Artistes vus en 2015 qui méritent d'être listés et critiqués !

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SensCritique n'étant pas le world wide web compacté, certains artistes sont ici introuvables mais méritent néanmoins d'être cités, c'est pourquoi j'utiliserai cet espace de libre parole qu'est "My Worlds" de Justin Bieber, histoire qu'il serve à quelque chose:

OSICA: 19 juin à la Cafétéria du Trianon. (Ressenti après l'avis du Prince Harry ici plus bas).

AnD: vu au Fuse le 30 juin 2015. Aller au Fuse un mardi c'était pas gagné, surtout après le week-end alcoolisé qui venait de se dérouler. Prévu pour jouer 3H, le pauvre duo a du écourter son set pour cause de voisins connards. Les 2h15 jouées furent d'une intensité incroyable et vu le seuil de violence atteint, même 5h de plus n'aurait pas permis de dépasser ce stade. C'était massif les mecs. Bonne soirée.

Vandal: vu à Dour Festival 2015, le Lundi matin 20 juillet 2015.

La Jungle: vu au Micro Festival, le Vendredi 7 Août 2015.

Awesome Tapes From Africa: Vu au Micro Festival, le Vendredi 7 Août 2015.

Mambo: Vu au Micro Festival, le Samedi 8 Août 2015.

The Glücks: Vu au Micro Festival, le Samedi 8 Août 2015.

(D O L C H): Vu au METAL MEAN FESTIVAL, le samedi 22 Août 2015.

Umungus: Vu chez Piet du Congo, le Samedi 29 Août 2015.

OLDD WVRMS: Vu chez Piet du Congo, le Samedi 29 Août 2015.

Gast Bouchet & Nadine Hilbert with Stephen O'Malley ""Tempestarii": Vu au Bozar Electronic Arts Festival 2015, le 9 Octobre 2015.

Aymeric de Tapol: Vu au Bozar Electronic Arts Festival 2015, le 9 Octobre 2015.

Icon Template: Vu au Bozar Electronic Arts Festival 2015, le 9 Octobre 2015.

Herman Kolgen: Vu au BAM Festival 2015 de Liège, le 22 Octobre 2015.

The Acid Mercenaries: Vu au club La Vilaine le 23 Octobre 2015.

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Vu au Fuse le 13 Février. Ben Ufo nous a rappelé qu'il est encore possible en 2015 d'être DJ et talentueux.

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Vu au Fuse le 13 Février. Un set moins percutant que son travail en studio. J'ai mis du temps à m'imprégner de sa performance, je m'attendais à un set déstructuré au même titre que son album, album qui malgré tout à tendance à me laisser sur ma faim, au final comme la performance.
Endéans le fait que j'attendais autre chose venant d'Objekt, l'ensemble proposé était cohérent et non dépourvu d'une texture auditive stimulante.

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Vu à l'Atelier Rock le 3 Avril avec Mont-Doré qui n'ont pas la chance d'être répertorié sur ce site, mais qui doivent être cités !
Le concept organisé par Club Plasma part d'une bonne intention: amener en Wallonie les groupes qui ont le mieux marchés en Flandre et vice-versa. Sauf que la Wallonie ce n'est pas la Flandre et le public de l'Atelier Rock est particulièrement fermé aux sonorités incongrues.
Malheureusement ce n'est pas toujours possible de se taper 200 bornes pour aller voir un concert chez mes amis éclectiques flamands, j'espère dès lors que le concept de Club Plasma persistera, même si je suis seul à prendre un pied d'enfer face à des groupes comme Raketkanon qui se donnent jusqu'à ce que le bruit vienne limer les os quasi apparent du charismatique leader Gantois.
(Ce n'est pas tous les jours qu'un groupe propose de faire un "touche touche hauteur" avec son public…)

