Cover Primavera Sound Festival 2015 // Live Report

Primavera Sound Festival 2015 // Live Report

Voici un rapide Live Report des concerts auxquels j'ai assister lors de l'édition 2015 du Primavera Sound Festival, à Barcelone.
Classé par ordre chronologique, sans distinction de préférence ou de popularité.

La programmation était tellement belle qu'il m'a été impossible de ...

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28 personnalités

créee il y a presque 9 ans · modifiée il y a presque 9 ans

Albert Hammond, Jr.

Albert Hammond, Jr.

Annotation :

Premier concert gratuit pour la soirée d'ouverture. Arrivé un peu tardivement, c'était pas désagréable mais rien de transcendant non plus. En fait c'est un peu les Strokes en plus pop, on sent bien la patte du garçon dans le projet qui l'a révélé. Pas inoubliable quoi.

Orchestral Manoeuvres in the Dark

Orchestral Manoeuvres in the Dark

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Second concert gratuit pour la soirée d'ouverture, je dois avouer que j'était assez curieux de voir ce que pouvait donner sur scène ce groupe phare des années 80. Pas de surprise, de la new wave colorée, pop et synthétique, plutôt efficace mais qui n'a pas forcément très bien vieillie.
Enfin j'était bien content d'entendre "Enola Gay" et "Electricity" en live, concert idéal pour commencer à se plonger dans l'ambiance du festoche.

Baxter Dury

Baxter Dury

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Après avoir démarré ce premier jour par un acte manqué (Panda Bear), je décide de me rattraper avec Baxter Dury, par curiosité, ne connaissant de lui que son dernier album. Même s'il ne l'attaquera qu'à partir de la cinquième chanson (et peu avant mon départ pour Viet Cong), l'humour so british et la posture décontractée du bonhomme fais passer un bon moment, tout en finesse, même s'il n'y a rien d'exceptionnel non plus.

Preoccupations

Preoccupations

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Première grosse attente du festival.
Peu avant le début du concert,les mecs installent eux-même leur matos, reste sur scène pour bavarder tranquillement entre eux tout en jetant un œil mi-amusé mi-surpris sur le public, qui grandit peu à peu ..
Set impeccable, le post-punk progressif si particuliers du groupe sonne d'une façon extraordinaire, et le premier disque est balayé dans une version étendue et ré-adaptée pour l'occasion : les membres du groupe sont en transe, vivant leur musique de façon viscéral, transmettant par la même occasion une énergie fantastique, à la fois puissante et libératrice. C'est sombre, pesant mais jamais lourd ou gratuit, sans concession. Rien à redire, les mecs semblait très touchés de voir un public si réceptif (et connaisseur) de leur premier effort studio, transposé sur scène de façon brillante.
Certainement le groupe le plus prometteur du festival, gros coup de cœur pour ces Canadiens bourrés de talent et d'avenir, à suivre de très très près.

Thurston Moore

Thurston Moore

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Plutôt dingue de son ex (?) groupe et assez admiratif de son dernier disque en solo (le planant et bien nommé "The Best Day"), sa transposition scénique est magistrale, un vrai voyage, obsédant et dépaysant, presque sans interruption, entre riffs aériens et virages acides, noise, paysages chers au géant New-Yorkais. Il se fait plaisir -et à nous aussi par la même occasion- en brodant, développant autour de différents thèmes musicaux ou de structures originales, presque un travail d'architecte, millimétré mais toujours ancré dans l'instinct et la spontanéité, guitaristique au possible.
A noter qu'aucune reprise ou digression à propos de Sonic Youth ne sera faite ce jour-là, et ce n'est pas forcément plus mal : ce projet est fait pour exister indépendamment, et il fait très bien, en particuliers grâce à un groupe bénéficiant d'une rare cohésion, et d'une efficacité redoutable.

