Au Fil des bobines : mon cinéma en 2023

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Né en 1571, Michelangelo Merisi, dit Caravage, va révolutionner la peinture italienne du XVIIe siècle par le réalisme de ses toiles et par son usage novateur du clair-obscur, et devenir le plus grand peintre naturaliste de son temps.

Le peintre italien, Michelangelo Merisi da Caravaggio dit Le Caravage (1571-1610), est reconnu comme un « artiste révolutionnaire ». Sa vie turbulente, dissolue, souvent empreinte de scandales dus à son caractère violent (il fera un séjour en prison pour meurtre) lui font fréquenter les tavernes et les bas-fonds des rues la nuit. Beaucoup de ses œuvres s'inspirent d'ailleurs de ces gens du peuple qu'il côtoie. Les personnages qu'il peint dans ses scènes religieuses, mythologiques ou profanes, sont traitées sur le plan pictural avec le même réalisme. Ainsi « La diseuse de bonne aventure » (1594) et « St-Baptiste » (1597-1598), « Bacchus » (1592-1593) et « La mort de la vierge » (1605-1606), « Les musiciens » (1595-1596) et « Ecce Homo » (vers 1606)... sont placés au même rang. C'est la personne qu'il peint et non ce qu'il représente socialement parlant.

(Source : culture.fr)

Un film d'un réalisme parfois excessif, on sent que le cinéaste a fait un travail soigné réalisé avec passion mais presque trop démonstratif alors même qu'on ne voit pratiquement jamais les tableaux du Caravage.
Il semble que Michele Placido ait privilégié les modèles vivants au détriment des peintures, pour bien insister sur le côté rebelle de l'artiste qui représentait Jésus, les saints et les madones en s'inspirant de pauvres hères et de prostituées.

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Sortir de l’atelier et peindre la nature telle qu’elle se présente à nous : c’est ainsi que l’on peut résumer l’impressionnisme. Son plus célèbre représentant, Claude Monet, a de tout temps cherché à rompre avec l’académisme au profit d’une approche novatrice. Ce documentaire met en lumière des lieux qui ont inspiré le peintre, de la gare Saint-Lazare à Argenteuil en passant par Giverny et Rouen.

(Les Docus)

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Marin, vagabond, chercheur d’or, reporter et socialiste, Jack London a incarné l’aventure. Cent ans après sa mort, Michel Viotte retrace son intense parcours à travers un film très documenté.
L'écrivain Jack London (1876-1916) s’est imposé, entre la fin de la conquête de l’Ouest et la Première Guerre mondiale, comme l’une des grandes figures d'une Amérique en passe de devenir la première puissance mondiale.

À la fois témoin et acteur de ses évolutions, l’auteur de Croc-Blanc a incarné cette plongée dans la modernité. Grandi dans la pauvreté à San Francisco, ce fils d’une astrologue peu aimante, adopté par son époux John London, a travaillé dès 14 ans. Le jeune prolétaire et futur socialiste dénoncera plus tard les dérives du capitalisme. Mais le large appelle cet aventurier dans l’âme. Marin et pilleur d’huîtres, il devient chercheur d’or dans le grand Nord lors de la ruée de 1897.

Des expériences qui lui fourniront sa matière littéraire, la vie et l’œuvre de Jack London étant indissociables. Devenu grand reporter et photographe, il couvre la guerre russo-japonaise, le tremblement de terre de San Francisco de 1906 ou la révolution mexicaine, avant d’explorer, à bord de son voilier Snark, les archipels des mers du Sud. Sa mort prématurée à 40 ans laissera cependant son rêve ultime de rancher californien inachevé.
(Fiche Arte)

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La vie clandestine d’une jeune juive d’origine allemande, Anne Frank, entre juin 1942 et août 1944, cachée dans un appartement secret aménagé dans l’annexe d’une entreprise d’Amsterdam, en compagnie de ses parents et de sa sœur ainsi que quatre autres personnes.