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Vu au Durbuy Rock le 10 Avril.
Lorsque je découvre le line up d'un festival susceptible de m'intéresser, j'écoute au moins un morceau de chacun des groupes présents, à première vue par rapport à ce que je connaissais, c'était le Jour 2 qui m'intéressait, puis je suis tombé sur SubRosa, j'ai envoyer chier le jour 2 et je n'avais plus d'yeux que pour ce futur concert du jour 1.
L'affiche du festival c'est peu à peu peaufinée et des noms sont tombés pour ce 10 avril: Thou, Enthroned (malheureusement annulés en dernière minute), Satyricon, Eyehategod… J'étais convaincu de mon choix, je n'allais pas claquer 40 boules uniquement pour SubRosa.
Au vu de la gifle que j'ai reçu, je n'aurai pas regretté de débourser mon argent juste pour eux.
La puissance du "More Constant Than the Gods" était présente, cet espèce de bordel d'ondes de violons, de distorsions, de saturations, les crash du batteur qui transpercent l'ensemble et par dessus la voix dantesque de Rebecca VERNON qui d'un regard tant timide qu'émerveillé sous une chevelure rouge, vient te chuchoter que ce bordel est agréablement doux et réparateur.
SubRosa, merci.
Malgré tout, deux bémols:
- Le son du Durbuy Rock reste bien trop peu raffiné pour un groupe si soigné.
- Et bordel SubRosa, pourquoi vous n'aviez pas prévu des Tee Shirts Small pour homme… ya pas que des vikings de 130 kilos en festival de Metal.

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Vu au Durbuy Rock le 10 Avril.
Au même titre que SubRosa, c'est grâce au line up du jour 1 de ce grand cru que j'ai découvert Thou.
Encore sous le charme de SubRosa, il fallait bien digérer et passer à autre chose. Ici les mélodies pesantes et cette voix qui vient te chuchoter que ce bordel est doux et merveilleux n'existe plus. Thou c'est le Sludge à son paroxysme, c'est lourd, lent, grave et vraiment à l'opposé d'une quelconque envie de proposer un show visuel, voir même préparé. Et pourtant, en faut il plus ? Les mecs débarquent avec des instruments dépourvus de tout folklore, juste le nécessaire pour accompagner les hurlements de Bryan Funck à la mine dépitée, enveloppé dans son manteau d'inuit. C'est d'une lenteur incroyable mais l'intensité partagée provoque des montées de dopamines tellement intenses qu'on a envie d'hurler avec eux et de bondir dans tous les sens, n'en ayant rien à foutre d'un quelconque rythme.
Thou c'était 1 heure de gras auditif, merci à vous, m'ayant permis d'oublier SubRosa un moment !

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Vu au Durbuy Rock le 10 Avril.
Le Durbuy Rock ce sont deux scènes et les concerts ne se chevauchent pas, ayant déjà mangé, il fallait bien combler le vide, c'est donc poussé par la persuasion que ce groupe est bon que je me suis placé au centre de la foule pour m'en imprégner au mieux et je ne le regrette pas. Satyricon s'ancrait parfaitement au milieu de ce line up particulièrement axé sludge, black metal et ce sont deux genres qui s'accouplent parfaitement. J'accorde une grande importance à l'enveloppe du black metal, au rendu sonore cherché, à la manière d'apporter les cris, la lourdeur, les mélodies, l'image et Satyricon m'ont globalement convaincu. Il y a beau y avoir un côté "musique de stade" ça n'empiète pas sur les escapades alternatives relativement longues du groupe, qui n'hésite pas à partir dans un semblant d'improvisations que ce soit pour le batteur, les cordes ou le claviériste malheureusement un peu en retrait. Les morceaux sont donc relativement longs et oscillant parfaitement entre un heavy metal très chanté, mélodique et des apartés grandioses soutenue par un batteur qui te fusille de basse à coups de double-pédale.
Satyricon c'était donc la bonne surprise du jour.

