2023 en films

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On commence l'année de façon explosive ! "Piège de Cristal" reste une référence parce qu'au-delà de ses cascades spectaculaires et le redoutable charisme de son duel, sa mise en scène est ultra efficace et sans temps mort. J'ai trouvé les échanges avec le policier parfois très larmoyant, mais la plupart des séquences sont juste jouissives

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Je l'ai surtout vu pour voir de mes propres yeux la mention de Dinan dans une moyenne production Britannique : elle est renommée "Cigarette" (???), il y a la photo de la basilique Saint Sauveur et les mentions de Lanvallay et Léhon juste à côté ! Trop marrant ^^
Parce que les Beatles, même si c'est trop cool, j'ai jamais accroché. C'est un chouette hommage mais beaucoup de choses entachent le plaisir du partage musical : un protagoniste d'abord antipathique, une agente beaucoup trop hystérique (je suis pas un expert, mais normalement elle devrait pas pouvoir garder ses talents avec une telle attitude), des gags ultra-bien pensants (la réunion autour des pochettes, notamment The White Album....), un climax pas mal utopique... Mais le propos global du long-métrage est vraiment très chouette par contre

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De grands dialogues (pas étonnant le prix au Festival de Cannes !), une photographie très intéressante (visiblement inspirée des photos de l'époque), et une mise en scène tout en théâtralité délicate. J'aurai aimé davantage de séquences entre Hitler et Braun, mais également un peu plus d'"action" quand même

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Les moyens mis à disposition sont toujours aussi impressionants, surtout l'entrée de Cléopatre dans Rome ! Bon ça n'empêche pas que c'est très long, surtout quand les séquences sont parfois écrites de façon purement illustratrices... Mais la direction artistique, l'Histoire, la démesure tragique, tout ça vaut le coup de lui dédier 4 heures de sa vie

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Un film joyeusement sauvage, dont la folie est finalement proche de nos propres souvenirs (le personnage du vieux excentrique est incroyable !), et nous divertit à la fois pour ses amants sans cesse séparés par des absurdités et par son atmosphère rétro d'où pointe une poésie délicate. On lui pardonne alors aisément ses baisses de rythme (surtout en succédant aux séquences avec le vieux, sérieux quel bouffeur d'écran, Serge Trinquecoste mériterait d'être largement plus exposé !)

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De bonnes intentions, mais mon affection pour le cinéma roumain n'a pas trouvé satisfaction (surtout sur sa première partie que j'ai trouvé très laborieuse) ; le plus gros morceau, sur le "plateau" de télé, a ses fulgurances mais aussi ses longueurs, et finalement le plus beau est sa fin neigeuse. Mais ça a été compliqué pour moi de rester concentré jusqu'au bout

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Je m'attendais à une sorte de "Théorème" de Pasoloni revu en Chine, mais c'est finalement plus un banal triangle amoureux qui se fait... Entendons-nous, il y a de très belles séquences (le maitre de maison s'isolant pour pleurer dans le jardin), la mise en scène est délicate et parfois a des percées de bravoure dans ses plans-séquences... Mais niveau histoire ou sous-textes, c'est bien maigre, et on tend souvent au pompeux. A voir si, dans la version originale, c'est plus touffu !

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J'adore déjà ce genre de fresques, démesurés, nostalgiques, à la fois empreints de mélancolie et forte ironie. Et j'ai été servi : que de personnages inoubliables, un montage remarquable, une mise en scène protéiforme, une BO aussi redoutable que son propos sur Hollywood... Une volonté de célébrer le cinéma, la folie douce, et ça rend des montagnes russes d'une virtuosité telle que je pense que Chazelle a déjà fait le film de sa vie. Allez absolument le voir au cinéma !
Avec A < 3

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Améris est un singulier dans la comédie française : il sait faire rire avec le malaise, il met en scène des personnages inadaptés aux normes, et il poétise ce qu'on appelle "les petites gens". Même s'il est très loin du miracle des "Emotifs Anonymes", ce film m'a fait rire et toucher (Benoit Poelvoorde, évident pinacle, est incroyablement attachant - j'aime ce mec), et malgré ses prévisibilités évidentes, parvient à nous faire passer un bon moment grâce à la signature Améris
Avec A < 3