Excellente interprétation D'Ellie Kendrick dans le rôle d'Anne Franck : un téléfilm qui respecte bien l'esprit du Journal de la jeune fille.

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1870. Après un long séjour en Suisse pour des raisons de santé, le tendre et idéaliste prince Lev Nikolaïevitch Mychkine (Gérard Philippe) retourne à Saint-Pétersbourg. Sans ressources, il se rend chez le général Epantchine, son seul parent. Vite écoeuré par l’hypocrisie de la haute société russe, le prince tente d’empêcher la belle Anastasia (Edwige Feuillère) de se perdre aux mains du vil marchand Rogojine.
Qui de l’idiot ou du voleur gagnera son coeur ?

Avec : Gérard Philippe, Edwige Feuillère, Lucien Coëdel et Marguerite Moreno
D’après le roman de Fedor Dostoïevski

Une fable magnifique sur la lutte entre la bonté, parfois naïve, et la corruption d’un monde fielleux, dans ce premier film de Georges Lampin, lui-même d’origine russe. Le film qui lança la carrière de Gérard Philippe.
(Fiche cinéma)

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Dominique Pinon et ses "J'aime" et "J'aime pas" : très drôle !

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Le village de Saint-Luc, en Valais. Pierre Amsler, syndic et patron de la scierie locale, vient de perdre sa femme. Tandis que son fils Jean, 10 ans, n’accepte pas la disparition de sa mère, Amsler songe à se remarier avec une jeune veuve, elle-même mère 
d’une fillette…

Invité par la société lausannoise Mundus-Film, 
le renommé cinéaste belge Jacques Feyder réalise en Valais 
un drame tout en finesse, qui reste un des chefs-d’œuvre du cinéma muet et un film magnifique sur l’enfance. Loin de tout folklore, évitant avec maestria les épanchements sentimentaux, Feyder se focalise sur les conflits psychologiques complexes des enfants. Sa direction d’acteurs d’une modernité stupéfiante, l’extrême sensibilité de son approche et des images chargées d’une poésie âpre rendent le film bouleversant.
(Filmingo)

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Par deux fois, Lord Bracondale sauve la vie de Theodora Fitzgerald. Alors forcément, ils tombent amoureux.
Mais entre les deux sauvetages, elle a épousé un riche homme d'affaires, riche et âgé.
Ils doivent alors choisir entre l'amour et le devoir.

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Cette fable humaniste et bouleversante, adaptée du chef-d’œuvre de Kurosawa, raconte comment un homme ordinaire va découvrir le sens extraordinaire de la vie.

Londres remplace Tokyo mais la période est la même, celle de l’immédiate après-guerre. Le protagoniste, un parfait gentleman, est interprété par Bill Nighy, (dont tout le monde connaît le visage mais pas forcément le nom, Il interprète ici un fonctionnaire chevronné, rouage impuissant dans le système administratif de la capitale anglaise qui doit se reconstruire après le blitz. Sa vie morne va cesser le jour où on lui diagnostique une maladie grave. Rejetant son quotidien routinier, Williams va alors se dépasser et enfin vivre pleinement sa vie. (FIP)

Un très beau remake de Ukiru interprété avec une grande classe par Bill Nighy dans le rôle-titre.

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La veuve Helen Gordon (Ida Lupino) engage Howard Wilton (Robert Ryan) pour faire des petits boulots autour de son grand manoir victorien. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Wilton est en fait un schizophrène meurtrier sujet à de violentes pertes de connaissance. Bien qu'il n'en ait aucun souvenir, Wilton a tué son dernier employeur, et quand son emprise sur sa santé mentale commence à lui échapper alors qu'il travaillait chez Helen, elle doit réfléchir pour le garder calme et rationnel jusqu'à ce qu'elle puisse lui échapper. à la maison et obtenir de l'aide.

Un certain suspense qui ne laisse pas indifférent.

