2022 : Mes Chroniques Filmographiques

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Revu à la télévision le 1er janvier 2022.

Excellent Indiana Jones version tout-public et années 80 !
On reconnait surtout la patte de Spielberg bien que n'étant que co-scénariste. Celle de Richard Donner se fait surtout sentir avec Cinoque et son t-shirt Superman. La musique est de Dave Grusin mais rappelle celles d'autres grands musiciens et chefs-d'orchestre illustre des années 80 (notamment James Horner).

Les décors sont finement travaillés et on appréciera le bateau pirate de Willy le Borgne. D'ailleurs, avec la caméra en argentique, on a aussi l'impression que Donner et Spielberg voulaient aussi rendre hommage aux films de pirate des années 50. On appréciera aussi un clin-d'œil à Gremlins quand Choco appelle la police mais sans succès.

Alors c'est vrai que les méchants gaffeurs caricaturaux sont pas super top ou crédibles, et que certains comportements paraissent excessifs mais c'est compensé par l'aventure et la destination des Goonies vers le trésor pirate. On ne peut pas nier que le film a contribué à la mémoire cinématographique des années 80 et même au genre aventure/comédie.

Sur ce, je vous laisse avec le thème par Cyndi Lauper :
https://www.youtube.com/watch?v=Scu81EW4UC8

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Revu sur mon ordi en VF le 7 janvier 2022 grâce à Docteur Glitch
https://www.senscritique.com/film/Animalympics/critique/259102181

Toujours aussi bon que dans mon souvenir, si ce n'est que les voix de Bolt Jenkins et René Fromage sont moins supportables en VF qu'en VO.

Je vous laisse lire ma critique pour vous faire un meilleur avis.

Pour ma part, j'étais aussi content de revoir Tatiana, Bolt Jenkins, Kit Mambo, la Comtesse battant Boar-Deaux, et Dean Wilson la loutre californienne qui fait des trips LSD sous l'eau x)

Et comme les journalistes qui couvrent les "Animolympiques" le disent à la fin pour illustrer la victoire exæquo de Jenkins et d'un collègue bolide et du couple René Fromage/Kit Mambo :
"Certains ont prouvé qu'être champion signifie aussi avoir du cœur. Mais ces jeux olympiques symbolisent aussi la victoire de l'Amour."

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Vu le 9 janvier en DVD (coffret Trilogie Blade)

Même si c'est un pur produit de son temps (fin 1990's) avec des vampires en meutes trop sûrs d'eux et symboles d'une jeunesse rebelle bousculant les traditions et statu-quo (Deacon Frost en est l'exemple parfait), le film Blade est mieux et plus profond qu'il en a l'air.

Wesley Snipes reprend l'archétype du héros de film de blackspoitation ou du chasseur de primes avec pardessus, et il a la classe en chasseur de vampires. À la base, le perso de comics paraissait un peu ridicule avec ses lunettes de protection en verre et son couteau en bois. Là, il est juste cool et plus crédible avec son arsenal (balles en argent, lampe UV et sérum anticoagulant qui fait exploser les vampires).

Autant l'acteur qui joue Deacon Frost en fait parfois des caisses, autant son perso peut se montrer inquiétant et prédateur (quand il tue Dragonetti et veut devenir le vampire ultime grâce au rituel de la Magra).

Heureusement que le film n'utilise pas trop de CGI, même si ça va avec les vampires qui tombent en poussière. Même les âmes des anciens vampires purs sang ont encore bien vieilli. Sachez qu'on a échappé à une Magra en mauvaises CGI de huit mètres de haut et à un Decoy "mal découpé" (bien qu'on soit privé d'un Morbius version 1998 : https://www.youtube.com/watch?v=kIcYjahmqC4)

D'ailleurs, les scènes dans le temple des vampires et les analyses scientifiques sur le vampirisme sauvent aussi le film d'un côté un peu nanardesque (la VF aussi en retraduisant la réplique de Blade à la mort de Decoy). Quand Blade est trahi par sa mère et piégé pour permettre le sacrifice pour la Magra, la symbolique est puissante : celle du chasseur maudit obligé de se défaire de ses sentiments et de se mettre au niveau de sa dangereuse proie pour mieux la détruire ...

La guerre contre les vampires ne fait que commencer.

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Vu le 19 janvier au cinéma.

Le Charlatan chez les Freaks !
Film plutôt subtil pour du Guillermo Del Toro qui nous a habitué plutôt à du fantastique et à de l'épouvante très symboliques.

Même si le personnage campé par Bradley Cooper manque de charisme au début (muet et banal), il s'affirme et devient un arnaqueur de haut niveau. Mais Nightmare Alley étant aussi un drame, on s'aperçoit que cet arnaqueur est en fait arnaqué depuis le début : par le chef de foire (Dafoe, qui lui apprend comment se procurer faux freak, un beau crétin à l'aides de fausses promesses et de drogues), par les médiums qui lui apprennent comment manipuler les gens, par la psychologue (Cate Blanchett) qui joue un double jeu avec lui, et enfin par lui-même car il est incapable de contrôler à la fois son besoin de mentir et de manipuler les gens et ses pulsions plus meurtrières qui se retournent contre lui.

Si effectivement, la foire fait "Freaks, la monstrueuse parade" mais aussi Del Toro et ses décors très vivants, détaillés, prenants et probablement pas en 3D (ou alors c'est très réussi, y compris avec Enoch le mort-né et son œil qui rappelle la conscience tourmentant Caïn), on passe plus au film noir après.
Del Toro avait aussi essayé de dénoncer le franquisme et le maccarthysme de manière horrifique, idem avec le gothique dans Crimson Peak, là il passe aux années 40 de l'épouvante.

