2023

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Vu le 02/01

Rien de mieux pour commencer l'année qu'un petit Shaw Brothers. On sort un peu du schéma classique avec ici un propos très intéressant sur la corruption dans la police. Un mélange de drame social et du wu xia pian mais qui ne lésine pas sur la violence et avec un regard très pessimiste.*

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Vu le 04/01

J'ai retenté le cinéma de Hong Sang-soo avec Matins Calmes à Séoul, et je dois dire que j'ai cette fois-ci été très séduit par le procédé, ce beau noir et blanc, cette mise en scène épurée et répétitive, et ces jeux amoureux fugaces

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Vu le 06/01/2023

Réconcilié avec le cinéma de McDonagh, rarement éprouvé autant de peine pour un personnage que pour celui de Colin Farrell.

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Vu le 11/01

Loin d'être un navet, Kill de Romain Gary reste quand même un gros bazar un peu réac et pas très bien joué. Malgré ça, le côté psyché et le rôle grandiloquent de Stephen Boyd maintiennent l'interêt. Et puis Jean Seberg qui se demande pourquoi son mec la fait jouer dans ce truc.

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Vu le 13/01

Film fauché qui fait le strict minimum, on s'embête pas avec la mise en scène et la direction d'acteur, on veut juste balancer du gore qui tâche, ça fonctionne assez bien mais ça pourrait aller plus loin.

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Vu le 13/01

Et donc là, ça va bien plus loin, avec des moments de sauvagerie comme j'en ai rarement vu au cinéma. Le film est aussi plus ambitieux, peut-être trop avec ses 2h20, mais est bien plus consistant et offre une vie à ses personnages. Y a aussi ce petit grain grindhouse dans la photo qui est très plaisant.

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Vu le 15/01

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Vu le 18/01

Fable satirique sur le racisme, Watermelon Man marque les esprits par son point de départ, un blanc raciste qui se réveille noir (Cambridge porte le film), malheureusement ça tourne assez vite en rond, Van Peebles jouant un peu à outrance des clichés

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Vu le 21/01

Plutôt chouette Les Rascals, Jimmy Laporal-Trésor transcende le côté film de gangs pour délivrer un fort message politique et un constat sur une époque qui n'est finalement pas tout à fait révolue. Belle retranscription du Paris des années 80, mené par un casting sympathique.

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Vu le 25/01

Bel hommage à la ville de Hong Kong au travers de 7 sketchs de 7 grands cinéastes HK, Septet est un véritable voyage à travers l'histoire de la ville, son évolution, sa relation avec la Chine et l'UK. Certains segments auraient mérités d'être approfondis. Bel adieu de Lam.
Sammo Hung : 6/10
Ann Hui : 6/10
Patrick Tam : 7/10
Yuen Woo-ping : 7/10
Johnnie To : 7/10
Ringo Lam : 8/10
Tsui Hark : 7/10

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Vu le 27/01

Y a à boire, à manger et à dégueuler dans Babylon. Le film est tour à tour fascinant et horripilant. La vulgarité permanente du début peut être transcendée grâce à Hurwitz, et l'émotion de la fin sabotée par des persos écrits avec les pieds ou un montage d'étudiant en ciné.

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Vu le 29/01

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Vu le 01/02

Shyamalan m'a de nouveau cueilli avec Knock at the cabin. Home invasion plein de tension qui montre encore une fois que Shy n'a pas perdu sa foi pour l'humanité sous toutes ses facettes. Bautista étonne, la mise en scène est maline, manque peut-être l'émotion de Howard.

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Vu le 03/02

Encore une fois un beau noir et blanc qui sublime ces petites scènes d'échanges entre amis dans un café où il est question de nombreux sujets, et particulièrement la relation à la mort, à la création. Epuré mais efficace.

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Vu le 05/02

Rebellion décrit l'affrontement tragique d'une famille de samouraïs face à un pouvoir ayant perdu son humanité. La mise en scène de Kobayashi joue avant tout sur des dialogues forts et des performances très justes. Mifune toujours impérial

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Vu le 07/02

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Vu le 11/02

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Vu le 18/02

Bien emmerdant La nuit érotique des morts-vivants de Joe d'Amato. Un porno horrifique tropical qui prend beaucoup trop de temps à démarrer au contraire de Mark Shannon. On retiendra la magnétisme de Laura Gemser.

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Vu le 19/02

Beaucoup aimé la HSSception dont fait preuve La Romancière qui met en scène un perso voulant faire un film car elle admire Kim Min-hee. Beaucoup aimé aussi ce cheminement fait de rencontres et retrouvailles et qui se termine dans un cinéma.

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Vu le 19/02

Dogville brille par son dispositif de mise en scène mettant l'accent sur le microcosme qu'il dépeint, et sa relation par rapport à cet élément perturbateur incarné par Kidman. LVT a comme à son habitude un regard sombre sur l'humain montant crescendo jusqu'à une violence extrême.

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Vu le 20/02

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Vu le 22/02

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Vu le 23/02

Plus je découvre l'oeuvre de Hong Sang-soo, plus je suis subjugué par sa maîtrise du minimalisme. Introduction ne déroge pas à la règle mais offre en 3 segments un constat frappant de la position d'un jeune homme face à sa famille, l'amour et sa carrière.

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Vu le 24/02

Comme Gray l'an dernier, Spielberg réussit haut la main l'exercice du film autobiographique. The Fabelmans est un émerveillement de tous les instants où comme souvent chez Spielberg le noyau familial joue une importance cruciale et a permis de tracer la voie d'un grand artiste.

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Vu le 25/02

Un des derniers grands wu xia de Tsui Hark qui malgré son montage amputé (d'où le rythme batard) garde un certain souffle épique au travers de ces combats aux armes si singulières et à la belle BO de Kenji Kawai.

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Vu le 26/02

En ce moment j'adore me plonger dans des films de HSS quand je sais pas quoi regarder. Un cinéma qui fait du bien et on ressort avec un sentiment de plénitude. Je viens de voir The Woman who ran où HSS offre aux femmes cet épanouissement que même les hommes ne troublent pas.

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Vu le 01/03

Hotel by the river est un des plus beaux noirs et blancs de Hong Sang-soo. Très beau personnage du poète qui passe ses dernières heures en compagnie de ses fils dans une atmosphère de regret et sérénité. A côté de ça, on a une Kim Min-hee angélique.

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Vu le 02/03

Un thriller horrifique bien men are trash et bien racoleur avec des acteurs aux fraises, Paz de la Huerta en fait des caisses et ça manque de surprises. J'aurais peut-être du le voir en 3D.

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Vu le 03/03

Monstrueux Les Damnés. Grand théâtre Shakespearien de manipulations où le nazisme fait office de Lady Macbeth, Visconti monte un spectacle d'une perfidie sans nom où Helmut Berger est la perversion incarnée. Une mise en scène opératique à se damner !

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Vu le 04/03

Hill of Freedom est à la fois amusant et mélancolique. Il y a cette construction ludique de Hong Sang-soo au travers des lettres mélangées, cet aspect de dépaysement en suivant ce japonais ne parlant pas coréen et cette attente d'un amour, parfois oublié au gré des rencontres.