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Premier film du Pakistanais Saim Sadiq avec Haidern incarné par Ali Junejo, vit à Lahore avec son épouse, dans la maison familiale où tout le monde cohabite sous l'autorité d'un patriarche qui ordonne à Haider non seulement de devenir père, mais aussi de trouver du boulot et puis de savoir égorger une chèvre, d'être un homme, un vrai.

Et le boulot Haider, le déniche, mais dans un cabaret où il tombe vite amoureux de la magnétique danseuse Biba qui est jouée par Alina Khan, or Biba est une femme trans.

Ce film, qui ose briser un tabou dans une société ultra patriarcale, a reçu à Cannes le prix du jury "Un certain regard" ainsi que la Queer Palm. Ajoutons que la réalisation est d'une délicatesse et en même temps d'une puissance rare. Titre hautement symbolique et métaphorique puisque "Joyland", c'est aussi le nom du parc d'attraction qui se trouve à Lahore.
(d'après Jérôme Garcin)

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Un glissement de terrain survenu à la suite d’une déforestation illégale dans les Carpates, un village de Roms enseveli et des désaccords lors de la restitution des droits de propriété de zones forestières autrefois annexées par l’État dressent le décor de cette fiction ancrée dans l’univers postsoviétique des pays de l’Est. Un tourbillon de détournements d’argent, de violences et d’histoires mafieuses, qui mêle traumatismes du passé et désillusions du présent, sur fond de désastres écologiques dus à la malfaisance humaine. (Fiche du film)

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La vie sauvage des Alpes

Une montagne et ses glaciers étincelants, des parois vertigineuses, des vallées suspendues majestueuses et tout là-haut un petit point avec deux gigantesques cornes. Bienvenue dans l’univers du bouquetin.

Que savons-nous de lui ?
Convoité, dès le premier jour de sa vie par l’aigle et le renard, il apprendra à vivre avec. Avant de devenir le dominant de sa harde, il surmontera bien des tempêtes et partagera aussi son territoire avec les chamois, marmottes, loups, lièvres variables...
(Film Lapied : cinéma de montagne)

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1940. Lors de la bataille d'Angleterre, le soldat allemand Franz Von Werra est arrêté par les anglais. Interrogé, il réussit à ne donner aucun renseignement et parie même avec un officier qu'il s'évadera. Enfermé dans un camp, il parvient à s'évader douze jours après son arrivée. Repris, il tente à nouveau de fuir...

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Une jeune danseuse se découvre atteinte de polio... Dans ce puissant mélodrame, Ida Lupino explore avec passion les subtilités de la psyché humaine en même temps que le mirage du rêve américain.

Dans le sillage direct d’Avant de t’aimer (Not Wanted), Ida Lupino s’attaque à une thématique toute personnelle ayant elle-même souffert de la polio, et offre au travers d’éblouissants numéros de danse et de séduction, une réflexion sur la permanence de l’amour et la liberté, dans une nation qui échoue à tenir ses promesses.

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Le docteur Lloyd Clayton, médecin d'une petite ville, a secrètement assassiné son frère jumeau Elwyn en raison des implications dans des pratiques occultes sataniques de ce dernier. Mais Elwyn revient à la vie, ressuscité sous forme d'un vampire, et commence à assassiner les villageois en les vidant de leur sang. La seule façon pour le docteur Lloyd Clayton d'aider les habitants, c'est de tuer à nouveau son frère Elwyn. Le temps presse car la créature de la nuit tente de vampiriser sa propre nièce, Gayle... (Fiche du film)

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Au pôle Nord, le compte à rebours a commencé : le réchauffement climatique s'accélère. Il y est désormais quatre fois plus rapide que sur le reste de la planète. En grande partie encore inaccessible et désert, l'Arctique reste toujours un refuge pour les ours, les baleines, les morses et les troupeaux de rennes, même si le permafrost dégèle. Au Spitzberg, l'ourse polaire Misha peut encore élever sa fille Flocke. Mais sur la banquise qui rétrécit, la chasse aux proies devient de plus en plus difficile. Des chercheurs ont équipé Misha de traceurs GPS qui aident à documenter ses longs trajets à la recherche de nourriture.
(Fiche du documentaire)

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L'ascension sociale de Jeanne, apprentie modiste, qui devient la maitresse de Louis XV puis sera victime de la Révolution.