C'est d'ailleurs la fin qui fait saisir l'ampleur du drame (SPOILERS) :
Après avoir laissé mourir son père de froid, contribué à la mort de son ami médium avec de l'alcool frelaté, ainsi qu'à celui d'un juge et au suicide de son épouse, puis battu à mort un riche et renversé son garde du corps, notre arnaqueur a échoué dans ses dernières tentatives de voler l'argent des honnêtes gens et se retrouve au fond du trou social.
Un nouveau chef forain lui propose alors purement et simplement le métier de faux freak avec des fausses promesses et de l'alcool. Notre arnaqueur se rend bien compte qu'il se fait avoir, mais étant clochard et au fond du trou, il se dit à la fois que ce n'est pas si mal et que c'est tout ce qu'il mérite : "Je suis né pour ce rôle !"

Et alors, il éclate à la fois de rire et de sanglots.

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Vu le 22 janvier en DVD.

Blade et un commando vampire contre des Faucheurs ! Le tout avec l'esthétisme cher à Guillermo Del Toro (les éclairages et décors bruns, jaunes et marrons) et précurseur à Hellboy (Ron Perlman et le t-shirt du BPRD).

On appréciera les effets spéciaux caoutchouc bien détaillés dignes d'être exposés au Musée du Cinéma de Lyon, malgré des CGI un peu mal vieilli et des Faucheurs certes impressionnants quoique bêtement sauvages.

Cependant, ça change de Deacon Frost un peu caricatural dans le premier et on a aussi des vampires un peu plus traditionnels.

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Vu le 7 février 2022 en DVD et VF dans sa version courte de 67 minutes.

Ce qui explique pourquoi j'ai eu l'impression qu'il y a des coupes et enchaînements bizarres. Étrange cependant que SC n'avait pas la fiche de ce film avant.

Il faut savoir que le film dans sa version originale coréenne durerait 90 minutes. Et qu'il existe une version française de 70 minutes qui rend certains passages vers la fin à la fois plus et moins compréhensibles :
https://www.youtube.com/watch?v=XOfzHQiaotA

Ce film plagierait également "La Patrouille de l'Espace", "Mazinger Z" (à cause des pirates de l'espace) et même brièvement "Galaxie Express 99" de Leiji Matsumoto.

Personnellement, j'y ai vu plus une sorte de Peter Pan dans le Slumberland de Little Nemo mais dans l'espace. Puisqu'on a : un héros vert et un compagnon avec chemise blanche et parapluie, allant dans un royaume magique des enfants et se battant contre des pirates de l'espace tous adultes et vilains (certains persos me rappellent aussi des elfes et les méchants sbires dans "Wizards" de Ralph Bakshi : https://www.youtube.com/watch?v=rcnQ7Dlk_Ks)

Pour ce qui est du fond : une animation globalement bonne mais inégale (faux raccord, coupes, enchaînements confus), caractère design pompé un peu partout, certains persos oubliables (le shérif du Petit Train de Nuit, Mange-Moules le petit robot doré qui se sacrifie à la fin, etc.)

Le doublage VF aussi est légèrement peu investi bien que j'ai reconnu la voix de Thierry Bourdon qui doublait Oliver Twist dans cette adaptation animée mexicaine : http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2249-les-aventures-d-oliver-twist.html

Bref, c'est pas mauvais mais ça fait aussi partie de "l'enfer de l'animation sud-coréenne" réputée pillarde et cheapos. Mais c'est tout à fait regardable. Ils ont même fait une suite : "Les 3 Mousquetaires dans le temps"

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Vu le 9 février en DVD édition collector avec les deux films de la saga "Les 3 Mousquetaires de l'Espace"

Bien que cette suite ait moins de problèmes d'enchaînements, moins de coupes et moins de confusions, j'ai moins bien aimé "Les 3 Mousquetaires dans le temps", pourtant plagiant moins que "Les 3 Mousquetaires de l'espace".

Les raisons sont les suivantes :
1) Il y a un méchant espion beaucoup trop évident (l'agent Cox, violet et à la mine patibulaire et au cerveau comme Megamind, à un point qu'il aurait pu s'appeler "Traitus McMéchant" que les héros n'auraient rien remarqué)
2) Le film intègre des segments du Sacre du Printemps version dinosaures du Fantasia de Disney (https://www.youtube.com/watch?v=yBpxpjrhjb8) mais rajoute des bruitages et doublages niais à la "grou grou méchant argh je meurs face au T-Rex !" Ça fait stupide et fainéant.
3) Le cliché du méchant athéiste qui veut détruire/conquérir le monde car il ne croit pas en Dieu, et qui se repent en demandant pardon à Dieu juste parce qu'il est mourant (alors que la méchante Karen - lol - voulait juste prendre le XXe siècle à l'aide d'un Goldorak bleu mais se fait trahir par son sbire).

Après, j'ai juste l'impression que le film a encore été raccourci en VF car on ne sait pas comment nos 3 Mousquetaires de l'Espace-Temps ont obtenu le Dianum 12 (l'artefact convoité par les méchants) au début du film. C'est juste présenté comme ça sur leur table, le contexte manque et n'est vaguement présent que sur la jaquette du DVD.

