30 excellents films que vous n'avez probablement pas vu (Saison 2)

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Sorti en début d'année 2017 dans un silence terrible, Born to be Blue est une nouvelle preuve du talent incommensurable de l'immense Ethan Hawke. Biopic de Chet Baker, Hawke compose un personnage d'une complexité extrêmement touchante, malgré ses défauts. Le plus intéressant avec Born to be Blue est sa similarité avec La La Land, de laquelle le film de Robert Budreau sort gagnant par K.O.

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Premier de sa franchise malgré le titre français, Yes Madam! est un des premiers films hongkongais à avoir popularisé le genre du Girls With Guns. Nous parlons ici d'un film avec Michelle Yeoh toute jeune (habillée en Sonny Crockett), assistée d'une Cynthia Rothrock hargneuse et réjouissante telle une Jason STATHAM au féminin, qui combattent un groupe de mafieux qui en veulent à 3 petits truands, l'un étant joué par le maestro Tsui Hark. Yes, Madam possède de sacrées scènes de baston que ne renierait pas Donnie Yen.

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Puisque l'on parle de Jason STATHAM, Joker, sorti dans l'anonymat en début d'année 2015 en France, est probablement encore meilleur que son Safe, déjà fabuleux de hargne et de générosité. Ce qui semble être un film d'action bas du front est en fait une étude d'un personnage addict au jeu et dépressif, dans lequel l'ancien plongeur rayonne de mille feux. Avec son supporting cast aux petits oignons, son esprit aux antipodes du film d'action crétin et ses trois scènes d'action délirantes, Joker est un film noir comme on en voit trop peu aujourd'hui.

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Operation Mekong est un énorme succès en Chine. Il n'est cependant jamais sorti en France. Ceci n'est étrangement pas surprenant, dans la mesure où le film de Dante Lam n'est à conseiller qu'aux initiés au cinéma chinois, propagandiste jusqu'à la faute. Operation Mekong est le Bad Boys II chinois, l'oeuvre définitive d'un cinéma d'action qui commence tout doucement à surpasser comme dans les années 80 la production américaine, de par ses idées de mise en scène, ses personnages attachants et la longueur de ses séquences musclées, qui laissent le spectateur en haleine parfois pendant 20 grosses minutes. Operation Mekong est probablement le film le plus important de cette liste.

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Win It All est le seul film Netflix de la liste. Sorti dans l'anonymat désolant qui caractérise la firme de VOD quand les films ne sont pas de grosses productions, le dernier long métrage de Joe Swanberg est un délice constant, une plongée dans l'esprit d'un parieur compulsif, éminemment sympathique (vu qu'il est joué et écrit par Jake Johnson, un des meilleurs acteurs du moment) et pourtant agaçant dans ses choix de vie. Win It All est un film remarquable, à la mise en scène délicate et à la bande-son au diapason.

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Colossal est donc sorti en E-Cinema en France. Quel scandale. Le film de Nacho Vigalondo est une comédie dramatique mâtinée de kaiju eiga, avec des twists toutes les 20 minutes, tous aussi logiques les uns que les autres. Colossal est un film purement féministe sans en faire des caisses, une oeuvre hilarante jusqu'au moment où elle ne l'est volontairement plus. Anne Hathaway, souvent agaçante, y est parfaite, tandis que Jason Sudeikis y livre une performance d'une noirceur inattendue.

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Célibataires romantiques, passez votre chemin. Going the Distance d'Harumoto Yujiro est un film totalement déprimant. Contant l'histoire d'un boxeur amateur d'une gentillesse et d'une loyauté sans faille se retrouvant embringué dans des histoires improbables, Going the Distance parvient à exprimer un point de vue sans jamais blâmer aucun personnage pour leurs fautes. Cette histoire pourrait arriver à chacun d'entre nous et c'est ce qui la rend absolument déchirante. Cinématographiquement parlant, Harumoto Yujiro maîtrise de bout en bout cette oeuvre remarquable. Vue au Festival des Cinémas d'Asie de Vesoul en 2017, elle confirme le potentiel dépression de ce fantastique évènement.

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Je ne voulais pas mettre deux films de la même franchise dans la liste, mais vu le peu de ressemblance entre le premier opus et le troisième, In the Line of Duty III avait particulièrement sa place. Remplaçant Michelle Yeoh, Cynthia Khan nous offre des combats remarquables, au service d'une intrigue moins bancale que le reste de la saga. Mais le plus important, avec ce film, c'est que vous n'avez jamais vu une méchante aussi cruelle que Nishiwaki Mishiko, glaçante.