« Projeté à New York sous le titre Passion, La Du Barry fit sensation, de Pola Negri une star, de Lubitsch un génie cinématographique, et força le blocus qu'avaient essayé d'établir contre le film allemand les industries française, anglaise, italienne et américaine, inquiètes d'un concurrent éventuel. »

(Fiche de la cinémathèque française)

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Chronique sociale d’une émouvante justesse, Les fleurs amères marche sur le fil entre le documentaire et la fiction, pour montrer un aspect sciemment ignoré de l’immigration chinoise.

Lina, une jeune femme ambitieuse, laisse son mari et son fils en Chine pour partir à Paris afin de leur assurer un avenir meilleur. Mais une fois en Europe rien ne se passe comme prévu et elle s’enferme dans un monde de mensonges pour ne pas abandonner son rêve.
(À voir à lire)

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Neil Villard, pisteur naturaliste de 36 ans, est un passionné du monde sauvage qu’il arpente chaque jour chez lui, quelque part dans le Jura suisse, à la recherche du plus grand félin d’Europe : le lynx boréal. Cet animal, discret et forestier, est aussi méconnu du grand public qu’il est difficile à observer.

Apprendre à le pister a demandé à Neil d’intenses et nombreuses années de terrain, qui lui permettent aujourd’hui de l’apercevoir régulièrement, mais aussi de suivre et d'interpréter finement les traces, empreintes et comportements de l’animal.

Ce prédateur exterminé au siècle dernier en Europe occidentale y a été réintroduit dans les années 70, mais l’espèce peine à reconquérir ses anciens territoires.
(Fiche du documentaire)

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L'acteur Lester Blaine épouse Myra Hudson, une riche dramaturge, mais continue à entretenir une liaison avec la sensuelle Irene Neves. Lester apprend bientôt que le nouveau testament de sa femme prévoit qu'il touche après sa mort une rente de dix mille dollars par an à condition qu'il ne se remarie pas. Irene lui suggère alors de supprimer Myra avant que son testament ne devienne valide. Les deux amants ignorent qu'un magnétophone enregistre par hasard leur conversation.
(Fiche du film)
Bon film noir avec des plans marquants, porté par l'excellente Joan Crawford.

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Une belle histoire portée au cinéma, celle des sœurs Fettouma et Zahia Ziouani, devenues violoncelliste et cheffe d’orchestre. On découvre sur grand écran leur parcours d'exception dans la France des années 90.

Divertimento, c'est aussi le nom de l’Orchestre symphonique et de l'académie de musique créée par Zahia Ziouani qui aujourd'hui encore transmet, partage et démocratise la musique classique.
(Fiche du film)
Beaucoup de bons sentiments dans un joli film qui revigore, interprété avec conviction et fraîcheur.

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La dualité blonde/brune, ténèbres/lumières et vice/vertu s’illustre dans le triangle amoureux formé par l’avocat Kean déchiré entre son épouse Gay (Ann Todd) et Mrs. Paradine. Nous découvrons Mrs. Paradine en ouverture dans les clairs-obscurs de sa demeure où elle joue du piano en robe noire ; la fascination et le mystère qu’elle dégage s’amorcent dans un mouvement de caméra saisissant un visage faussement paisible et troublé par un regard incertain entre bonté et folie. A l’inverse, Gay apparaît dans un décor domestique lumineux au blanc dominant, à l’image de sa blondeur « pure » et de ses tenues classiques. L’érotisme, le désir et la manipulation irriguent les rencontres pourtant chastes entre Keane et Mrs. Paradine en prison, quand la tendresse du couple Keane/Gay paraît bien timorée alors que plus tactile. Hitchcock renoue d’ailleurs avec l’obsession amoureuse purement formelle de Rebecca le temps d’une scène magnifique où Kean visite la maison de campagne des Paradine et se trouve comme hypnotisé dans la chambre de Mrs. Paradine dont la personnalité nimbe les lieux.
(DVDclassik)

