Acid-Jazz, Nu-funk, Brass house, Afrobeat... et autres néologismes musicaux.

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Conseillé par un ami musicien (et accessoirement, Japonais), cet album réussit le tour de force d'être à la fois incroyablement accessible pour les néophytes et autres sceptiques, et suffisamment profond, sensuel et "soulful" pour les vrais amateurs (qui a dit "snobs" ?!) du genre. 55 minutes de plaisir.

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"Expansions" (et par extension, le reste de l'album) est l'un de ces tubes qui, dès les premières notes, est capable de dépeindre une époque... que dis-je, un mode de vie, avec ses pantalons évasés, ses torses poilus, et ses Ford Pinto aux couleurs acidulées.

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C'est grâce à youtube que j'ai découvert la "brass house" de Too Many Zooz. Subway Gawdz est un album qui vous donnera presque envie de chausser vos vieilles Van's, de graisser vos dreads et de rouler un joint de mauvaise beuh... Dieu seul sait pourquoi ces trois points me rappellent le collège-lycée ; j'étais pourtant bien trop bonne élève pour aller pogoter.

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Vulfpeck est un groupe de funk vintage et groovy, dont je suspecte les membres d'avoir été biberonnés au Simon & Garfunkel, bercés sur du Stevie Wonder / Marvin Gaye, et baptisés au nom du saint des saints de la funk, j'ai nommé James Joseph Brown. Si c'est bel et bien le cas, ces 5 artistes ont de quoi être fiers de leurs héritiers... Vulfpeck sure gave me the trills.

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Ibrahim Maalouf est l'un de mes artistes contemporains francophones préférés. Malgré toutes les influences qui peuvent être trouvées dans sa musique ou sa façon de jouer, rien de ce qu'il crée ne semble avoir été pensé par qui que ce soit avant lui... Kalthoum est un album unique et enivrant.

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C'est — comme pour beaucoup de monde — la chanson "But I Do" qui m'aura fait découvrir Poldoore... Sans regrets ! De chouettes beats, scratches et autres gimmicks comme on n'en fait plus depuis les années 90 (les mauvaises langues diront "depuis les années 80"), bref, on s'attendrait presque à assister à une battle de breakdance.

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Ptah, the El Daoud, album qui m'aura initiée au jazz puissant et passionné d'Alice Coltrane, mérite un honneur plus grand que celui qui lui est réservé. 45 minutes seulement, et j'ai pourtant l'impression d'avoir voyagé, aimé, été déçue, pleuré la mort de cent pharaons, et vécu la vie d'une femme qui j'en suis persuadée, était bien plus que l'épouse du génial John Coltrane. Mention spéciale pour la harpe.

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Difficile de parler d'Alice Coltrane sans mentionner Pharoah Sanders. Le saxophone étant mon instrument préféré, Pharoah est l'un de ces albums de jazz que j'écoute les jours de pluie sans jamais m'en lasser. Je suis loin d'être assez calée en musique pour parler de la rugosité de l'enregistrement sans m'embrouiller, mais vous entendez ces notes brutes et irrégulières (presque fausses ?), qui ouvrent "Harvest Time" ? Magique.

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Je ne suis d'une manière générale pas une grande fan de The Internet, mais cet album a le mérite de concilier la force et la crudité du rap à la décontraction de ce qui (me) semble être des influences funk et R&B... Ah, Feel Good, le bien nommé.

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Rappelez-moi d'ajouter cet album à la liste des albums qui s'écoutent le plus facilement dans un état second. Choose Your Weapon est à l'image de sa pochette (et de sa chanteuse) : nouveau, déjanté et à écouter/regarder de plus près. Les instruments et les voix sont plus que maîtrisés, bref, un ovni électro / "néo-soul" qui mérite votre attention.

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Encore une découverte youtube ! Et qui date de mon année de naissance, en plus. Si Brothers On The Slide reste ma chanson préférée, je pense pouvoir affirmer que tous les titres de cette compilation sont trop injustement ignorés. "Listen", dit la piste 9. Allez !

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Si j'ai encore besoin de vous vendre un album des Alabama Shakes c'est que... vous êtes sourd, je crois.

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Après... ok, AVANT Takuya Kuroda, Jiro Inagaki a su prouver que le Japon maîtrise aussi bien le jazz et la funk que les géniteurs afro-américains de ces deux genres. Et puis, en attendant de pouvoir m'offrir le vinyle, la pochette du CD me fait marrer.

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Le morceau "I Walk Alone" devrait suffire à vous convaincre du talent de Marijata. De la funk africaine comme on n'en entend plus. J'imagine sans peine mes grands oncles faire claquer leurs talonnettes sur "Break Through" dans les années 70-80... Un spectacle, j'en suis certaine.

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Je ne suis pas fan du morceau d'ouverture de Saudade ("Décollage"), mais le reste de l'album compense sans peine les niaises paroles de cette intro un peu faible... Le collectif Thievery Corporation m'avait déjà attirée avec The Richest Man In Babylon, et leur engagement politique m'avait conduite à les suivre de plus près. Saudade a fini de me convaincre.

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Malgré / à cause de sa disparition, Nujabes est une légende du genre, à juste titre. Modal Soul est un album à la fois nouveau et nostalgique, paisible et puissant, contemporain et atemporel. Bref, un album qui portait la promesse de biens d'autres grands morceaux.

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Un album qui peut paraître étrange dans une liste comme celle-ci, mais je suis persuadée que Gábor Szabó était influencé et a influencé beaucoup des artistes cités tout au long de cette liste. Son mélange audacieux des genres (jazz, musique hongroise, rock) fait à mes yeux de cet artiste un précurseur de certains des genres à noms composés dont il est question ici. Que vous soyez d'accord ou non, une chose est sûre : Dreams est une vraie pépite.

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Même chose que pour Gábor ; Rabih Abou-Khalil n'est certes pas un artiste de nu-funk ou de néo-soul, mais sa maîtrise des genres (jazz, musique arabe, musique classique) fait de lui un maître du néologisme sonore. Le sien est l'ethno-jazz, apparemment. Toujours est-il que Blue Camel est à l'image du Liban ou a grandi Abou-Khalil : cosmopolite, novateur, libre. Un plaisir à écouter.