Il y a aussi un petit problème de continuité : la Grand-Mère du futur (l'an 4032) dit connaître le trio de héros grâce à la Princesse du Royaume des Enfants ... qui est censé être d'une autre planète mais de la même époque que nos 3 Mousquetaires (1980). Il y a du y avoir un autre voyage temporel dont je n'ai pas été mis au courant par le film.

Bref, meilleur sur la forme mais moins inspiré sur le fond. Et pour une fois qu'il pique moins d'idées, c'en est plus risible quand il le fait.

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Vu le 12 février 2022 en DVD.

Alors bon film d'action policier mais le côté SF est cheapos et la satire inexistante par rapport aux comics de 2000 AD. Donc bon film mais mauvaise adaptation. Sans compter que ça fait des années que les fans attendent de voir les Juges Noirs (Death, Mortis, Fire et Fear) sans succès. À la place, on a une Mama narco-trafiqante (pas mauvaise mais pas originale).

Mauvaise adaptation sauf sur le côté uniformes de Juges et pour les personnages de Dredd et Anderson. Et il y a bien le côté procédurier et expéditif des Juges, les munitions personnalisées et le Slow-mo est crédible pour l'univers de Judge Dredd (même si on aurait aimé une référence au Boing et autres trucs).

Et même si "The RaiDredd" aurait été un titre plus approprié, faut reconnaître que les échanges de tirs et la violence bourrine sont les bienvenues. Karl Urban est aussi un bon Dredd (en tout cas, il a moins le melon que Sylvester Stallone qui avait cependant bien fait transposer le côté satirique des comics originaux).

Toutefois, il aurait fallu une pointe de SF et de satire du film de Stallone pour rendre le tout parfait. Mais sinon, c'est du bon boulot et les bandits sont neutralisés ou en Isocube.

"I am the Law !"

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Vu le 15 février en DVD.

Excellente comédie passant par le drame de la Seconde Guerre Mondiale mais finissant bien tout de même.

Puisqu'il s'agit du point de vue de Jojo, une Jeunesse Hitlérienne de Falkenheim (Sud de Nuremberg) complètement embrigadée par l'ultranationalisme et l'antisémitisme nazi. Mais en 1945 avec la défaite annoncée de l'Allemagne, il subit la grande désillusion et finit rapidement dénazifié.

C'est pour cela que Taika Waititi (qui joue le Hitler ami imaginaire de Jojo) tourne en dérision l'idéal des JH avec des versions allemandes de chansons des Beatles (comme "Komm gib mir deine Hand" au lieu de "I Wanna Hold You Hand").

Bien entendu, les clichés antisémites des nazis sont aussi tournés en ridicule, y compris au début quand Jojo rencontre Elsa (cachée dans le placard par sa mère) comme s'il s'agissait d'un fantôme. Et cette réplique d'Elsa d'ailleurs est une excellente métaphore : "Nous [les Juifs] sommes le peuple élu de Dieu ! Vous [les Nazis] avez élu un type pas fichu de se laisser pousser une moustache correcte !"

Scarlette Johansson joue aussi très bien la mère allemande fatiguée de la guerre et secrètement antinazie, ne supportant pas de voir son fils de 10 ans ne même pas avoir le temps d'être un enfant.

Il faut dire que le système nazi méprise la différence et la "faiblesse" et retourne les Allemands contre les autres et contre eux-mêmes. Et cela Jojo le comprendra vers la fin [ATTENTION SPOILERS]

Alors qu'on passe de l'enfance insouciante et colorée de Jojo en tant que JH, le voici plongé au fur-et-à-mesure dans un monde gris et morose quand la défaite et l'avancée des troupes alliées commence. Jojo reconnait alors les chaussures de sa mère sur le gibet réservé aux "traîtres" (elle distribuait des tracts antinazis). Il comprend alors que ce système n'est pas humain et arrache les enfants de leurs mères pour si peu.

Et que dire aussi du dernier combat des JH et des Volkssturm contre les assaillants américains et soviets ? Jojo en aurait rêvé mais il voit bien que ce n'est qu'un Götterdämmerung pitoyable : tout ce qui reste de la "glorieuse armée aryenne" n'est composée que de loqueteux pleins d'illusions bernés par Hitler qui s'est lâchement suicidé dans son bunker un peu avant. Il n'y a pas de Crépuscule des Dieux car il n'y a que des hommes bernés par des promesses de guerre glorieuse

Mais Jojo a au moins réussi à sauver Elsa, et Elsa l'a sauvé de la propagande. Ils sont donc bien des "Helden" (héros en allemand)

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Vu le 20 février 2022 en DVD.

Véritable prototype de Inception puisqu'on a des rêves imbriqués et de la confusion entre rêve et réel.

À la différence que le côté onirique est plus coloré, prononcé et symbolique et qu'on a des méchants un peu évidents mais pas trop non plus et pas sortis de nulle part.

Après, même si la confrontation entre l'Inspecteur et les antagonistes a une interprétation facile d'accès, c'est moins le cas avec la fusion Paprika/Tokita mais c'est aussi ça qui fait le charme du film.

Félicitations pour les studios qui ont aussi pondu "Memories" de Otomo et probablement aussi "Perfect Blue"

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Vu le 24 février au cinéma.

Bon, vite fait : même si j'avais des doutes niveau choix de casting au début (Tom Holland en Nathan Drake, et qui se fait battre en 2 secondes alors qu'il est censé être musclé), faut savoir que c'est bien une préquelle avec évènements antérieurs au jeu vidéo Uncharted: Drake's Fortune.