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Vu au Durbuy Rock le 10 Avril.
Quelques minutes avant le début du show, le stress est palpable. Enthroned que j'attendais comme un gosse, qui précédaient Eyehategod furent annulés, désormais il est 1h10, Eyehategod sont déjà en retard de 10 minutes et aucun élément distinctif sur scène, ne semble signaler leur présence. Mais après un bon quart d'heure de retard, débarque le remplaçant de feu Joey LaCaze, précédent batteur du groupe, ainsi que l'élégant Mike Williams. Du moins, élégant dans son genre. Être la tête centrale d'un groupe de cette envergure depuis 1988 et ne jamais être passé à la trappe pour divers déboires, c'est la grande classe, surtout quand on l'expose de la sorte: Mike Williams c'est un punk qui n'en a rien à battre et qui hurle gaiement sur ce sludge quasi inventé par son groupe lui même et il compte bien le prouver durant l'heure qui lui est consacrée. En effet Mr Williams commence à s'impatienter, il se tient debout depuis 10 minutes derrière son micro, mais le concert ne débute pas, alors il nous offre quelques pas de danses ridicules, 45 molards (et c'est pas près de s'arrêter), il pousse la chansonnette, se marre, boit un coup, les lumières s'estompent, le concert débute. Grosses disto, le groupe joue le truc le plus bruyant et le plus gras qu'il possède pour introduire, Mike Williams crache puis hurle directement les textes de "Agitation! Propaganda!", le ton est donné, le groupe entame par le premier morceau de leur dernier album, ils soulignent qu'ils sont toujours bien vivants, pionniers universels du Sludge, du groove on va en avoir, la salle n'est plus qu'à moitié remplie, parfait ça nous laisse de la place pour sautiller gaiement.
Eyehategod c'est un groupe de papy qui a la classe que peu de vieux punks parviennent à garder, ils font du sludge, proposent rien de bien neuf depuis 10 ans, mais ils sont efficaces et quel bonheur d'être face à une légende si bien conservée pour clôturer cette journée remarquable au Durbuy Rock.

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Vu à la Péniche Inside Out le 15 Avril.

La soirée commençait en puissance avec 2 groupes belges dont un régional de Liège: Deuil.
Mais c'est Alto Cargo qui entame la croisière musicale. Le chanteur se déhanche follement, c'est presque oriental, musicalement pas vraiment, mais je comprend parfaitement cet envoûtement, certainement porté par les mélodies dissonantes du guitariste mélodique qui use et abuse de sa pédale à effet. Le groupe voyage entre post-rock et des montées virant rapidement à des explosions doom metal. Le chant est mis en valeur, suivant l'orientation musicale du groupe, le hurlement est aussi puissant que la lourdeur de la basse, le chanteur se veut très proche du public et se laisse envahir par ses émotions, nous livrant avec son groupe un set court mais extrêmement efficace pour entamer cette soirée.

Le deuxième groupe à venir nous gifler c'est Deuil. Le groove stoner rock qu'on retrouvait chez Alto Cargo n'est plus. La lourdeur prime, c'est grinçant à souhait, le chanteur me rappelle les rituels d'AmenRa, très personnels et douloureux, l'attente en moins, Deuil n'y vont pas par le dos de la cuillère et t'as vraiment l'impression qu'ils vont t'arracher les yeux avec cette cuillère. Techniquement le chanteur m'a vraiment foutu sur le cul et ce fût une excellente surprise.

Vient l'heure de Céleste:
Être plongé dans le noir complet durant les concerts d'Autechre, c'est faiblard à côté de la sensation de vide que procure Celeste par ses éclairages. Lorsque j'étais face à Autechre, il manquait tout de même quelque chose en plus de l'obscurité pour soutenir leur musique, d'autant plus qu'une salle n'est jamais pleinement plongée dans le noir.
Avec Celeste la sensation de vide autour de moi et d'uniformité avec la musique était palpable. Une sorte de lampe rouge de vélo clignotante sur chacun des membres, par moment des stroboscopes dépassants amplement les 10 secondes autorisées sous le seuil des risques de crises d'épilepsies, un spot jaune très estompé éclairait par moment le public et un édredon de fumigène incessant propageait cet éclairage autour de la foule, résultant une énorme masse de fumée colorée empêchant de voir à plus d'un mètre. La musique de Céleste parfaitement représentée par une qualité son au top s'accouplait forcément bien avec l'ambiance générale de notre chère péniche qui ne sera bientôt plus qu'un vague souvenir. Des amateurs pour la racheter ? :D

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Vu à la Péniche Inside Out le 15 Avril avec Celeste et Alto Cargo (voir ajout précédent traitant de Céleste et Alto Cargo)