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Londres 1888 : alors que Jack l’éventreur vient de commettre son troisième meurtre, M. Slade s’installe chez l'oncle et la tante de Lily, une belle actrice de cabaret courtisée par un inspecteur de police de Scotland Yard qui enquête sur les meurtres. Slade est un étrange locataire qui fascine dangereusement Lily et qui éveille les soupçons de sa tante.

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Carole et Richard sont au bord du gouffre. Escroqués par leur conseiller fiscal, ils ont dû liquider leur société et leur maison pour éponger une partie de leurs dettes. Défendus par un avocat incompétent, ils doivent payer les dépenses de leur procès perdu. Ils squattent alors le T4 que les parents de Richard louent l'été. Englué dans ses déboires, le couple vacille, lorsque par le plus grand des hasards, un vieil ami réapparaît et leur propose une solution susceptible de les renflouer.

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Le film raconte les amours secrètes de Napoléon et de Marie, en Pologne, en Prusse, à Paris. Une petite scène intime où Marie aide l'empereur à se raser montre au mieux leur belle intimité. La fin sèchement mélodramatique insiste sur la beauté de cette passion exceptionnelle.

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Jacquier, un marchand ambulant, trouve dans une forêt le corps d'une fillette. Il révèle sa découverte à la police, qui le croit coupable. Seul le commissaire Matthäi est persuadé de son innocence malgré les indices qui jouent en sa défaveur et deux crimes non élucidés dont tout porte à croire qu'ils sont du même auteur...

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Récemment arrivé à Londres, un jeune diplomate américain loue un appartement dont la propriétaire est une ravissante Américaine. Le lendemain, il apprend qu'elle est suspectée d'avoir tué son mari... Dans L'Inquiétante dame en noir, le film de "possession trouble" se transforme peu à peu dans sa seconde moitié en course poursuite loufoque, ce qui gâche, d'après moi, le mystère et le charme du film.

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Rose Miller est une jeune femme qui retourne vivre dans sa ville natale dans le Dakota du Sud, pour s'occuper de sa mère malade. Elle finit par tomber amoureuse d'un homme sourd et doit décider si elle a le courage de suivre son cœur. Plus que l'histoire de Rose, ce film nous emmène dans une rétrospective du rôle des femmes aux États-Unis des années 50. En même temps il nous fait penser comment les personnes différentes peuvent apprendre à communiquer avec les autres er vice-versa.

Une grande délicatesse et de finesse dans ce film : à découvrir;

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L’histoire, qui se déroule presque en huis-clos, se concentre avant tout sur la poignée de jours durant laquelle deux équipes de voleurs, chacune dirigée par un haut dignitaire de l’empire, rivalisent d’ingéniosité pour dérober un parchemin réputé inestimable. En parallèle, le monastère s’agite à l’heure de la succession du bonze supérieur, poste convoité par trois moines ambitieux (dont deux ont prêté alliance avec les voleurs), mais aussi à la venue sur les lieux d’un mystérieux prisonnier qui se dit accusé à tort.

Huit ans après A Touch of Zen, film capital mais aussi œuvre de transition qui ménageait encore le chaud et le froid entre les impératifs commerciaux des premiers films de King Hu pour la Shaw Brothers (L’Hirondelle d’or et Dragon Gate Inn) et la veine plus expérimentale qu’il sera amené à explorer, Raining in the Mountain livre une version autrement plus épurée du wu xia, où la remarquable concision du scénario est entièrement dévolue au respect d’une unité de lieu, de temps et d’action. D’un film à l’autre, Hu pose finalement la même question, appelée à gouverner l’ensemble de son cinéma : comment les images peuvent-elles rendre compte du principe spirituel qui régit le cosmos ? (Critikat)