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(Bisous à ma snipeuse !)
ALORS honnêtement, même si comme tout le monde je pense que Cameron n'a fait que prendre des proportions démesurés en terme de technique, il a cependant perdu une qualité, celle de scénariste (j'aime beaucoup les scénarios de "Titanic" et "Terminator" perso !). Le premier Avatar déjà me gênait dans son écriture. Pour aller voir sa suite, j'y suis allé en mood "attraction", pour une fois je suis là pour le visuel avant-tout. Et là, bien sûr, j'ai été servi, en particuliers les scènes avec l'eau qui ne m'ont pas du tout déçu, j'ai été enchanté durant ces quelques scènes ! Mais même la dernière fraction (la grande baston donc) est mis en scène d'une main de maitre, il y a des audaces que désormais seul Cameron peut se permettre dans un blockbuster américain (la mort d'un personnage important, ou cette main décapitée...), et l'enrichissement de l'univers graphiquement tient debout. Maintenant, est-ce que j'ai réussi à outrepasser les carences d'écriture, malgré que je l'ai carrément vu en 4D Imax ? Sur 3 heures c'est complexe : le fils ainé qui refait minimum 5 fois le coup de "je dois pas bouger, mais je décide finalement de me mettre à mort en danger" (une mécanique scénaristique qui se répète sur 2 heures avec tous les persos), Jack Sully qui a clairement un comportement de Patron toxique, les dialogues soit génériques soit débiles (comme la "spirtualité" de créatures animales), les trous de scénario volontairement laissés en plan, sans compter le fait que c'est pratiquement la même narration que le premier (juste les étapes sont plus mélangées et la forme varie un peu)... Le scénario m'a fait souffler, quand surfer sur l'eau m'a fait grandement sourire. Mitigé donc, malgré qu'il est évident que James Cameron est très largement au-dessus de tous les créateurs de grand spectacle actuellement

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Un petit road-trip sociétal bien sympa en Egypte (qui prend pour son grade) ! Déjà, sacrément couillu que le protagoniste de son histoire soit un lépreux ronchon ; mais il m'a dégagé instantanément une grande symptahie. Malgré ses longueurs, le film sait être drôle ("Obama, comme le mec à la télé"), introspectif (vraiment pas préparé à aimer autant sa musique !), et faire voyager dans sa marginalité. Vraiment très sympa !

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L'idée de base aurait pu aboutir à quelque chose de très intéressant ! Si ça durait pas 1 h 40. Si les dialogues n'étaient pas aussi pauvres (plusieurs séquences même préchi précha quand même). Si le réalisateur n'avait pas peur de montrer du sang. Et si, surtout,la protagoniste ne devenait pas aussi antipathique que le violeur (pour moi, son ultime réplique décrédibilise toute la démarche et conclus que vraiment, le film était juste un défoulage personnel), sans parler du message ultra-fasciste de sa condamanation morale. Bref, je me suis beaucoup ennuyé

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Je ne sais pas trop comment le noter en fait : des gags m'ont fait rire, le potentiel du duo se ressent à chaque instant, mais le scénario "prétextuel" derrière est tellement compliqué à accepter (autant les "stragglers" étaient sur des iles paumées du Pacifique, autant pourquoi Laurel continue-t-il de se battre dans son patelin ?) que le rythme en devient très lourd. Décontenancé d'avoir rigolé et baillé à la fois

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Quelque soit l'avis, c'est un film adorable sur ses fondements : c'est l'histoire d'une réalisatrice qui tombe amoureuse de trois amis, qui en profite pour parler de son propre sentiment d'exilée ("Je suis plus heureux en Iran, mais je préfère la personne que je suis devenue en France", totalement mon ressenti vis-à-vis de la Bretagne et de Lyon), et tout suinte la sincérité et la liberté artistique. Les personnages, les transmissions Iraniennes culturelles ou les dialogues à propos de sujets profonds sont vraiment très beaux ! Mais je trouve dommage qu'elle ne parle pas assez de choses typiques de la France, de sa richesse culturelle (même en Mayenne), et il y a beaucoup de longueurs. Ca reste un film adorable, surtout pour tout ce qu'il veut dire, plus que ce qu'il ne dit finalement

