2023, les films vus, sur grand écran

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Un bon film de Dupieux, qui repart sur du récit moins linéaire, toujours avec sa dose wtf

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Un bon premier film qui suit la fin de la lutte contre la fermeture de l’usine Ford, dans les coulisses, côté syndicat, des tractations entre proprios, repreneurs, gouvernements, élu·e·s, salarié·e·s…

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C’est agréable à regarder, mais que c’est étiré en longueur pour pas grand chose parfois. Beaucoup trop d’intrigues individuelles en parallèle, dont certaines sont très grosses sur les rebondissements des épisodes à venir. L’antagoniste engagé pour stopper la rébellion, qui part poursuivre un fuyard, tandis qu’on imagine la rébellion continuer… Et que dire du peuple accueillant qui s’évapore à mi combat final, alors que la fille du chef est encore là… Et puis les deux fils qui se ressemblent beaucoup trop…

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Court métrage sur l’héritage colonial au Sénégal vu par les concerné·e·s, tandis qu’en France ces dernières années le discours politico-médiatique est plutôt axé sur "ne par oublier les bénéfices de la colonisation, blablabla" comme une envie de gerber.

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Dur ce film, mais beau, très touchant mais humble aussi, pas sensationnel ou larmoyant, juste honnête, sur la réalité d’une guerre qui n’avait de mondiale que l’entêtement de quelques dirigeants à la continuer, en y massacrant des êtres arrachés de force de leurs terres.

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En tant que photographe j’ai trouvé très intéressant la manière dont est retranscrite le processus créatif, de manière incomplète, parce que fait de plein d’inconnue, mais aussi d’échecs, de doute, d’essais, d’inspirations, de pauses, de maturation, etc.
L’histoire est drôle, touchante, émouvante. On est surpris plusieurs fois, comme la vie peu l’être. 2h mais on ne voit pas le temps passer.

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Un sacré film sur le sujet de la recherche de ses origines d’une personne adoptée. Souvent dans ces films abordant des sujets aussi intimes et personnels, l’empathie créé autour de l’adopté est fort, ici on a un personnage tout en contraste, parfois vulnérable et fragile, parfois forte et particulièrement imbuvable, donnant encore plus de consistance au personnage. Ceci est grandement aidé par une prestation excellente de Park Ji-Min. Le reste du casting est très bon aussi, mention spéciale au père biologique interprété par Oh Gwang-Rok.

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Bon film de science-fiction, néanmoins j’ai trouvé le développement des personnages un peu léger, le pire étant la quasi absence de construction de la relation père fils.

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Un très bon film sur bien des points, y’a peut-être que les animations des Mogwais qui peuvent paraître un tout petit peu cheap parfois.

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Le film bénéficie forcément de l’apport du premier, mais je trouve qu’il est plus consistant dans son scénario, ses rôles et ses effets spéciaux. Son autocritique et le fait de briser le 4ème mur est intéressant aussi.

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Le film est très drôle, bien réalisé et interprété, ça dénonce bien les clichés sur Barbie et toutes les problématiques qui entoure la marque, et Greta Gerwig peut ainsi diffuser le B.A-ba du féminisme actuel auprès d’un public pas forcément au fait de ces enjeux. Pour autant cela s’exerce dans le cadre défini par Matel (la société gérant la marque Barbie) et permet de donner une image cool décontracté, ouvert à la critique et progressiste à la marque (féministe washing), sauf que fait dans le cadre du capitalisme ce n’est probablement au final qu’une opération marketing plus bénéfique pour la marque, son image, ses ventes, que pour les idées sous-jacentes du film.

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Un très bon Dupieux qui vient questionner le rapport de l’artiste avec son public, les codes sociaux l’entourant dans le cadre de représentation de l’œuvre. On retrouve encore ce quatrième mur brisé indirectement dans le récit. Excellent Raphaël Quenard.

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Une bonne comédie de type loi de murphy avec un très bon casting. La fin ouverte est intéressante.