(…) Le deuxième groupe à venir nous gifler c'est Deuil. Le groove stoner rock qu'on retrouvait chez Alto Cargo n'est plus. La lourdeur prime, c'est grinçant à souhait, le chanteur me rappelle les rituels d'AmenRa, très personnels et douloureux, l'attente en moins, Deuil n'y vont pas par le dos de la cuillère et t'as vraiment l'impression qu'ils vont t'arracher les yeux avec cette cuillère. Techniquement le chanteur m'a vraiment foutu sur le cul et ce fût une excellente surprise. (…)

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Vu à la Caserne Fonck le 17 Avril.
"C.U. & La Superette présentent NOT FOUND 404" Il n'en faut pas d'avantage pour annoncer les couleurs arc-en-ciel de training 80's et les moustaches/mulets qui combleront cet espace. La déco est en adéquation avec l'ensemble, jeu Pac Man géant, IBM PC géant, des confettis, des bandes aluminium (ça doit porter un nom, j'ignore lequel), des vieux PC entassés, mais surtout, de la bière Vedett et ça c'est rarissime!
Le son est à vomir, rien ne saisi ton corps, les basses te passent par dessus la tête, mais le public semble s'en contre foutre, on va faire de même, puis on le sait que personne n'est ici pour la musique… Je ferai donc abstraction du reste de l'affiche, d'autant plus qu'on a loupé la première demi heure de Rich Aucoin, néanmoins ce que j'ai vu était dément et faire du Parachute en buvant une bière c'est dignement belge.

Bref, 1h du mat, Salam Aleykoum explose, les geeks de Salut C'est Cool débarquent par la fosse dans un cheval de Troie énorme, obligeant la foule à se compresser sur les côtés, c'est génial, des gens dansent dans le cheval de Troie porté par un transpalette, moi ça me fait marrer. Les hostilités commencent, c'est le foutoir au milieu, allons au milieu, les gens s'aiment, boivent, sautent, c'est le bordel absolu et tout n'est qu'amour et bonheur. Salut c'est Cool c'est l'exhausteur des maux d'une société foutue qui ne peut s'empêcher de rester heureuse, du moins mon entourage semble capable d'être heureux.

Pour être un brin critique, j'espère que ce groupe bourré d'optimisme ne prendra pas la grosse tête, les ayant vu quelques mois auparavant, je les ai trouvé plus distant, plus axé sur leur "prestation" scénique que sur leur show habituellement participatif. Pas de fruits partagés avec la foule, de danse du crabe au milieu des gens, le groupe ne passe plus la moitié de son temps dans le public. Mais ça ne les empêchera pas de foutre un bordel monstre, de permettre au public de festoyer en communion, une dose de joie de décompte de nouvel an qui aura duré près d'1h45, malheureusement sans la présence de l'atypique James Darle mais d'un Vadim, lui très proche de la foule.

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Au Reflektor le 16 Mai 2015.

Est-ce vraiment nécessaire de réécrire l'évidence concernant la qualité des concerts de Swans ?
Le groupe a joué près de 3 heures et Christoph Hahn a certainement tué des gens avant de jouer, où du moins s'en impatientait, ça se sentait dans ses vas-et-viens incessants de mâchoire.
Tous ont une classe incarnée, des plus récents musiciens aux résistants, M. Gira sait choisir ses musiciens et putain cette générosité, cette violence.
Non grand connaisseur de l'ensemble de la discographie (chargée) de Swans, j'ai été agréablement surpris de cette vague Noise, drone, stoner, massive à souhait, pourtant très structurée et épurée sur ce dernier album. Je pense que le public venu en nombre n'était pas déçu.
Ce concert je m'en souviendrai, c'est une évidence, certainement un des plus palpitant.

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Vu à De Klinker à Aarschot, le 27 Mai.

Découvert en 2011 avec leur 2e album "Somewhere At The Bottom Of The River Between Vega And Altair" (2008).
La Dispute est le 11e groupe que j'écoute le plus depuis 2009 (Merci Last Fm et son scrobbler) inutile d'en dire plus sur mon enthousiasme à l'idée de les voir et du niveau élevé d'une probable déception.
Comme bon nombre de groupe vaguant dans les limbes du post-hardcore et du punk, jouer ne serait-ce qu'une heure pleine est certainement trop demandé. 57 petites minutes de concert pour 4 ans d'attente et 2 heures de route c'est un peu décevant.
Deuxième point négatif: Le son de cette salle est vraiment pas génial mais on a vu pire.
3e point négatif: Ceci est une opinion et n'influe en rien mon jugement sur la qualité de leur set, mais "Somewhere At The(…)" est certainement un des plus grands album des 2000s et n'en retenir que "The Last Lost Continent" (une clôture à me péter les veines sous la pression d'adrénaline que me provoque ce morceau), c'est décevant. Ok, le groupe évolue, n'est peut-être plus en phase avec cette époque, mais fallait pas sortir cette mine d'or au début de votre carrière :-D !