Spiritualized

Spiritualized

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C'était très fort, un truc très pur, sublime même.
Projet et personnage torturé, c'est pourtant l'apaisement qui dominera ce concert d'une profonde beauté.
Un instant magique, hors du temps, tout en simplicité.
Regret éternel d'avoir du quitter cette magie en cours de set pour le blues aseptisé des Black Keys.. Si j'avais su.

The Black Keys

The Black Keys

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Grosse déception, j'ai trouvé ça sans grand intérêt.
Le son était pas terrible (ça n'aide pas) et le groupe joue à mon sens beaucoup trop sur sa notoriété pour livrer un set en faisant le minimum syndical. J'ai assez vite rebroussé chemin quand les chansons sur lesquelles je comptait vraiment (comme "Gold On The Ceiling" ou encore "Nova Baby") ont retentis et qu'elles ne m'ont pas atteint, mais alors pas du tout. Mes potes ont bien kiffés eux, même si l'on se rejoint sur le fait que le son approximatif et le manque d'âme était de la partie. Bon, au final, c'est tout de même plaisant d'entendre "Lonely Boy" ou "Little Black Submarine" en live, le grand final d'un show avoisinant les deux heures, mais c'est une bien maigre consolation au vu de la fadeur du reste du concert.
A mon sens le seul vrai flop du festival, mais enfin je ne sais pas , je suis peut-être simplement passé à côté, pas rentré dedans, alors que j'attendais assez le passage des deux loustics. Au fond, c'était peut-être juste moi. Ou un groupe peut-être un poil surestimé. Ou sûrement un peu des deux. Mystère.

James Blake

James Blake

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Très bonne surprise. Le personnage qui s'est ouvert ce soir-là sur la grande scène était tout sauf pénible ou soporifique, mais bel et bien bouleversant.
C'était très beau, très lisse et calme aussi, forcément, mais tout à fait fascinant. Des sommets d'émotions et au final une très belle performance,
tout en retenue, d'une fabuleuse pureté.
A noter que le virage techno minimale vers la fin du set était absolument dingue en même temps que totalement inattendue.

The KVB

The KVB

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Pour bien entamer ce deuxième jour de festivité musicale, j'avais hâte de voir ce que valait le duo en concert : et bien c'est assez efficace, glacial et ample, à l'image de leurs disques, soit tout en sobriété et en efficacité. Rien de très innovant diront certains, mais peu importe, c'est direct, très bien exécuté, et porteur d'une ambiance très dense et travaillée.
Un très bon moment.

Julian Casablancas

Julian Casablancas

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Étrangement, c'était plutôt agréable. En faisant de la parodie et de l'amour un peu naïf porté à la culture pop des années 80 la fer de lance du show, Julian Casablancas et ses Voidz assure un capital sympathie assez dingue, tous tout sourire et visiblement heureux d'être là (tout le contraire du show du lendemain avec ses Strokes). Le second degrés est de mise, les musiciens deviennent presque des comédiens par moment, faisant parfois basculer le concert dans un grand cirque anarchiste au charme rétro, et la musique évolue dans des terres incertaines, mais toujours sauvée par la grâce et la désinvolture pop-punk du groupe.
Une très bonne surprise, qui m'offre un nouvel angle d'écoute du disque que j'avais jusqu'alors plutôt laissé de côté.

Patti Smith Group

Patti Smith Group

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Difficile pour moi de parler d'un concert de Patti Smith, tant cette artiste hors pair me bouleverse et me transcende.
La première fois, c'était en 2012 à la fête de l'humanité, à Paris. Je ne connaissais alors que très peu son oeuvre, mais un certain aura m'avait poussé à aller assister à son concert. J'en garde alors un de mes plus fabuleux souvenirs de concert, d'une beauté et d'une magie sans égale. C'est cette fois avec son album phare, "Horses", qu'elle a récidivé. J'avais presque oublié le pouvoir qu'elle arrive à exercer sur moi. Ce n'est pas un concert, c'est une performance, une grand messe, de la poésie à l'état brute, un torrent d'intelligence et d'humanisme.
Pour faire court, pour citer une spectatrice croisée à la fin du concert, le souffle coupé aussi : " Je suis passé par toute les émotions". Tout est dit.
Et pourtant, c'est le lendemain, lors d'un second concert beaucoup plus intimiste, que j'allais vivre ma plus belle expérience live à ce jour.