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L’aventure est pas inintéressante et Phoebe Waller-Bridge porte beaucoup le film, mais entre l’abus de CGI à en avoir l’impression d’être dans un JV parfois (la première séquence en est l’exemple parfais, des enchaînements se scènes prévisible et répétitifs (échapper aux méchants, aller à un endroit, trouver une antiquité, se faire rejoindre par les méchants), des légertés lassantes (des méchants qui arrivent sur un lieu deux heures après nos héros en étant partit avant…), les incohérences inévitables du voyage temporel, le fan service en gros sabots, l’infantilisation du spectateur (le héro qui dit "on est arrivé là" alors que c’est annoncé avant "il faut qu’on se rende là"), beaucoup de scènes de nuits assez mal éclairées/sombre, tout ça en est fatiguant.

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Un court plutôt drôle et agréable.

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Toujours très photographique, les décors sont beau, et la galerie de personnage appréciable.

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C’est un peu la dep ce film mettant en scène un nombre incroyable de façon de pousser à la prostitution des femmes (généralement adolescente). Sur fond de misère sociale et économique, et de manipulation par les hommes, comment ne pas sortir en ayant envie d’égorger le patriarcat et le capitalisme.

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Des décors magnifique, la légerté de l’enfance et de l’imaginaire.

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Le film est sympa pour son univers créé, en revanche moins convaincu par le bourgeois qui pousse à l’émancipation la pauvre en balayant par un simili "quand on veut on peut / y’a qu’à faut qu’on" toutes les cause externes pouvant freiner/bloquer l’émancipation, c’est assez simpliste et Pixar avait pour habitude de voir plus intelligemment ses thèmes abordés.

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Le film est bon, tant est si bien qu’il en est chiant par la vie ennuyeuse des adolescents bourgeois de banlieue américaine des 70s qu’il dépeint.
Par contre assez problématique de prendre une actrice de 17 ans pour jouer une ado de 14 ans, qui est sexualisée. Et la coup de Trip, je n’ai jamais pu m’y faire, à chaque plan je la trouvais horrible.

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Documentaire intéressant quoique un peu dense à assimiler d’une traite.

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Extra-court sympa sur l'uberisation

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Un super film sur le poid des traditions, les traumas intirgénérationel, le patriarcat et la radicalisation religieuse.

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Un film agréable mais que j’ai trouvé moins inspiré que "Jour De Fête" ou "Playtime".

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Un thriller policier assez beau avec un bon rythme

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Le film est excellent dans ses deux premiers tiers, et l'empathie fonctionne très fort pour cette enfant qui cherche sa place dans une séparation taboue de ses parents, incapable de dire les choses, de discuter entre elleux ou avec leur enfant (coup de cœur pour la justesse du drame que c'est pour beaucoup d'enfants). Malheureusement la dernière partie du film vient répéter ce qui a déjà été dit et montré auparavant le tout dans un style métaphorique. C'est pas mauvais mais on a l'impression de tourner un peu en rond.
Superbe interprétation des trois comédiens principaux.

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Un film très intéressant dans son montage, ses effets spéciaux. Pas mal d'inspiration à priori, le giallo, les série soap/la pub, l'expérimental... Un aspect film d'exploitation par le budget limité et l'inventivité qui en découle, par contre je le classerai pas dans les nanards vu que les intentions de jeux sont cohérente avec l'histoire, et les comédiennes et comédiens plutôt convainquant.

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Toujours autant plaisant à voir les films de Michel Gondry, celui ne fais pas exception, peut-être un peu plus autobiographique et donc moins rêveur. Ici c'est team Denise :)

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Un film assez réussi, un léger problème de rythme vers le milieu, mais rien de bien grave, superbe prestation de Paul Kircher (et du reste du casting). Le sous texte sur la dérive autoritaire et répressive dans la gestion des êtres affirmant leur existence, qui remettent en cause des normes bien trop étroites, est bien gérée, ni trop grosse, ni pas assez visible, tout en étant bien équilibrée avec la la question du passage à l'âge adulte ou des rapports interpersonnels (père/fils ici). Ouf on évite l'histoire d'amour entre François et Julia, en revanche, Fix s'ajoute à cette longue liste des personnages secondaires sacrifiés un peu trop facilement pour toucher lae spectateurice tout en épargnant les personnages principaux.

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Un court très intéressant visuellement, notamment le passage de natation synchronisée avec l'utilisation du contraste