Comme il en était question pour Raketkanon, ce n'est pas toujours facile d'aller en Flandre. Cette fois j'ai fait le déplacement et comme prévu, les flamands pètent les plombs. Être entouré d'un public qui connaît le groupe présent sur le bout des oreilles, ça m'en titillait presque mon ego, tellement mon anglais infâme m'empêche de retenir plus d'un vers par chanson.

L'intro par le formidable King Park, et suivi de l'efficace First Reactions After(…), donnent le ton et le set naviguera à 50/50 entre Wildlife et Rooms Of The House. Un Wildlife mieux exploité que leur dernière famille musicale dont sont restées orphelines des chansons comme "The Child We Lost 1963, "Scenes From Highways 1981/2009" ou "35". C'est assez triste de voir absents (entre-autre) 3 des meilleurs morceaux de cet album or en jouant 15 petites minutes de plus cela aurait été probable.

Mis à part l'ignorance des EP et des deux premiers albums, La Dispute est une bombe humaine, les morceaux sont vécus d'une union forte entre le chanteur et le public. La sincérité entre les thèmes abordés et leur façon d'être, est certainement leur plus grande qualité et la qualité du post-hardcore. Ce groupe vivant évolue dignement.

La Dispute merci! Je suis râleur mais comme prévu, je vous attend depuis 4 ans, j'allais pas en sortir rassasié.

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Vu au Fortarock le 6 Juin 2015.

Mémoire du Fortarock en général et de Converge qui débutait la journée.

Nous sommes fin mai, je suis à court d'idées pour le cadeau de ma copine, mais avec en tête l'idée de l'emmener voir Slipknot, que j'écoute depuis ma plus tendre enfance et dont elle est tombée amoureuse via mon échangisme musical. Mais en Belgique t'as pas 40 endroits où découvrir des artistes mainstream de cette envergure. Ça sera le graspop… 200 boules les 2 places par jour, sans compter la picole et le trajet et un line up du jour bien pourri… ça sera rien du tout ouais! Je peux pas me permettre ça, ciao rêve de gosse, ciao cadeau d'annif dont l'émotion conjugale me noyait déjà.
Me vînt alors une idée brillante: Sont-ils de tournée ailleurs en Europe, pas trop loin. Hollande, Nijmegen, Fortarock, renseignement, 2h de route, 45 euros la journée, une affiche à se péter le cul par terre, du stoner, du black metal, du hardcore, du heavy, l'eurovision d'Epica… Putain, j'ai trouvé le cadeau de rêve. Les places sont acquises.

Quel non regret qu'avoir pu offrir ce cadeau, quel bonheur d'avoir découvert ce festival très bref mais super sympa, bien organisé, démocratique, un son potable, des gens accueillant, un cadre agréable, facile d'accès et une affiche internationale éclectique au possible, 3 scènes, un public de qualité… Car oui le public m'inquiétait, les gens vont ils passer leur journée à attendre la tête d'affiche où vont-ils se déhancher de la même manière sur Slipknot que sur Red Fang ? Non les gens en profite et ont su se détacher de leur adolescence.

À la bourre comme d'hab, on trouve une place où se garer gratos, à 2 pas de l'entrée, pile à 13h20. Faut trouver la 2ND STAGE, j'entend déjà hurler Bannon putain, je peux pas les louper une 2e fois. Il fait 30° tapante, ce qui nous vaudra une nuque bien noire. Un jeu d'enfant pour se faufiler à quelques pas de la scène, les gens sont calmes, savourent l'épaisse couche de Converge, c'est pas la peine d'en dire plus, Converge c'est monstrueux, rien de plus efficace, les mecs surkiffent être là et on le sait par la philosophie de vie du leader. Chapeau.

