C'est l'histoire d'un amour sans amour... ou d'une romance de merde, vous préférez quoi ?

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Le sadomasochiste, c'est connu pour être le parfait élément dans une grande histoire d'amour, n'est-ce pas ? C'est sur, sinon ça n'aurait pas eu son livre et son film qui aura le droit à une nouvelle saga, hein messieurs/dames ?

569 651 467 dollars à travers le monde les gens ! La critique la bien défoncé mais ça a trouvé son public pour avoir une somme aussi scandaleuse pour un film aussi prétentieux et dénué de crédibilité romantique que ça. Je vais pas m'amuser à défoncer Johnson et Dornan parce que : même le duo Dicaprio/Winslet, Fassbender et Cotillard, Chris Pratt et Dallas Howard ou n'importe quel autre duo d'acteur n'aurait pu rendre une étudiante se mordant les lèvres après avoir rencontré un gros connard de première adepte de pratiques douteuses sexuels crédible.

Tout est d'une artificialité consternante entre une Anastasia étudiante et pucelle à en faire rougir Jeanne d'Arc et un Christian Grey tourmenté pour un rien et les produits américain de luxe qu'on voit pendant près de 2 heures. Mettez vous bien ça dans le crâne, c'est le nouveau Twilight pour les 3/ prochaines années.

J'ai beau ne pas être fan de "La vide d'Adèle" ou "Nymhomaniac" dans le genre mais aux moins eux ils sont très honnête et ne prennent pas le public pour une bande d'abruti victime de la mode.

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Là je pense qu'on sera tous d'accord : en plus d'avoir saboté la légende du vampire et du loup-garou, Twilight que ça soit en film ou en livre a clairement expliqué (involontairement) tout ce qu'il ne fallait pas faire pour une bonne histoire d'amour.
La romance entre Bella et Edward se résume ainsi :
- rencontre à l'école avec le cliché de la canon aux cheveux flottant et du beau gosse avec une envie de vomir en la voyant pour la première fois (ça aurait été drôle dans une parodie)
- Edward demande pendant le cours de science : "Alors, t'aimes la pluie ?" (sans commentaire)
- Après avoir demandé à changer de cours, il lâche en passant à côté de Bella : "Faut savoir souffrir"
- Et enfin, après avoir sauvé Bella d'un groupe de voyou et avoir dévoilé son secret qu'il était une boule de disco à croc, ils se mettent ensemble.
Et commence la romance la plus bidon et misérable de ces dernières années.
Le tout entrecoupé de regard plus vide d'émotion et d'intérêt les uns que les autres et de tout ce qui fait d'une romance cliché entre ado une histoire cul cul et bête comme rarement.

Alors je vais la faire simple : vous voulez faire une bonne romance ? FAITES NOUS DES PERSONNAGES ET DONNEZ LEUR UNE PERSONNALITÉ ! Pas des poupées sans âme dont l'un jouée par une des pires comédiennes américaine.

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Quand ton script n'a rien à raconter et qu'au centre : tu évites de mettre une romance entre une archéologue blonde pompé sur le personnage de Laura Dern dans Jurassic Park et Christian Slater avec le charisme d'un caillou qui ne partage que deux scènes entre ces mêmes personnages, la première des retrouvailles qui se finissent en gifle et en fuyant un monstre et la seconde ou ils font les galipettes sous la couette.
Uwe Boll : avec lui, la qualité est assurée... pour ce qui est de rater tout ce qu'il entreprend en croyant pourtant être un génie du septième art.

