AMBiENT

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_ PART I: BRIGHT _
_ Ici tout est calme & beauté, comme par un matin ensoleillé _

Il me semblait opportun de commencer par le divin Arvo. Son art à façonner des merveilles en saisissant ce qui est à la fois essentiel et suffisant est un puits d'inspiration inépuisable. Cet estimé Alina illustre typiquement en 2 morceaux au piano toute la beauté du minimalisme, même si à mon sens "Sarah Was Ninety Years Old" en est encore plus digne.

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De Sylvain Chauveau on retient souvent, à raison, le Livre Noir du Capitalisme, et ce pauvre Nuage ne convainc guère. J'aime sa simplicité et sa finesse moi, j'aime ces petits morceaux courts et simples qui désaniment mes dimanches matins.

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Si Eluvium ressemble parfois un peu trop à Philip Glass, Copia a sa personnalité propre. Le piano se noie joliment dans les arrangements qui donnent une dimension assez solennelle au disque. Solennelle et rassurante.

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Une première partie très épurée, où un piano solitaire distille ses notes gracieusement dans un océan de calme. Une deuxième partie plus organique, avec notamment un "The Song Of The Most Holy Theotokos" de toute beauté qui s'aventure et bourdonne un peu plus loin.

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Du néoclassique lent et subtil, ayant parfaitement ingéré l'héritage de Pärt, tout en sachant s'en extraire pour emprunter une voie plus moderne. Les 4 pistes se suivent de façon très fluide, avec une montée en puissance toute sensuelle.

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Sans doute son disque le plus connu. Si certains thèmes ont peut-être été trop entendus depuis, l'ensemble est parfaitement cohérent, maîtrisé, et surtout agréable et facile d'accès.

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Marchant paisiblement dans les terres électroniques, Biosphere est léger et tranquille, se distingue par son originalité, changeant de couleur et alternant entre tous types d'ambiances, sans jamais se presser. Le passage par Lobresia est particulièrement agréable.

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Natural Snow Buildings est un de ces trésors cachés que la France sait si bien ignorer. Les disques, souvent très longs, alternent entre une folk intime et délicate sublimée par la voix fragile et presque enfantine de Mehdi Ameziane, et des longs morceaux ambiants totalement ravissants et à faire crever de jalousie les mecs de Explosions in the Sky. Ce disque est une entrée en matière idéale, il ne faut surtout pas se laisser effrayer par les 2h37 à venir.

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En touches délicates, Federico Durand construit un univers calme et agréable. Un peu de piano, de chants d'oiseaux ou de cordes, associés avec une grâce presque enfantine. Parfait avec une infusion et un chat qui dort.

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Avec une âme amie au disque de Federico Durand, le disque est un exemple de délicatesse et de douceur, prenant ses racines dans une dream pop printanière et fleurissant loin au-dessus.

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Un bout de Stars Of The Lid dans ce disque qui fit paradoxalement grand bruit en 2011. Le violoncelle tient le tout constamment en suspension comme dans un rêve, où s'immiscent les mélodies épurées. Lors de leur concert à Rennes, ils ont terminé par une reprise de Fratres d'Arvo Pärt. Boucle bouclée.

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_ PART II: RITUAL _
_ Ici le son de l'Univers & la voix de Gaïa résonnent dans l'air _

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Tout en retenue, le disque s'installe dans une ambiance gelée. Une corne résonne et lentement des chants incantatoires s'élèvent dans le ciel blanc. Le matin, la pluie, la cérémonie chamanique, le coucher de soleil passent dans le froid. Mystique et intense.

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Collectif russe pratiquant la musique du Bon (la plus vieille tradition bouddhiste tibétaine parait-il). Les instruments rituels sont très discrets et ce sont surtout les voix gutturales entrecroisées qui créent une nappe dronique laissant présager une cérémonie lente et occulte.