Ne connaissant que Uncharted 2 et 3, je ne suis donc pas bien placé pour juger. Mais le film reste meilleure que la dernière adaptation de Tomb Raider.

Ne vous attendez pas toutefois à du surnaturel comme dans Uncharted 2, on est certes dans de l'Indiana Jones-like mais sans "magie" à la fin. Plus quelques moments à la "Bros before Hoes" voire du "anime betrayal" (c'est fou le nombre de trahisons de la part des femmes dans ce film, ah là là on peut pas compter sur elles).

Sans compter quelques "tropes" et classiques du genre (ATTENTION SPOILERS - exemple : Braddock qui tue Santiago Moncada au prétexte qu'il est faible, la femme de main qui tue le chef pour devenir chef à la place du chef sans que les autres hommes de main ne discutent alors qu'ils perdent leur employeur-payeur initial + le coup du message secret révélé + la scène de quasi noyade + le gros trésor caché dans une grotte sur une île facile à sortir mais qu'on se demande comment le proprio initial a réussi à le cacher à la base, etc.)

Mais on va pas se mentir : ça reste un bon classique et la quête au trésor inexploré reste pas mal.

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Vu le 26 février 2022 en Blu-Ray.

Ayant vu "Riding the Bullet" auparavant, j'ai bien retrouvé "l'esprit de Stephen King" dans ce film de Romero.

D'autant qu'il faut savoir que King avait créé des romans à succès sous le nom de Richard Bachman, presque comme le personnage de Thad Beaumont l'a fait avec son pseudonyme de George Stark.

Le côté biographique est d'autant bien exécuté quand on sait que King parle régulièrement de ses problèmes d'alcool qui ont influencé son travail d'écriture.

La dualité, la mort et la folie chères à l'auteur du Maine y sont là (presque comme dans "Shining").

(ATTENTION SPOILERS)
Personnellement, j'ai trouvé que le début gâche un peu le suspense : on devine bien qu'il y a un Doppelgänger et pas un vrai dédoublement de personnalité.

Même si le film fait beaucoup d'efforts pour essayer ensuite de faire croire l'inverse. Mais on saluera comment Beaumont/King dit littéralement au revoir à Stark/Bachman que ce soit en matière de thriller comme d'épouvante avec surnaturel.

Les moineaux psychopompes repassent prendre l'âme de la part des ténèbres ...

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Vu le 3 mars au cinéma.

C'est une bonne surprise, il faut dire.

Car même si le début est assez sobre (le DC et le titre posté abruptement sans musique) et que Bruce Wayne fait assez ado émo-goth avec mascara à la Robert Smith qui coule en plus des clichés du style "Z'êtes pas mon père, Alfred !" au début - bah, faut reconnaître que Robert Pattinson fait un bon Batman (impassible la plupart du temps, terrifiant et intimidant le reste du temps).

Toutefois, il faut retenir que ce film est assez long (presque 3 heures) car il tient plus du polar que du film super-héroïque (le dernier quart était presque dispensable mais a le mérite de faire de Batman une icône humaine de l'héroïsme pour la ville affligée de Gotham).

Le Riddler (alias l'Homme-Mystère ou Le Sphinx), même s'il a encore quelques airs de sous-Joker comme dans Batman Forever, reste plus convaincant que dans le film de Schumacher en tant que menace car est très inspiré du tueur en série Zodiac.

On remerciera même les bandes-annonces, teasers et autres pubs autour du film d'avoir donné des fausses pistes ou fausses promesses sur le film, donnant ainsi d'agréables surprises (pas d'énièmes versions des origines mais plus de renvois à "Batman : Terre-Un" de Gary Frank et Geoff Johns + une "Riddler Army" + l'asile d'Arkham, etc.)

On pourra aussi féliciter le film d'avoir réussi à rendre des vilains "ordinaires" ou de "simples bandits" comme Le Pingouin et Carmine Falcone effrayants. De même, Catwoman est certes moins remarquable que Michelle Pfeiffer dans "Batman : Le Défi", mais toujours plus que Anne Hathaway dans "The Dark Knight Rises".

Cette version de The Batman est d'ailleurs un bon compromis entre les versions cinématographiques de Tim Burton et de Nolan tout en ayant sa propre patte : on retrouve de l'architecture gothique à foison, une musique à la Danny Elfman (et même un peu à la "L'Empire contre-attaque" j'ai l'impression), du réalisme mais aussi du spectaculaire.

Et encore une fois, même si Pattinson est un meilleur Batman qu'un Bruce Wayne, même Wayne est intéressant ici : c'est un ado qui ne se sent pas à sa place en tant que milliardaire et qui a du mal à enfiler son costume trop grand d'adulte, et qui découvre de cruelles réalités auxquelles ils doit se confronter.

Il est plus à l'aise en Chevalier Noir, rôle qui lui permet de laisser une empreinte plus positive sur Gotham, et où il peut aussi mûrir et comprendre que être La Vengeance peut être également une fausse piste

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Jackie Chan Challenge #26 ¼ !

¼ car Jackie n'est que perso secondaire ou tertiaire du film (curieux choix pour le coffret "Les Essentiels Jackie Chan 3").