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Paul W.S. Anderson est un réalisateur de merde, ce qui ne l'empêche pas de vouloir tenter un film sérieux alors qu'il est le principal responsable de la saga nanardesque des Resident Evil adapté du jeu vidéo en question.
Et bien sur, selon lui : une bonne histoire d'amour commence entre un homme bien musclé qui tue un cheval souffrant sous les yeux d'une jolie pucelle de Pompéi, n'est-ce pas ? Notamment quand la nana n'est autre que la jolie Babydoll de "Sucker Punch" mais en mode "Je suis chiante, je dis que ça c'est pas bien et je vais partir pour toujours avec un gladiateur dont je ne connais rien et qui n'aime pas les Pompéiens.".
Je sais pas si le plus ridicule est le fait d'avoir une romance aussi bâclée que ça ou qu'on nous montre juste un beau gosse et une bimbo de l'antiquité comme un couple à la Titanic mais sans le maîtrise ou l'écriture qui va avec les personnages.
L'attirance physique, c'est naturel okay, mais la beauté intérieur et connaître un peu l'autre avant de partir sans prévenir un soir quand on risque d'épouser Jack Bauer en mode "Je suis un dictateur romain et je vous emmerde", c'est mieux non ?

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A la demande de Housecoat, et aussi parce que je n'ai aucune confiance dans une suite directe en vidéo Disney, une présentation d'une romance de merde dans une suite des studios Disney sorti tout droit des chiottes : Disney Toons Studios ! Housecat, c'est pour toi :

"Mulan 2, déjà que le film soit une suite Disney Toon qui n'a même pas l'ambition d'être meilleur que son prédécesseur mais en plus on doit se coltiner le fait que c'est un film pour les fillettes qui voulaient voir Mulan et Shang ensemble parce que Mulan est une femme et que Shang est un beau gosse.
Déjà, la romance entre Mulan et Shang est expédiée vite fait vers la demande en mariage au début alors que la fin du premier film ne laissait qu'une relation amicale avec une attirance mutuelle entre les deux, en plus on ne nous montre ni la demande en mariage, ni la cérémonie de mariage elle-même. En plus, le film n'arrête pas de sur-vendre qu'ils sont différents alors qu'ils ne le sont pas du tout et qu'en plus c'est pour sortir un enjeu inutile qui se résout de manière ultra-expédiée.

Et nous avons l'insigne honneur de d'avoir non pas une romance bâclé, mais 4 romances bâclés, toutes plus vides les unes que les autres.
- Mei tombe amoureuse de Yao après un simple échange de regards (que même un personnage souligne comme illogique d'ailleurs), d'autant que leur romance se limite à Mei regardant les muscles de Yao
- Su tombe amoureuse de Shien Po parce qu'ils aiment la bouffe.
- Ting-Ting tombe amoureuse de Ling parce qu'ils aiment l'humour.
C'EST TOUT !

Et le film essaye désespérément de rendre tout ça crédible en surexploitant bêtement le mot "cœur" comme d'un joker.
Et c'est encore plus insultant quand la conclusion du film se résume à ces quatre romances débiles en oubliant littéralement le véritable enjeu principal qui aurait pu donner de la profondeur à ces romances (sans compter que le film présente les propos de Mulan comme étant la seule chose à suivre au détriment des responsabilités).

Lâchez vos responsabilités : l'amour est plus important même si ça détruira un pays et tuera votre famille. C'est tout ce que le film enseigne."

Sauf que... non, c'est pas aussi affreux que Twilight, et je ne plaisante pas.

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Non content d'être moche bien comme il faut, Steven Johnson s'est cru bon de nous faire croire qu'un aveugle stalkeur et une tueuse à gage qui ressemble plus à une poupée pour ado qui pratique les arts martiaux contre un aveugle devant des enfants pouvaient former un bon couple ? Alors déjà, il faut enfermer le premier, et la seconde, lui apprendre la politesse et lui donner le numéro des flics si elle veut éviter d'être stalkée de nouveau.
Et non, même pour un film de super-héros, être aveugle ça ne permet pas d'identifier les gens sous la flotte quand les gouttes d'eau les touches.

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Michael Bay voulait tenter d'écrire une histoire d'amour et de relater les faits de l'attaque de Pearl Harbor ? Très bonne intention... mais pas comme ça.
Mais parlons d'amour mes chers amis !

On a le droit ici à un triangle amoureux accumulant les répliques et les dialogues biens clichés à en faire rire "Star Wars épisode II : L'attaque des clones" du style :
-"Je t'aimerais toute ma vie."
-"Tu es si belle que ça fait mal."
-"C'est ton nez qui te fait mal."
-"Je crois que c'est mon coeur."