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Des longueurs, une post-synchro assez évidente (surtout ce bon vieux Kinski, qui a sûrement du faire chier son monde une énième fois), et des maladresse de montage, n'écorchent pas le plaisir intense de ces chevaux traversant la neige dans de larges paysages, cette mise en scène qui dénonce la violence par la violence, un scénario très nihiliste qui se conclut sur une séquence à la brutalité toujours marquante, un antagoniste génial (et Kinski aussi), et une musique de Moriconne absolument divine (reviiiiiiens). Encore un grand moment de western italien par Monsieur Corbucci

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C'est très bavard, c'est quand même une certaine légimitation de la paranoia, mais j'ai trouvé le scénario bluffant, la mise en scène engagée, et Costner très bon dans un rôle tout sauf simple à porter (surtout toute la séquence du procès, impressionante). Un vrai grand film politique !

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Quel film étrange ! Il a de chouettes idées de mise en scène (dont le générique à la Django), mais il n'a aucune inspiration de comédie : je n'ai ri qu'une fois (le coup du père en train de crever qui avoue trouver son fils tellement con qu'il voulait l'envoyer au cirque, j'avoue ça m'a fait rire), et de manière globale il n'y a vraiment pas beaucoup de blagues ! J'ai donc eu plutot l'impression de voir une série B, avec tous les petits défauts que ça implique, mais avec en plus le "sérieux" d'une comédie dans sa mécanique, ce qui fait un rendu...vraiment étrange

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Non. Les intentions ont beau être superbes, avec un réel effort d'atmosphère singulière, mais je me suis surtout extrêmement ennuyé. "Oncle Boonmee" d'Apichatpong Weerasatakul a réussi son ambiance mystique avec des images précises, des dialogues évocateurs ou encore des actes d'errance métaphoriques : là les trois quarts du film c'est deux personnages qui ne bougent pas, ne disent rien, font la gueule et c'est marre. Pour moi c'est de la surintellectualisation, celle qui se donne des airs pour finalement ne rien dire du tout (exceptée sa très belle fin), et c'est un gachis collossal au vu de ce que ça aurait pu être. Un remake serait intéressant !

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C'est trop long et il y a des parts d'ombres étranges sur le scénario (comme tout le fait que le héros cache sa progéniture à ses parents, c'est jamais clairement expliqué...), mais le film détient également une vibe foutraque qui se ressent jusqu'à son montage, il est loin d'être unilatéral, et ses personnages marquent (à commencer par le couple radical Maiwenn-Elmosnino), comme des hommages à la spontanéité. A la fois cruel et joyeux, bref, bien vivant

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Film hautement personnel, revenant sur les racines du réalisateur, il ne manque indéniablement pas de tendresse et de respect. L'animation l'est tout autant, dans un travail précieux, et la musique même est très chouette! C'est juste dommage qu'en terme de dialogues ou de structure narrative, ça manque de mordant sortant de l'académisme (notamment la voix du protagoniste). Mais ça reste un très beau moment d'animation singulière, qui suinte la sincérité et la "poésie ouvrière" si j'ose dire

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On pourrait catégoriser ce genre de propositions comme des "films de chef op" : l'atmosphère visuelle prime sur tout le reste. de ce côté-là c'est réussit, on a droit à une ambiance mélangeant dépression et venin, et on ne voit pas le temps passer grâce à l'inventivité visuelle, notamment sur l'extra-terrestre. Maintenant, pour qu'une atmosphère soit complètement envoutante, il aurait été bon à la fois de mettre en valeur un vrai sound-design, et apporter tout de même plus d'éléments narratifs. Un trip stylistique intéressant mais qui ne va pas jusqu'au bout

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Je mets 7 parce que je suis un admirateur de longue date du Palais Idéal, et que j'ai enfin eu la chance de le contempler de mes propres yeux récemment avec mon namoureuse : un travail et une histoire fascinante ! Et en cela, le film tient sa promesse. On voit l'histoire se dérouler sous nos yeux. De plus, Gamblin joue très bien un rôle complexe à jouer, la Drôme est mise en valeur comme un personnage (département décidément cinématographique, après "Raoul Taburin" je note qu'il n'est jamais discret dans ses apparitions) et la reconstitution de la construction du Palais est bluffante. Maintenant, qu'est-ce que c'est saaaage, ça va jamais au-delà de l'illustration (en plus d'occulter certaines choses essentielles, comme le procès de Cheval contre les dites cartes postales, qu'il a gagné en plus), et on en ressort tout de même avec une grosse envie d'en savoir plus. Bon film pour ceux qui aiment et surtout connaissent déjà le Monument, beaucoup plus à risques d'ennui pour les autres

