qui fait du bon boulot avec ce qui lui a été refilé, le pauvre), Ezra Miller... pas remplacé (moi non plus, je ne comprends pas trop) mais bien minimisé au montage, Katherine Waterston réduite à un caméo dérisoire (officiellement à cause de l'incompatibilité de son emploi du temps, mais peut-être aussi parce qu'elle a fermement marqué son opposition à JK Rowling). En effet, ça fait beaucoup.

Bref, Fantastic Beasts troisième du nom est un navire de prix laissé aux mains d'armateurs négligents, et qui prend l'eau de tous les côtés en emportant avec lui un casting pourtant talentueux. Quel gâchis.