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Le film d'Akune Tomoaki est clairement le plus beau de toute cette liste. Vous allez pleurer, rire, vous passionner pour cette tranche de vie. Un couple censé être infertile parvient à avoir une enfant. Une dizaine d'année plus tard, la mère (jouée par l'héroïne de Wasabi) est atteinte d'un cancer. Comment survivre à ça, en famille? Hana's Miso Soup est un film absolument fabuleux, d'un esprit radieux et pourtant empli d'une tristesse irrespirable. Hana's Miso Soup est un film obligatoire.

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Beaucoup de films déprimants dans cette liste, vous ne trouvez pas? Ce n'est pas avec la Tribu des Fourmis que vous allez rire. Contant l'histoire d'étudiants chinois forcés de vivre dans des taudis pour subsister avec deux yen six sous, le film de Yang Huilong est pourtant porteur d'un espoir (un autre film rouge de cette liste) remarquable pour son sujet. Les acteurs sont fabuleux.

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408 000 personnes ont vu Paterson au cinéma en France. C'est bien trop peu pour un film de cette douceur, de ce réalisme aussi fort que touchant. On se retrouve tous en Paterson, joué par un Adam Driver qui n'a jamais été aussi bon. Il ne se passe absolument rien dans Paterson. Et pourtant, le film de Jim Jarmusch est passionnant. Tout est calme, les enjeux sont minimes, mais on nous y conte la vie d'un personnage qu'on a envie de connaître et de fréquenter. Et qui plus est, Method Man livre un freestyle.

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Il y a effectivement beaucoup de films déprimants dans cette liste. Et A Scene at the Sea est un des plus extrémistes dans cette mouvance-là. Un surfeur sourd et muet rencontre une sourde et muette. Ils tombent amoureux. Mais le surf passe avant tout pour notre protagoniste joué par le sex symbol Claude Maki. Kitano réalise ici un de ses films les plus marquants de son oeuvre, très drôle avec son humour froid comme la banquise mais aussi très sensible, avec un score d'une perfection absolue par le maître Joe Hisaishi. Vous rirez et pleurerez devant A Scene at the Sea, qui marque un homme à vie.

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Nous ne parlerons pas des chiffres du box office de First Date. Ils sont tous simplement effarants. Cette comédie romantique racontant le premier date entre Barack et Michelle Obama est une tranche de vie passionnante, d'un réalisme et d'une drôlerie remarquables. Parker Sawyers est une révélation en Barack Obama. De plus, voici enfin un film qui explique que Mookie a voulu sauver Sal dans Do The Right Thing. Plus sérieusement, First Date est un très beau film.

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Cette liste manquait de déviance japonaise. La voici avec Terra Formars, un actioner crétin vraiment très vilain qui mélange hommes insectes, cafards géants et bad guy émo grandiloquent. Et pourtant, Terra Formars est la preuve qu'on peut encore faire du cinéma bête à manger du foin, mais généreux et sans concession, dénué de tout cynisme et ayant pour seul but d'offrir 2h de pur plaisir à des cinéphages un peu téméraires.

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Nous retrouvons Whit Stillman sur cette 2e itération de la liste avec son remarquable Love & Friendship, comédie frondeuse située dans l'Angleterre victorienne, qui offre à Kate Beckinsale un rôle qu'elle aurait dû avoir bien avant, surtout après Laurel Canyon. Love & Friendship est vraiment très drôle, très irrévérencieux et pourtant, comme d'habitude chez Stillman, d'une délicatesse et d'une précision remarquable.

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Depuis le temps qu'on attendait de Stephen Dorff et d'Eddie Griffin un film à la hauteur de leurs talents, nous avons American Hero de Nick Love. Imaginez un Chronicle totalement punk, se déroulant dans une Nouvelle-Orléans post-Katrina, avec des personnages quasi SDF? C'est American Hero, parfois bancal, mais constamment touchant.

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Jem & The Holograms n'avait aucun droit d'être un bon film. Tiré d'un dessin animé plus que médiocre, d'un esprit totalement dépassé pour la jeunesse d'aujourd'hui, le film de Jon M. Chu est en fait une vraie comédie musicale d'une candeur inestimée dans une ère où le cynisme est la valeur en vogue. Au milieu des grosses teen comédies toutes grasses, Jem & The Holograms est une étrangeté bienvenue.

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Il est clair que Sylvester Stallone a vu ce film pour son Rocky. Il n'en demeure pas moins que ce biopic de Rocky Gardenzio est un film extrêmement réjouissant, par l'humour quasi-constant qu'il parvient à insuffler dans l'histoire d'une vie de vraie galère. Paul Newman et Everett Sloane sont absolument remarquables, tandis qu'on y retrouve subrepticement Steve McQueen dans le rôle d'une tête brûlée.

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Le début de carrière d'Hitchcock n'est pas forcément très brillant, mais Rich and Strange est une comédie hilarante sur un couple se retrouvant dans un bateau qui s'est échoué. On rit souvent sur les dialogues incisifs et la mise en scène piquante d'un Hitchcock au top de sa forme ici. Henry Kendall et Joan Barry sont délicieusement détestables comme le film en avait besoin.