Et histoire de rendre cette romance détestable, en plus d'être chiante et sans saveur, ajoutez-y : un Ben Affleck mou et ultra détestable en mode : "Hey, j'aie une petite amie à qui j'avoue juste à la veille de mon départ que je pars pour la guerre en Angleterre et je lui dis de ne pas venir demain mais je la teste comme une enflure juste pour savoir si elle m'aime quitte à la faire souffrir." Et la fameuse engueulade et dispute physique quand le présumé mort retrouve son meilleur ami casé avec sa copine.

Ok alors, écoute moi bien Michael : QUEL GENRE DE SOLDAT ANNONCERAIS A LA DERNIÈRE MINUTE A SA COPINE QU'IL PART EN GUERRE ET LA FERAIT PLEURER POUR LA TESTER ?

Si tu voulais faire une bonne romance, pourquoi tu n'as fait réagir Rafe de manière responsable et censée ? Au moins ça aurait ajouté de la consistance à ce mec au lieu de le faire passer pour le plus crétin et irresponsable soldat de l'armée de l'air américaine. Après, je parlerais pas du fait que la dispute entre Danny et Rafe est plus bancal et déjà-vu qu'autre chose en plus de rendre les deux mecs saoulant parce qu'à ce moment là, j'avais plus aucun espoir pour ce qui est de l'amour.

Quand on sait pas faire une histoire d'amour lié à un événement historique tragique qu'on raconte n'importe comment, on ne la raconte pas.

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Je l'ai vu quand j'étais qu'un gosse, et ce cher Doug Walker m'a étrangement rappeler que ce film était un énième film d'animation ayant pour but de concurrencer Disney mais sans succès. Et c'est pas plus mal.
Parce que, si ça part bien dans les premières minutes, voir que la romance ici se limite à : "Tu es belle ! C'est tout ce que je souhaitais.", j'hésite entre rire ou me facepalmer en voyant que ce film n'arrive même pas à profiter d'une idée aussi simple que bonne pour créer des relations entre Arthur et Juliette et qu'au final tout se limite à des relations incohérents entre eux et une attirance physique qui arrive soudainement.

Et dire que certains crachent sur Disney en dénonçant la niaiserie de plusieurs romances : eux au moins ils font des efforts pour rendre leurs personnages intéressant et avoir un intérêt mutuel entre eux... pas comme ce truc qui tente de copier une formule qu'il ne maîtrise pas le moins du monde.

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Si il y a bien un problème récurrent ces derniers temps chez Marvel, c'est leur obstination à sortir leurs films trop vite quitte à faire des long-métrage fait à l'arrache niveau scénario.
Et quand tu te retrouves avec un paquet de cliché, y compris en ce qui concerne la romance, y'a de quoi râler franchement, surtout quand tu vois que c'est Evangeline Lily qui se tape encore le rôle de la love interest qui méprise le héros dans un premier temps avant d'entamer très (trop) rapidement une liaison avec lui.
Franchement, entre le fait que Hope qui est le cliché de la fille surprotégée de Hank qui ne peut pas saquer le héros dans un premier temps mais change d'avis après UNE conversation seulement, Scott Lang le stéréotype du voleur qui n'arrive pas à se refaire une vie normale pour au final avoir un destin hors-norme et qu'on voit à des kilomètres qu'ils vont finir ensemble au désarroi de Michael Douglas..
Et alors là je suis désolé mais ce genre de romance : non seulement ça a été mieux fait, mais en plus je commence à en avoir marre.
Les romances clichés de ce genre fait à la va-vite, j'en veux tout simplement pas.

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Alors, très honnêtement, j'apprécie relativement cette épisode de la saga Star Wars, mais même en tant que fan faut bien admettre que la romance entre nos deux tourtereaux dont le futur Vador... juste non quoi !