Et même en temps que film de course et comédie, c'est pas terrible. Même si je suis bien content de revoir des têtes connues (le Capitaine, le Sheik, Jamie et Morris, etc.), plus d'autres guests-stars comme Frank Sinatra et Burt Reynolds, le film est pas super :/

Même si le coup de l'acteur esclave puni pour ne pas avoir été dans un film depuis 7 ans ou de l’orang-outan conducteur qui rend les mamies insolentes sont assez drôles, le reste est assez plat comme un pneu crevé ou trop prévisible (exemple : un trio masculin se faisant passer pour des danseuses orientales pour infiltrer les méchants → ils dansent mal mais les méchants les trouvent quand même "sexy" et veut les embaucher).

Tout au plus, on a quelques scènes d'action bien dynamique mais pas très bien chorégraphiées.

Et surtout, c'est trop loooooong (je me suis endormi à la moitié) ;_;

Bref, une suite dispensable et qui fait craindre que Cannonball 3 soit encore pire ...

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Vu le 11 mars en DVD.

Histoire à la Lex Luthor (ou Zod) contre Superman mais version rédemption du super-méchant !

Les différences sont que Megamind, méchant au début, est aussi alien que son homologue gentil Métroman mais est tombé dans un milieu déterminant et propice au crime. Tandis que Métroman est adulé des foules et vire presque à la mégalomanie (un comble).

Le film est toutefois nuancé correctement puisque (SPOILERS) Megamind bat son pire ennemi contre toute attente, prend le pouvoir ... et s'ennuie en s'apercevant qu'il n'a plus aucun but ni sens. ll décide donc de recréer un héros pour combler sa détresse, mais malheureusement le "Titan" qu'il a créé est un pervers narcissique qu'il va devoir vaincre à la place de Métroman.

Le film explore également d'autres intrigues et thématiques, va à contre-courant de l'habituel histoire à la Superman : ici Roxie (l'équivalent de Lois Lane) n'aime ni Métroman ni Titan, car elle a seulement du respect pour le premier mais trouve que le second n'est qu'un super prédateur et un super sociopathe. Elle est plus intéressé par le faux Bernard (Megamind déguisé), plus humain et plus adapté à une personne ordinaire comme elle.

Même Megamind et Métroman ont juste besoin d'être traités en personnes ordinaires et de sortir de la routine (surtout le deuxième). Quand Megamind annonce sortir avec Roxie, il a le droit à une dispute avec Nounou comme s'ils étaient un vieux couple (partners in crime). Ce sont des points de vue intéressants qui sont abordés ici.

Pour la forme, c'est très bien : gigantisme, couleurs éclatantes, explosions, enchaînements et fluidités, symbolisme clair et compréhensible, musiques épiques, etc.

Bref, j'avais hésité à le voir à sa sortie mais Internet a réhabilité Megamind et je l'en remercie de m'avoir finalement convaincu de lui accorder une chance, comme Métrocité en accorde une seconde à son vilain repenti attitré.

Annotation :

Vu le 17 mars en Blu-Ray sous le titre "The Bride with White Hair part 1".

On reconnait ici le film d'épée hongkongais des années 80-90 typique, avec les mouvements d'étoffe et de sabre caractéristiques, ainsi qu'avec les saut défiant la gravité.

La particularité de "La Mariée aux cheveux blancs, partie 1" est son usage de la flûte mandarine, du synthé (plus plein de scènes d'amour sous la pluie), de décors très travaillés et d'arrières-plans gigantesques et symboliques (exemple : le couché de soleil du début, qu'on peut sentir depuis notre poste de spectateur) et de chorégraphies spectaculaires couplés avec des effets spéciaux sanguinolents.

Le côté romance entre le héros Zhuo Yi-Hang du clan Wu Tang et Lien la Louve est posé dans un conflit opposant Wu Tang et des jumeaux siamois adeptes de magie noire et chefs d'une secte mandchoue (aux allures tibéto-népalaises). Ces siamois (un homme lui aussi fou amoureux de Lien, et sa sœur moqueuse) offrent une version intéressante de la dualité et de la fraternité.

Et tout sent le Yin-Yang dans ce film : les jumeaux ont des désaccords et ne se supportent pas, les Wu Tang ne sont pas tout blancs et même nos héros font des erreurs qui blessent chacun l'en envers l'autre.

C'est pour ça que la 1ère partie n'est pas tellement une happy end, mais que le côté épique compense : notre héros est déterminé à guérir sa chérie quitte à défier le froid, la faim, l'autorité et le destin.
Hâte de voir la suite directe du film !

Annotation :

Vu le 21 mars en Blu-Ray et VOSTFR.

Suite du 1er "La Mariée aux cheveux blancs" où l'éponyme Lien/Ni Chang est devenu une sorcière vindicative et maléfique, se vengeant des hommes depuis que son fiancé Cho ne l'a pas cru il y a 10 ou 20 ans quand le clan Wu Tang et ses alliés l'accusaient de meurtres.

Les descendants de Wu Tang et compagnie, dont Kit dont la bien-aimée a été kidnappée par Ni Chang, doivent combattre la sorcière Lien pour la délivrer.

Toujours impressionnant de voir les envolées, sauts et combats d'épée, mais le film est plus tourné action tout en étant un peu moins épique même si on conserve les éclairages et visuels très symboliques (rouge sang, blanc mort).

Juste dommage que la réconciliation entre Lien et Cho ait une fin tragique mais restant nuancé (ça aurait fait un peu forcé une fin à la "Je te pardonne tout-de-suite après 10 ans d'oubli").

Toutefois ça reste un film chinois de fantastique bien typique et appréciable, notamment avec sa musique à la flûte et à la lyre.

Annotation :

Vu le 24 mars 2022 en DVD et VOSTFR.