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Au milieu d'une carrière absurdement surcotée, John Hughes parvint à écrire un dernier film humainement remarquable. C'est Only The Lonely, une comédie romantique avec le regretté John Candy (quel acteur, celui-là) et Ally Sheedy, deux personnes qui étaient de très loin les acteurs les plus intéressant du pool de John Hughes. Cela donne donc un film assez touchant et souvent drôle.

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L'envie de vous mettre la trilogie m'a effleurée. Mais le premier suffira bien amplement. Nous sommes encore dans la déviance japonaise totale. Dead or Alive ne plaira pas à tout le monde. Deux énormes scènes d'action en début et fin pour 1h30 de thriller quasi-random, agrémentées du très grand Takeuchi Riki, cabotin increvable et quasi insupportable s'il n'était pas aussi exubérant. La trilogie Dead or Alive de Miike Takashi est incontournable.

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A première vue, Flashpoint n'est qu'un petit film d'action HK bien vénère avec Donnie Yen qui tape sur Collin Chou et Shi Yanneng. Sauf que lorsque Donnie Yen tape sur Shi Yanneng, nous sommes en présence de ce qui est peut-être la plus grande scène de baston de l'histoire du cinéma. La violence lâchée dans les coups, la mise en scène de Wilson Yip... Cette bagarre est un total n'importe quoi qui plaira aux fans de baston. Et derrière, il reste un Donnie Yen vs Collin Chou pas piqué des hannetons.

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Ice-T et Andy Baybutt ont réalisé l'impossible. Ils ont réussi à parler de rap et à le faire transcrire à l'écran, à grands renforts de plans nocturnes sur New York, de 16 lâchés par des artistes aussi divers que Kanye West et Salt N Pepa, parfois sur le palier de leur porte. Something From Nothing : The Art of Rap est la plus belle lettre d'amour qu'on pouvait faire à un genre de musique d'une richesse infinie.

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Deux mots : Angela Mao. Est-elle la meilleure combattante du cinéma hongkongais? Rien n'est moins sûr, Michelle Yeoh, Chang Pei-pei et d'autres sont dans la course. Mais Hapkido est un film qu'Angela Mao domine de la tête et des épaules, en cassant des têtes à tour de bras, dans une histoire nationaliste à souhait, mais extrêmement divertissante. Hapkido est le film d'art martial dans sa plus simple forme et c'est un immense plaisir.

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Je n'ai pas osé regarder le box office France de Lost for Words qui doit être affreusement famélique. C'est dommage car nous sommes en présence d'une comédie romantique tout à fait charmante située à Hong Kong, qui marche autant comme carte postale que comme petit film d'amour pour un date agréable. Sean Faris est excellent.

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Documentaire sur l'équipe des Samoa Américaines de football, à la suite de leur énorme défaite face à l'Australie, Une Equipe de Rêve est le plus gros feel good movie de la liste. Inspirante et touchante, cette histoire réveille ce qu'on aime dans le football à chaque instant. De plus, on y retrouve de vraies tronches, comme ce sacré Thomas Rongen.

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Greta Gerwig. Al Pacino. Charles Grodin. Que vous dire de plus? Dans la lignée de Matterhorn, tout aussi bien, The Humbling est une sombre histoire de liaison amoureuse, avec un Al Pacino qui semble se complaire, à raison, dans les rôles de vieux beaux fatigués mais toujours aussi efficients. The Humbling avance lentement, mais sûrement.

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She's Funny That Way va dans tous les sens, mélange personnages, enjeux dramatiques, histoire d'amour à sa guise, mais est aussi un délice total à juste écouter. La musique des mots du film de Peter Bogdanovich est un élément suffisant pour aller voir ce petit délice, interprété par une pléiade d'acteurs quasi tous en contre-emploi. L'accent new-yorkais d'Imogen Poots est délicieux.

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On ne fera pas de telles listes sans un Johnnie To et c'est La Vie sans Principe qui a été choisi. Thriller sec dans le monde de la finance, ce film choral porté par Denise Ho (fabuleuse) et Lau-Ching Wan, un des acteurs HK les plus charismatiques de sa génération, est tout simplement passionnant. Si l'on ne trouve pas les fusillades chères à To, on y trouve tout de même un suspense à couper le souffle et des traces d'humour dévastatrices.

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A Tale of Samurai Cooking vous donnera faim, très faim. C'est aussi un film historique tout à fait réussi, sur des cuisiniers samurai à l'époque Edo. Avec un tel sujet de niche, il est difficle de comprendre comment Asahara Yuzo a réussi à réaliser un tel crowd-pleaser, mais force est de constater qu'il l'est tout à fait.