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Quelconque : certes le duo Eifira-Niney marche bien, Charles Berling est de nouveau le point fort du film (comme dans "le correspondant" je veux dire), et ça se suit sans déplaisir ni ennui. Mais ça reste un film d'autoroute, très balisé, sans beaucoup de rires ni d'émotions

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Ah c'est sûr que c'est space, ça ne pouvait que diviser ! Léos Carax affirme plus que jamais sa singularité, qui passe ou casse selon le spectateur. Et moi, je trouve qu'il arrive à se bonnifier avec le temps, même si le niveau d'avant était déjà très élevé : certes il y a des phrases inutiles à chanter, certes la voix d'Adam Driver est particulière (personellement j'arrive à passer outre), mais quelle inventivité constante ! La musique est inoubliable (notamment le thème phare, gravé instantanément), on sent l'implication totale dans tous les départements artistiques, l'histoire m'a franchement émeu, les idées fusent de partout dans sa mise en scène y compris dans ses symboliques intellectuelles... "Annette" c'est le genre de films normalement impossibles à produire aujourd'hui, tellement c'est couillu. J'aime et j'admire

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Un film qui commence en douceur, pour devenir de plus en plus frontal dans son propos. Le personnage principal est très attachant, il vit des péripéties très intéressantes et engagées, mais des longueurs émaillées un peu tout du long entache un peu le plaisir revendicatif. A voir néanmoins, puisque cette histoire s'applique partout dans le monde

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J'apprécie la verve dandy de Sacha Guitry, et on la retrouve dans certains très beaux échanges de dialogues ainsi que dans son propre jeu. Mais le film en lui-même est effectivement du théâtre très filmé (son premier coup de fil, interminable et impossible), Fernandel ne semble pas à son aise et beaucoup de longueurs s'accumulent jusqu'à la fin...

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Chouettes idées, humour réussi, personnages très charismatiques (Kitty est irrésistible !), et le scénario se tient en terme de péripéties ; mais les chouettes idées sont vite noyées par les clichés dans sa dernière partie, qui devient de moins en moins drôle, et finalement s'avère juste pas mal

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Un Spielberg de fin de carrière, un long-métrage qui serait tout-à-fait un bon testament cinématographique. On reconnait les clins d'oeils autobiographiques (notamment l'ultime séquence, jouissive à mort !), l'amour du cinéma en tant que Travail Passioné (ce qui fait la différence avec "Babylon", qui lui se concentre sur la portée même du Cinéma sur des gens), et on le sent très inspiré. Mais j'ai été un petit peu déçu par le traitement famillial, parfois franchement gnan-gnan (parfois même pas très clair vis-à-vis du meilleur ami...). L'échec était inévitable aux USA : j'espère qu'en France, à l'instar de son alter égo de début d'année, il se vengera grâce au public français

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Vu en version Bretonne !! Et étonnant que Wikipédia n'en fasse pas mention ; étonnant que cette version existe tout court, parce qu'à part le storyboarder apparemment il n'y a pas de Bretons dans l'équipe artistique...
"L'ile de Black Mor" est à la fois spécial et quelconque. Spécial dans ses intentions, son animation qui accroche ou répulse (personellement ça a beaucoup alterné), mais surtout pour son identité Bretonne totale qui doit être unique dans le cinéma d'animation. Quelconque avec son scénario quand même très lisse et cliché, ou son personnage principal qui malgré ses nuances ne s'améliore pas. Mitigé donc, malgré le plaisir d'entendre des voix bretonnes

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Le film commence admirablement bien : une tension incroyable, la mise en scène et les comédiens au cordeau, bref on a qu'une envie, connaitre la suite et le fin mot de l'histoire. Mais rien qui suivra ne sera à la hauteur de cette séquence d'introduction. Malgré le Sud-Ouest, Pierrot ou Damien Saez, le film ne sait pas où il veut aller ni comment, donne en permanence l'impression de passer à coté du sujet dans lequel il nous avait lancé (à savoir le destin de l'enfant et vivre avec cette incertitude), et les dialogues peuvent sonner très faux. C'est extrêmement dommage