Damien Rice

Damien Rice

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Entendu en fond, en essayant de se remettre doucement du concert de Patti Smith.
C'était très convenu, sans intérêt, un mec qui fait de la gratte avec les quatre accords magiques, sans originalité sans ni réels éclats. Pas ressenti l'âme, pas ressenti de sonorités particulières, pas ressenti grand chose en fait. Après voilà, il était tout seul sur scène et ça sonnait pas mal, mais voilà, ça ne suffit pas toujours ; la preuve.
Rien à retenir.

Belle and Sebastian

Belle and Sebastian

Annotation :

Arrivé sur la fin. Y'avait beaucoup beaucoup de monde et surtout beaucoup beaucoup de fans. C'est tout gentillet mais ça s'écoute, finalement aussi vite que ça s'oublie.
Loin d'être inoubliable donc, juste mignon.

Shabazz Palaces

Shabazz Palaces

Annotation :

Vu très rapidement, pas accroché, y'avait de l'idée mais c'était assez mal foutu, tout ce dont je me souviens c'est qu'il y avait des basses, beaucoup de basses, toujours des basses, que des basses.
Ah si, des mecs essayait de dire des trucs par dessus aussi, mais ça marchait pas toujours.

Ride

Ride

Annotation :

Sympa.
Les mecs était plutôt en forme, les chansons très bien exécutées, avec une bonne humeur communicative malgré l'aspect "géant" du groupe. Autour de nous, pas mal de fans de la première heure, visiblement ravis, entonne ces hymnes pré-shoegaze. Au fond, j'aurai beaucoup aimé être à leur place, assisté à la renaissance, pour un soir, d'un de ses groupes cultes.
Ce n'est pas le cas et ce n'est pas grave, le concert était tout de même très bon, chapeau (sans mauvais jeu de mots).

Alt-J

Alt-J

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Très beau concert, très puissant, mais non moins touchant, de la relève indé Britannique.
Superbe jeux de lumières, belle harmonies vocales et instrumentales (encore qu'il y avait peut-être un peu trop de basse), présence et communication plaisante, et puis une très bonne set-list, piochant intelligemment dans le meilleurs des deux opus du groupe.
Chouette moment.

Ratatat

Ratatat

Annotation :

Sur scène, le duo met les bouchés doubles : pas de répit, tout est dans le son, sa précision, sa force et sa texture. Un show grandiloquent, animé par des vidéos oniriques et un éclairage magnifique, entre kitsch assumé et véritables idées visuelles, chatoyantes et enfantines, à l'image de la musique des deux compères.
Du très bon spectacle.

The Soft Moon

The Soft Moon

Annotation :

Set éclair, interrompu au bout d'une trentaine de minute par une bagarre (il était 4h30 du matin aussi) qui a eu l'air de beaucoup affecter le groupe. C'était pourtant dément, efficace et maîtrisé.
Comme je suis assez fan des bonhommes et du dernier disque, j'ai pu heureusement rattraper le coup trois jours plus tard, tout juste rentré de Barcelone, à Bordeaux : toujours aussi sombre, violent, radical et pertinent. Bref, très bon.

Patti Smith

Patti Smith

Annotation :