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Vu au Fortarock le 6 Juin 2015.

Je ne connaissais que par le morceau écouté en découvrant le line UP. Découverte donc, après un Godsmack mega casse burne obligatoire… En effet petit bémol du Fortarock, durant les concerts de la Mainstage, les 2 autres scènes sont à l'arrêt et durant l'arrêt de la Mainstage, les 2 autres scènes jouent exactement en même temps. Or on en a pas toujours quelque chose à foutre des têtes d'affiche souvent bien pauvres et j'aurai préféré ne pas hésiter entre Dying Fetus et Flotsam & Jetsam. Puis en Hollande les festivals ça finit tôt, 23h00 on coupe tout, du coup faut bien tout foutre en même temps et bien commencer la mainstage ou l'inverse à la seconde même ou une scène coupe le son…
Je ne connaissais donc pas Dying Fetus, le concert était comme imaginé, hardcore aux accents grindcore, beuglé par un chauve expressif, rien de neuf, mais net et précis, puis après Godsmack, difficile de faire pire… Ha si, Dying Fetus c'est terminé, on est obligé de se taper Papa Roach maintenant… Ils seront pas dans la liste, mais une vieille nostalgie m'a quasi forcé à regarder le concert… Pas entièrement, déconner pas, je voulais pas louper une miette de Red Fang à me faufiler.

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Vu au Fortarock le 6 juin 2015.

Papa Roach enfin fini…

Red Fang, vivement conseillé par un ami de bon goût, insistant sur mon devoir de persévérer envers ce groupe, c'est de bon coeur que je me suis glissé le plus au milieu possible à cet endroit où le son te transperce bien au centre du corps et au sommet de sa qualité. Red Fang c'est le charisme de Queens of The Stone Age, la classe incarnée des résistants du rock, le groove du heavy, la graisse du stoner, les brefs éclats de musique de stade, l'hyperactivité des Muppets. C'était bon du début à la fin. Et toujours pas d'ombre.

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Vu au Fortarock le 6 juin 2015.

PFWOUUAAA MERDE !!! Ça commence par un non-décor de mur d'amplis. Musicalement c'est une couche de gras que le chanteur Randy Blythe essaye de racler avec sa gorge. J'ai déjà pas vraiment de style littéraire, mais avec un concert pareil, c'est même pas la peine d'essayer, ya des gifles que je me prend dans la face qui sont inexplicables. John Campbell putain, c'est de la folie qu'il dégage. Tous les musiciens sont monstrueux. Blythe ne cesse de repousser les limites de son câble de micro, le mec est coincé sur une surface d'1m sur 10, il a envie de faire des 100m. Sa voix est inexplicable, le groove metal là tu me bourres dedans avec ton air taquin Thrash Metal, le son est mega bon en plus là où on est installé. Ouais ouais ouais Blythe, je marche avec toi !!!
Meilleur concert de la journée avec Slipknot et un souvenir qui restera gravé à jamais.

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Vu au Fortarock le 6 Juin 2015

Pour en revenir au détachement de l'adolescence dont il était question en début de ce compte-rendu pour le Fortarock. Il y avait 90% de chance que je sois déçu par Slipknot. Sauf qu'en réalité Slipknot est un groupe que j'écoutais tout petit, que j'ai ignoré pendant toute une phase de revirement musical de près de 4 ans et que j'ai réécouté en masse il doit y avoir 3 ans. C'est à ce moment que je me suis découvert une véritable fascination pour ce groupe, qui ne cesse d'évoluer de la bonne manière, certes ils n'hésitent pas à relancer la machine par un tube au refrain pupute sur chacun de leurs albums mais ils vont au delà de ça et marquent pour moi la scène metal par une patte personnelle bien embourbée.