Film d'animation dans un cadre insulaire et post-apocalyptique assez déprimant mais toujours impressionnant. Le contraste entre la forme (le design "pour enfants") et le fond (dépression, fugue, drogue, du sang et de la bidoche) est très marquant.

C'est l'histoire d'un Birdboy mourant qui veut survivre sur une île irradiée et possédant un pouvoir mortel. Il y a d'autres intrigues, comme le cochon pêcheur avec une mère alitée abusive, et les enfants qui fuient leurs parents insupportables ou cette île déprimante (l'une des fugueuses à des parents religieux, propres sur eux mais en réalité drogués et préférant leur petit chien ridicule plutôt que leur fille).

Les enfants veulent s'enfuir en bateau en étant guidés par Birdboy, mais rien ne se passe comme prévu.

Je vais éviter les spoilers, juste dire que c'est assez déprimant du début à la fin mais que l'animation reste surprenante de par ses contrastes proposés.

Annotation :

Vu le 26 mars en DVD édition spéciale.

On voit que le film voulait concurrencer le Batman de Tim Burton rien qu'avec la musique de Danny Elfman.

Heureusement, le film se démarque de par son identité propre et sa façon d'adapter le comics : des couleurs vives et kitsch à souhait, des décors peints (beaucoup d'incrustation de fonds verts), et des maquillages prosthétiques très épais.

C'est ainsi que même sans trop connaître l'univers du comics Dick Tracy, on reconnaît le bossu Big Boy Caprice (Al Pacino), Flathead, Prune Face, Small Head, le Marmonneur et tout plein d'autres gangsters aux faciès aussi drôles qu'improbables.

Dick Tracy fait d'ailleurs très super-détective à la Batman se battant contre des antagonistes de cartoon moches et très très méchants. Sans compter la VF qui leur donne des voix rigolotes.

On risque de bailler avec les intrigues du Kid, de la relation amoureuse avec Tess (car Dick est du genre marié d'abord à son travail) ou ne pas être très attaché à Madonna en vamp.

Mais l'autre intrigue du "Blank Face" (le Sans Visage) rajoute un petit plus et pemet d'avoir des scènes de méga violence et de mitraillage digne des films de gangsters des années 30-40.

Je remercie l'AVGN et l'Irate Gamer de m'avoir fait découvrir ce film et de m'avoir donné envie de le voir.

Annotation :

Vu le 28 mars à la télévision.

Bien que n'ayant vu que le 1er Die Hard avant celui-là, on retrouve assez bien la formule de la saga. Si ce n'est que c'est un peu dans le délire "Boomer VS. Millenials" au début ou du moins "Non-informaticien VS. Hackers".

Car McClane est un peu présenté comme nostalgique, se moquant des caves de geeks et des jeunes tout mous au début, puis il sympathise avec le hacker Farrell et "Le Sorcier" contre Gabriel et ses terroristes qui arrivent à paralyser les États-Unis rien qu'avec des claviers et pas de souris comme dans tous les clichés hollywoodiens de hackers méga chébrans !

Même si Bruce Willis fait un peu encore le cliché du héros fauché qui défie les lois de la physique et refuse d'aller à l'hôpital alors qu'il saigne comme un bœuf (et que certaines paroles seraient probablement cancelées aujourd'hui), son personnage est plus sympathique avec l'archétype des jeunes au fur et à mesure.

Même si le méchant Gabriel est lui aussi archétypé avec sa tronche à la "c'est trop injuste", il est intéressant aussi de voir et questionner la grand dépendance des États-Unis et autre puissance occidentale envers le tout-technologique (toutefois, ce n'est pas présenté comme "l'unique problème" et le conflit générationnel est vite oublié avec la révélation du classique objectif cupide des méchants, loin d'être des "Anonymous").

Bref, c'est sympa, c'est clairement à la fois nostalgique et dans son temps, c'est du Die Hard quoi.

Annotation :

Vu le 29 mars à la télévision

Combo voix de Richard Darbois, Pierre Hatey, etc !

Classique pour ce qui est des relations fantôme/médium mais toutefois un point de vue intéressant (la médium qui croyait n'être qu'une escroc mais a un vrai don, Carl tuant pour de l'argent mais sombrant dans la peur quand Sam ruine ses plans, les fantômes d'hommes mauvais qui sont emportées par des ombres vengeresses, etc.)

J'ai aussi été touché par la scène avec le fantôme du métro, qui apprend à Sam à utiliser ses pouvoirs : il prétend avoir été tué en ayant été poussé contre un métro, mais il semble ensuite frappé d'amnésie, ne reconnait plus Sam et s'enfuit dans un wagon. Je me demande si ce fantôme ne souffrait pas de troubles psychologiques voire de paranoïa qui l'aurait fait mourir par accident ...

Je suis juste déçu qu'ils n'aient pas utilisé "The Ghost In You" des Psychedelic Furs, ça aurait été une chanson de circonstance x)
https://www.youtube.com/watch?v=T87u5yuUVi8

Annotation :

Vu le 30 mars en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=fEvDxtYfnak

Je connais ce film surtout grâce à la critique de Bobsheaux sur YouTube.
Pour l'instant j'ai surtout vu que le début était dans le genre fantastique médiéval mais vire complètement de genre : le swing inventé par les grenouilles françaises du Moyen-Âge et le prince Frédéric qui devient une grenouille géante agent secret immortel au XXe siècle.