Si j'avais su que le troisième et dernier jour du festival débuterait ainsi..
C'est peut-être parce que ça se passait dans un auditorium très intimiste, devant un public réduit. C'est peut-être parce que sa formation acoustique sonnait mieux que jamais. C'est peut-être parce que ne semblait pas seulement heureuse d'être là, mais radieuse de partager ses chansons avec nous. C'est peut-être parce que sa reprise "Perfect Day" en hommage à Lou Reed dépassait l'originale. C'est peut-être parce que je me suis retrouvé face à elle, au premier rang, pendant "Because The Night", "Banga" et "People Have The Power". C'est peut-être parce que c'était tout simplement parfait. J'ai rarement pleuré pendant des concerts, et je n'avait encore moins pleuré sans interruption pendant tout un concert. C'est chose faite désormais.
Ce n'était pas bouleversant, ni transcendant ; c'était bien au delà. La rencontre d'une âme incroyable, chaleureuse, et qui semble plus familière que jamais. Un coeur immense, un esprit brillant, et un concert inoubliable.
Oui, ce jour-là j'ai vécu le plus beau concert de ma vie jusqu'à maintenant. C'est étrange dis comme ça, mais en vérité, depuis que j'en suis sortis, j'ai l'impression de ne plus être le même, quelques chose à changé en moi, s'est transformé, je suis repartie pour un long cheminement personnel, sous un nouveau jour, un nouvel axe et un nouvel état d'esprit. Quel impact.
Ce truc ne s(e d)écrit pas, il se vit.

Swans

Swans

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Radical.
C'est le mot. Vu dans le même amphithéâtre que Patti Smith auparavant, encore sous le choc (forcément), c'est tout de fois avec beaucoup d'attention que je me rend au concert des Swans, qui ont annoncé pour l'occasion une prestation record pour le festival de près de 3h. Je n'y resterai que deux, pas par choix mais par contrainte horaire justement, et ce sera deux heures magiques, bien qu'étrange.
Dès le début, le ton est donné : dix minutes d'introduction percussive et immersives, sans concession, lente et progressive comme il se doit. La suite ne démentira pas. C'est une musique obsessionnelle et torturée, introspective au possible qui sort des amplis du groupe, au sons des guitares, des instruments à cordes, à vent ou des claviers, porté des chants habités, déstructurés, incantatoires.
Car au final, c'était peut-être ça la clef de ce concert tout à fait à part : la transe, pas vraiment physique, mais plutôt celle de l'esprit, chamanique et intense. Un voyage, qui se vit les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes, aux frontières de la musique, qui interroge comme il dérange. L'impression d'avoir été porté aux limites du son, de ses possibilités et de son accessibilité. Et là encore c'est un point tout à fait intéressant : si la musique des Swans est exigeante, demande un certains temps d'adaptation et de lutte, elle est tout sauf une musique d'élite, d'habitués ou de musiciens.
C'est en fait un retour violent, sans concession, aux sources du blues, du rock progressive, et même de la musique et du son en général. Difficile retour à la réalité, qui a pu se faire entre deux pièces bien distincts, mais le voyage est éprouvant.
Expérience scénique hors du commun.

The Ghost of a Saber Tooth Tiger

The Ghost of a Saber Tooth Tiger

Annotation :

Entendu en fond, rapidement, en attendant le concert de Mac DeMarco. C'était assez plaisant, le mec joue bien sur le côté revival du psychédélique,
ça avait l'air de tenir la route et le mérite de prendre quelques distances avec les travaux de son paternel (John Lennon, excusez du peu).

Mac DeMarco

Mac DeMarco

Annotation :

J'ai toujours eu un peu de mal à saisir la hype entourant DeMarco, trouvant sa musique sympathique mais loin d'être extraordinaire.
Oui mais voilà, en effet, en live difficile de résister au charme décontracté du mec le plus cool du monde.
C'était frais, vrai et très drôle, tout en simplicité et en dérision, un concert un peu à part donc, comme une parenthèse légère mais néanmoins captivante, parfait pour récupérer des émotions très introspectives et intenses laissés par Patti Smith et les Swans auparavant.

Foxygen

Foxygen

Annotation :

Je n'ai vu que les trois dernières chansons, je n'avais pas envie d'en voir plus, la faute à un live très récent sur lequel j'était tombé en vidéo il y a peu et qui m'avait laissé de vieux relents de pop psychédéliques mal foutue et assez indigeste. Et en effet, c'était un peu ça.
Les mecs sont bons, y'a pas de doute, leur énergie est communicative, mais le fait de se lancer dans un show aussi démesuré et mégalo ne peut que diviser, même avec tout le second degrés nécessaire apporté à la mise en scène. En gros ça ne m'a pas parlé, j'ai même trouvé ça un peu ridicule, mais je comprend qu'on puisse adhérer (comme mes potes), y'a du talent et des idées, il leurs manque juste peut-être un peu d'expérience et de personnalité, mais ce n'est là qu'un avis totalement subjectif.