Sérieusement George, tu étais obligé de nous servir un truc pareil ? Un équivalent space opéra de "La petite maison dans la prairie" accouplé au "Feux de l'amour" avec Anakin Skywalker en crise d'adolescent et des dialogues à la limite du nanard entre Anakin et Padmé ?

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Très sincèrement, si j'apprécie beaucoup cette suite au premier Spider-Man de Sam Raimi, il est étrange de voir à quel point il a négligé la romance en nous offrant un des clichés qui m'exaspère le plus dans l'univers des comics voire du cinéma en général : la femme en détresse sans personnalité en plus d'être chiante.

Et je suis désolé mais c'est exactement ce qu'est Mary-Jane Watson pendant toute cette saga. Et ici, c'est le film ou elle est le plus insupportable : en plus d'être la énième nana en détresse, elle boude littéralement auprès de Peter qui est déjà bien dans la merde à tout gérer ici. Pourquoi ? Parce qu'il n'a pas vu sa pièce de théâtre contrairement à tout ses proches y compris son connard de père qui lui a taxé de l'argent.

Aussi, le fait que Peter se retienne et fasse une tentative aussi cliché que de la poésie pour séduire Mary-Jane qui vient même à râler sans raison juste pour faire chier, ça n'aide pas du tout.

Alors premièrement : faire râler Mary-Jane après Peter qui doit assurer ses études, son job, sa vie de super-héros et les soucis d'argent de Tante May, y'a rien de mieux pour la faire passer pour une connasse. Ensuite, j'aurais pu dire que ce film a eu tendance à m'énerver à force d'en faire trop sur les difficultés quotidiennes de Peter mais un film avec une romance ou le seul moment de satisfaction arrive à la fin ne m'attire simplement pas, surtout si c'est pour une scène aussi débile (aussi drôle soit-elle) que celle ou Mary-Jane court en robe de marié avec le sourire aux lèvres jusqu'à chez Peter.

Encore une fois, faites un vrai personnage et donner lui des vrais raison d'en vouloir à Peter. La version "The Amazing" de Marc Webb est bourré de défauts mais au moins Gwen Stacy a une personnalité appréciable et intéressantes... pas comme cette faire-valoir stéréotypé.

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Là je vais être relativement rapide parce que : j'ai pas grand mal à dire sur ce film "X-Men" si ce n'est qu'à un moment, une romance entre Jean et Logan sort littéralement de nulle part.

Je vous met le décor, Wovelrine est en salle de soin avec Jean Grey, un bon moment après que Wolverine ait tenté de la draguer (pas de problème avec ça), Jean et Logan parlent de Malicia et Wolverine dit soudain : "Tu lui feras comprendre que mon coeur est déjà pris"... pardon? Non mais, Logan, tu nous fais quoi là ? T'en sais même pas assez sur Jean.

Encore si ça se limitait à la draguer comme il l'a fait, d'accord... mais en faire un romantique pendant un éclair d'instant, c'est juste hors-sujet et incohérent en plus d'avoir aucun développement.

Mais bon, ce n'est pas un drame comparé à ceux dont j'ai parlé plus haut.

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Si j'adore et préfère largement le second opus de la saga du Hobbit au premier film, ça ne veut pas dire qu'il n'est pas sans défaut, loin de là.
Et parmi ces défauts se trouve quelque chose dont ce cher Peter n'avait pas fait mention, à savoir : un triangle amoureux entre Legolas, Thauriel et Kili.
Autant avec Legolas, y'a rien de chiant à dire, mais Thauriel et Kili, entre leur première conversation qui est assez étrange en elle-même et leur seconde rencontre ou Kili succombe littéralement au charme d'une Elfe brillante au clair de lune (le cliché suprême du coup de foudre), ça prend du temps pour rien et c'est limite si on ne regarde pas une vision fantasy des feux de l'amour.
Faire une romance aussi culcul et cliché dans un univers aussi génial, c'est osé mais pas dans le bon sens du terme.
C'est pas tellement mieux avec le troisième film, mais bon au moins, les comédiens sont bons et ça sera toujours moins exaspérant que le trio de "Twilight".