Y a des instants bien drôles comme la scène de Messina chantant qu'elle adore être méchante et ses sbires faisant la "disconazi" ou "macarenazi" XD

L'animation est aussi assez fluide et on a des characters designs intéressant illustrant aussi bien le flegme britannique, la nonchalance française ou la bravoure écossaise.

Toutefois le film pèche par quelques inégalités principalement niveau enchainement : tantôt de l'orchestral digne des films de Don Bluth, et parfois du swing/rock parfois au mauvais moment (exemple : Nessie qui chante alors que Freddie a besoin de son aide un peu tout de suite quand même). Certaines chansons sont d'ailleurs rushées.

Autre problème : le concept de base bien entendu. Vouloir mettre en scène l'amité franco-anglaise est une bonne chose, mais dans la forme l'idée de passer d'un prince médiéval à une grenouille géante agent secret fait au mieux bizarre et au pire caricatural (mais les Anglais s'auto-caricaturent également alors c'est de bonne guerre).

Sinon et vrai principal défaut : le changement de ton (encore) et la gestion du temps. On passe quand même d'un film de fantasy médiéval au premier quart du film à un film plutôt d'espionnage/action/SF le reste du temps (avec la 2e moitié du film un peu étirée inutilement en longueur par certains moments et rushée vers la fin).

"Freddie la Grenouille" est assez sympathique en soi mais il faut admettre qu'il est assez étrange sur le fond et la forme. Un des combats finals semblait teaser une potentiel suite. Puisqu'on en parle ... que faisait James Bond 007 à Hollywood ? Tout le monde sait que c'est terrible quand Hollywood se met à faire du James Bond ! X)

Vite ! Que FR07 aille à sa rescousse !

Annotation :

Vu le 1er avril au cinéma.

Grosse déception même si c'est encore potable.

Car cette suite se repose trop sur les lauriers déjà pas terribles du premier et se laisse encore une fois parasiter par le côté comédie dramatique à l'américaine. On a déjà vu ça avec des films comme Hop et Les Schtroumpfs 2, et c'était de la merde !

Sonic, c'est vraiment l'univers où il faut faire intervenir le moins d'humains possible (sauf Robotnik, bien entendu). Car ce sont les humains qui sont trop malaisants ou décalés et qui ruinent le film avec leurs préoccupations qui ne sont ni d'ordre fantastique, écolo ou cosmique.

J'ai bien aimé le lore avec la guerre échidnés/hiboux dignes des comics Archie et de Sonic Adventure sur Dreamcast plus le peu de respect aux jeux vidéos Sonic 2, 3 & Knuckles. Mais d'autres références à Sonic Adventure 2 voire Sonic Boom ruinent aussi un peu l'ensemble.

En fait, le 1er film avait fonctionné car ils avaient corrigé le character design du héros, contribuant à donner une impression d'efforts de la part de l'équipe créative.

Là, on se rend compte qu'en fait, ils n'avaient pas assez à offrir si ce n'est des erreurs de débutant. Ce qui donne une mauvaise intuition pour le 3 à venir.

Mais au moins, Malik Bentalha double mieux Sonic ... du moins, j'en ai l'impression car en comparaison Knuckles a la voix d'un fumeur depuis l'âge du berceau ...

Annotation :

Vu le 3 avril 2022 au cinéma.

Je ne suis pas fan de Morbius, le trouvant à la base pas original voire ringard. Mais je dois admettre que son film, même s'il est très classique ou peu inspiré, reste très correct. Sans compter les pouvoirs de chauve-souris en plus classe (dont l'écholocation).

Mise à part aussi quelques choix bizarres comme la musique mi-Inception mi-dark synth, le côté néon parfois et la brume de vampire qui rend l'action flou, le reste est très regardable.

Ça fait un peu Dracula moderne mais en plus dualité/manichéen et avec un vampire gentil sans être gnan gnan. Et c'est rythmé correctement (en même temps, le dernier film Marvel/Sony étaient Spider-Man No Way Home et Les Éternels - et le dernier était très lent et nul en comparaison).

Y a que aussi les scènes post-générique qui sont dispensables ou décalées sans pour autant détruire le film.

Annotation :

Vu le 4 avril en Blu-Ray.

Un peu mieux rythmé et avec des réactions plus crédibles des personnages par rapport à l'autre adapation du roman chinois "La Mariée aux cheveux blancs" de 1993. Toutefois le côté dramatique et fantastique est moins prononcé car le film est plus centré sur la géopolitique et les trahisons.

Dans les films de 1993, notre héroïne Lien Ni-Chang élevée par des loups devenait la vengeresse Mariée aux cheveux blancs suite à un coup monté par le clan Wu-Tang de son amant (l'autre héros).

Ici, elle devient ainsi à cause d'une trahison amoureuse (Zhuo voulait épouser une autre fille pour mieux tuer un eunuque responsable de la mort de l'ancien empereur et par extension de son grand-père).

Toutefois, la mise en scène est moins profonde et rend le drame de Lien Ni-Chang moins grave aux yeux des connaisseurs. D'ailleurs sa "guérison" intervient rapidement à la fin après un énième "drame" déjà atténué car incluant une courte amnésie.

Géopolitique et trahisons obligées, il y a donc trop de sous-intrigue pour arriver à suivre et comprendre tous les tenants, aboutissements ou développements logiques de personnages et figurants (en gros, l'Empire chinois est en guerre civile et le "Fort Lunaire" de la Mariée aux cheveux blancs est pris entre deux feux).