Leur dernier album est surprenant du début à la fin, mêlant l'idée générale de slipknot aux expérimentations ambiantes incessantes, livrant un album loin d'être gratuit et dépourvu de passion. Allaient-ils seulement défendre cet album sur scène, ne pas primer les tubes qu'on attend tous ? C'était mon angoisse et j'ai pas été déçu. L'album a été correctement exploité, un concert de 2h aurait permis d'avantage, mais Slipknot sait changer sa set-list, virer de grands classiques pour en essayer d'autres. Après ça reste énormément formaté, le discours de Corey sonne comme un morceau, je termine les phrases avant lui, mais ce formatage ils le font bien, leur évolution dans le mainstream n'est jamais dépourvue de couille et ce doit être du au pouvoir de Roadrunner, leur label, qui peut se permettre d'universaliser et surprendre à la fois.
J'ai rien à redire sur ce concert si ce n'est sa courte durée d'1h30, la bande à Shawn est au taquet depuis début 90, le nouveau batteur n'a rien à envier à Joey, les apartés guitare de Root me font décoller, la voix de Corey ne cesse de s'améliorer, le gueulard de l'album éponyme chante bien, hurle bien, le groupe propage sa lourdeur, quoi qu'on en dise, Slipknot a beau ravir les moins connaisseurs de Metal, je serai incapable de les rabaisser face à la chierie de groupe moins mainstream que j'écoute et ceci n'est pas fondé sur la nostalgie.

Donc merci Slipknot, vous avez votre place dans cette liste, à la prochaine.

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Vu à la Cafétéria du Trianon le 19 juin 2015.

Les fêtes de la musique liégeoise, c'est ce moment où des concerts gratuits sont visibles partout en ville. Ne sont primés que les têtes d'affiches locales ou internationalles oubliées qui souhaitent venir se refaire une image et qui poussent les familles à se déplacer manger un pain saucisse et voir un Kyo ou un généreux Calogero, un dansant Quentin Mosiman et c'est pareil avec les fêtes de la communauté française.
Mais à côté de ça, quand tu glisses dans les tréfonds de la nature liégeoise, tu finis toujours par atteindre le charbon. Et ça durant toute l'année. Alors pendant les fêtes de la musique, autant dire que c'est le chaos et que si tu connais un peu les lieux infréquentables, tu sais qu'au delà de la murge que tu vas te mettre, tu vas en prendre plein la gueule.

Je suis donc le mouvement, on débarque dans cette grande arrière cours du trianon, qu'on a cherché pendant 15 bonnes minutes. Même après 6 ans à fouiller le quartier d'Outremeuse, on s'y perd toujours. À moitié saoul on pénètre cet espèce de réfectoire aux néons coupés et au plafond bas, surbondé, on prend nos aises. Le Prince vient de commencer son set et ça tabasse sec ! Les gens deviennent fous. C'est donc là qu'est le public liégeois prêt à se péter une dent devant un arraché du post-punk. C'est beau à voir, tous les ingrédients sont là pour que la soirée s'annonce bonne. Ça danse, ça résonne, ça crie, c'est salissant. Merci Prince Harry, je m'attendait pas à me faire gifler en pénétrant ce réfectoire avec ma 50cl de jup en main.

Ce n'était que le début. Suivait Osica malheureusement pas répertorié ici. Osica c'est un duo à la base, seul un membre était cette fois présent. Un duo qui propose une techno aux accents punks, electroclash et DIY très inspirée. Proche du mouvement passionné "Circuit Bending" c'est inutile de préciser qu'ici tout est live et qu'Osica joue avec ses cables et ses machines avec autant d'aisance que t'accroches ton linge mouillé avec des pinces. Le public lui donne tout, je suis écrasé contre la scène, j'en sortirai trempé. C'était excellent.

Merci à vous 2.

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Vu au Dour Festival, le jeudi 16 juillet 2015

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Vu à Dour Festival, le jeudi 16 juillet 2015

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Vu à Dour Festival, le jeudi 16 juillet 2015

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Vu à Dour Festival, le jeudi 16 juillet 2015

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Vu à Dour Festival, le jeudi 16 juillet 2015

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Vu à Dour Festival, le jeudi 16 juillet 2015

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Vu à Dour Festival, la nuit du 16 au vendredi 17 Juillet 2015

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Vu à Dour Festival, le vendredi matin 17 juillet 2015

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Vu à Dour Festival, le vendredi matin 17 juillet 2015

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Vu à Dour Festival, le vendredi 17 juillet 2015

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Vu à Dour Festival, le vendredi 17 juillet 2015