Interpol

Interpol

Annotation :

Concert tout à fait correct, les inconditionnels semblait ravis.
De mon côté, j'était super content d'entendre "NYC" en live, et quelques autres titres que j'aime beaucoup. C'est pas incroyable mais c'était bien fait, avec plaisir et talent. Un peu les mêmes sensations que pour Ride, l'impression d'assister au "retour" d'un grand groupe, avec intelligence, talent et bonne humeur à la clef.
Très plaisant.

The Strokes

The Strokes

Annotation :

Impossible d'y couper, c'était LE concert événement annoncé du festival.
Si je n'ai jamais été dingue des Strokes, force est d'avouer qu'ils sont l'auteur de quelques hymnes (voire même quelques disques) assez irrésistibles.
On ne va pas se mentir : le concert était très efficace, parfaitement maîtrisé, porté par une foule déchaînée et électrique. Le soucis, c'est ce côté fan service justement : car sortie de l'aspect purement musical, c'est un peu plus triste. Aucune cohésion ou marque de plaisir de jouer ensemble de la part des membres du groupe, visiblement en froid. Ils ont donc enchaînés les tubes, lâchant un unique "Gracias" au milieu du show, puis repartant pour la suite du set sans aucune considération pour le public. Au final, ils se sont tous barrés sans rien dire après un fédérateur "New York City Cops", laissant leur guitariste partie serrer des mains au premier rang en plan, visiblement seul à être véritablement heureux de retrouver la scène.
Ce concert un peu bâtard dans l'histoire du groupe laisse donc un goût un peu particulier, mais qui n'enlève rien au fait que ce concert fût très bon, bien qu'un peu dénué de charme et de passion.

Underworld

Underworld

Annotation :

Très bon.
De la techno so 90's très efficace, boosté ce soir-là par un son d'enfer.
Les mecs semblait vraiment heureux d'être là et de faire revivre sur scène un des albums fondateurs du courant électronique en Angleterre. Un plaisir communicatif donc.
Malheureusement, je n'ai pu voir que la première partie du show pour aller rejoindre celui de Health, mais c'était bien sympa, à condition bien-sûr d'aimer ce son si particulier et (il faut l'avouer) peut-être un peu daté désormais.

HEALTH

HEALTH

Annotation :

J'aime ces gars.
C'est radical, pas toujours très musical ou accessible, mais c'est bon quoi, et c'est bien sûr nettement plus pertinent en live qu'en studio. Ils ont fait le show, tout en simplicité et en énergie brute, à base de bidouillages électroniques, guitares shoegaze poussée à mort et chant déviant.
Bref, tout ce que je demandais, pas incroyable ou totalement novateur non plus mais très plaisant, rien à redire.

Caribou

Caribou

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Quoi de mieux pour clôturer ces trois jours au paradis qu'un concert d'un des phénomène électronique les plus excitants de ces dernières années ?
En toute humilité, le groupe se lance pour une heure dans un set absolument fabuleux, se baladant dans les méandres de ses deux derniers opus en date, avec amour et inventivité.
Porté par une configuration finalement très rock, le grand Dan alterne claviers et seconde batterie, livrant des sommets d'efficacité et de folie rythmique, faisant peu à peu évoluer le concert vers une techno étonnante, coloré et mélancolique, à l'image de son créateur.
Pas une seconde de répit, toujours béat et sans s'économiser, Caribou nous as offert un des concerts les plus beaux, simple et novateur du festival, clôturant avec brio un festival unique, que l'on quitte la tête pleine de souvenirs formidables, de sons magiques et de belles images.

Le  K

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