Également dommage qu'il n'y ait pas assez de côté fantastique : ce côté n'a lieu que dans la "Grotte infernale" avec de mauvaises CGI et des "esprits" qui rendent les héros malades (à moins que ce soit des vapeurs toxiques mais ce n'est pas expliqué).

Bon, sinon c'est bien rythmé et suffisant, et les costumes sont bien. Mais sinon, je préfère largement les versions de 1993.

Annotation :

Vu le 6 avril au cinéma.

Même si c'est surtout le concept "furry" qui m'a attiré, ce film est mieux qu'on ne pourrait le penser. Et de toutes les adaptations de JV ou BD que j'ai vu dernièrement (avec Sonic 2 et Morbius), celle-ci est clairement la meilleure. Je n'ai appris qu'après visionnage que c'était l’adaptation des 3 premières BD de la saga "Les Super Méchants" alors je vais commencer par les différences entre les deux :

- Dans la BD, le style graphique ressemble à du Tim Burton en plus coloré et les Bad Guys ressemblent plus à des psychopathes qui essayent d'être sincèrement gentils sur initiative de Loup, mais sont trop maladroits ou font trop peur aux autres pour que ça marche. Et il n'y a pas ou peu d'humains, que des animaux anthropomorphiques.
- Tandis que le film est plus coloré et lisse, avec des "furries" dans un monde d'humains aux looks de Steven Universe mais en 3D avec quelques élements 2D. Et nos Bad Guys deviennent gentils à la fois sur initiative de Loup et d'un hamster philanthrope nommé Marmelade, sauf que les Bad Guys voulaient faire semblant pour mieux faire un cambriolage tout en profitant de la notoriété publique (avant de l'être plus sincèrement).

[Pour le reste, voir ma critique]

Annotation :

Vu le 11 avril en DVD.

Chef d'œuvre de l'animation avec marionnettes/ animatroniques et stop-motion. Et c'est français !

On adapte en gros la plupart des histoires connues sur Renard et on met un fil directeur : ici, Renard a fait trop de farces, alors le Noble lion roi fait un décret mais Renard est accusé de lui avoir désobéi.

Le Roi envoie donc des hommes de main le capturer mais il les piège tous et convainc même le Roi que ses sbires veulent le trahir. Se rendant compte que Renard a menti une fois de trop, il fait le siège de son château mais Renard est trop rusé.

Donc il le fait ministre car le préfère à ses côtés que contre lui.

Du coup, la morale c'est "soyez vils et gredins et rusés, vous serez récompensés" ??
Drôle de morale.

Après, à part un scénario ou des enchaînements un peu chaotiques (la vitesse de l'animation, plus des numéros musicaux un peu décalés à mon humble avis, etc.), le cinéma d'animation est clairement porté à son paroxysme ici et on félicitera un très bon hommage au Moyen-Âge et aux contes animaliers français.

Annotation :

Vu le 11 avril en bonus du DVD "Le Roman de Renard" (1930) :

J'ai moins accroché à ce court-métrage, ayant vu le film précédent des années 1930. La qualité des animations et des animatroniques est toujours au rendez-vous mais le côté chaotique (enchaînements et scénario pas toujours compréhensibles) gâche un peu le tout.

Sans compter que c'est un court-métrage musical et les persos sont moins charismatiques que dans "Le Roman de Renard".

Toutefois, je salue l'animation encore une fois, au même niveau d'un Disney ou d'un Fleischer tout en étant bien démarqué.

Annotation :

Vu le 13 avril en DVD.

Rapidement : j'ai adoré les entremêlements entre les rôles et la vie sentimentale de l'Actrice du Millénaire.

En fait, Chiyoko c'est un peu une aventurière à sa façon qui admet que le voyage est plus intéressant que la destination (puisqu'elle sait qu'elle n'arrivera probablement jamais à retrouver son peintre tant aimée).

J'ai aussi aimé la référence à la Faucheuse (ou du moins, la Grande Tisseuse), allégorie de la Mort, comme dans le film "Le Château de l'Araignée" de Kurozawa.

Idem avec le journaliste et le cadreur qui sont littéralement immergés dans les souvenirs de Chiyoko et dans les leurs. Ensemble, c'est comme s'ils voyageaient dans le temps et connaissaient le secret de la longévité de l'actrice.

"Au fond, ce que j'aimais le plus : c'était partir à sa recherche." Et ce, plus que de retrouver son amant d'autrefois ...

Annotation :

Vu le 16 avril en Blu-Ray.

En gros, c'est "Wayne's World" mais avec des lycéens et du voyage temporel. Alors, c'est sûr qu'on a un film avec des nigauds méga chanceux et des figures historiques qui apprécient trop facilement le monde moderne (de 1988), mais j'ai bien aimé la philosophie partagée de Socrates à Bill & Ted : "soyez excellents les uns envers les autres" et "que la fête continue !"

Bon, même si on se demande comment les Wyld Stallyns ont bien pu créer une utopie avec leur groupe de heavy métal hyper débutant, mais c'est intéressant de voir les paradoxes temporels qui permettent à notre duo d'être à l'heure à leur exposé d'Histoire (par contre ... comment peut-on être renvoyé juste pour des mauvaises notes, je veux dire : Bill & Ted sont pas des mauvais bougres, quand même ?)

Sinon, j'ai bien apprécié les scènes où Napoléon adore les toboggans aquatiques et où les autres personnalités historiques ont du fun au centre commercial XD

"Excellent !"
*Riff de guitare*