2022: le temps de finir toutes ces séries, je serai déjà vieux.

Annotation :

Disney +.

Peter Jackson nous fait cadeau d'un sacré morceau, compilant une soixantaine d'heures d'archives magnifiquement restaurées en trois épisodes de plus de deux heures chacun. Evitant le plus possible toute dramatisation ou surlignage, le documentaire laissera peut-être les néophytes sur le carreau par son approche rêche et anti spectaculaire. Les autres prendront un pied immense devant ces précieuses archives témoignant de la folie créatrice du groupe, des tensions inévitables et surtout, d'une complicité toujours intacte et souvent mise en cause à l'époque. Un must !

Annotation :

Netflix.
Saison 2.
Une seconde saison qui peine toujours à trouver son rythme et qui accuse le poids des ans mais comportant son lot d'épisodes sympathiques et devant beaucoup à la gouaille de son casting.

Annotation :

Netflix.
Saison 1.
Pas familier pour un sou avec l'univers du jeu "League of Legends", je serai passé à côté de cette adaptation animée. Ce qui aurait été dommage, tant "Arcane" se révèle être une superbe surprise, heureusement accessible pour les non-initiés. Naviguant dans les eaux du steampunk, la série parvient à compenser ses nombreux lieux communs par des personnages étonnamment complexes, le coeur de la série reposant sur la confrontation bouleversante de deux soeurs que le destin a séparé. Bien que classique, le récit surprend constamment, redistribue souvent les cartes, jusqu'à un final nous laissant avec un besoin immédiat de saison 2. Et surtout, "Arcane" est une véritable tuerie formelle, peignant de superbes tableaux et bénéficiant d'un montage ultra dynamique et d'une bande son impeccable.

Annotation :

Netflix.
Saison 5.
La qualité reste au rendez-vous avec cette cinquième saison plus longue mais toujours aussi drôle, attachante et rythmée. La série a définitivement très bien survécu aux ravages du temps.

Saison 6.
Une sixième saison toujours d'une grande qualité, offrant de bien beaux moments à ses personnages, tous attachants.

Saison 7.
Une septième saison toujours excellente, voyant le départ de la star Steve Carrell avec énormément d'émotion. Reste cette question: la série aurait-elle gagné à s'achever ici ?

Saison 8.
L'absence de Steve Carrell se fait clairement ressentir mais les épisodes en profitent pour mettre en avant les seconds rôles, toujours aussi attachants. En guest le temps de cette huitième saison, James Spader est remarquable, aussi mystérieux que malaisant.

Annotation :

Netflix.
Après le superbe "The Haunting of Hill House", Mike Flanagan adapte cette fois le classique de Henry James. Bien que moins impliqué à la mise en scène et à l'écriture, il parvient à imposer sa vision du fantastique tout au long de cette mini-série au rythme (trop ?) langoureux mais attachante, tragique, mélancolique et plus d'une fois stressante, le travail sur les arrières-plans étant exemplaire pour créer l'angoisse. Une fois de plus, le casting est remarquable.

Annotation :

DVD.
Saison 1.
Une saison inaugurale encore perfectible techniquement et hésitante, mais proposant déjà des personnages marquants, amusante satire de l'Amérique moderne.

Annotation :

Netflix.
Saison 2.
Encore ce rythme en dents de scie à mi-parcours et un budget que l'on imagine modeste limitant l'ampleur mais cette seconde saison peut se reposer sur des enjeux plus forts, nuançant ses personnages, prenant également le risque (payant) de bousculer la narration en début de saison.

Annotation :

Disney +.
Imaginée pour faire patienter les fans en attendant la troisième saison de "The Mandalorian", "Book of Boba Fett" ne cache effectivement jamais sa nature de gigantesque teaser, ne racontant quasiment rien le temps de ses sept épisodes. Interminable, se contentant de balancer du fan service tout en diluant tout l'aspect badass du personnage de Boba Fett, la série parvient à se réveiller le temps de deux épisodes efficacement mis en scène par Bryce Dallas Howard et Dave Filoni, proposant enfin quelque chose de sympa, avant de s'achever sur un final certes bruyant mais donnant l'impression de voir Rodriguez et Favreau jouer avec leurs jouets comme deux teubés. Ce qui peut-être parfois fun mais qui, ici, ne mène nulle part. Si l'ensemble est loin d'être le pire de la license (coucou l'épisode II), on se prend à regretter le doux parfum pulp qui émanait de "The Mandalorian".

Annotation :

Netflix.
Saison 3.
Une troisième saison légèrement en dessous des précédentes, souffrant notamment de l'absence d'une véritable toile de fond historique et de sous-intrigues s'étirant inutilement. L'émotion reste cependant au rendez-vous, tout comme la qualité globale de l'interprétation.

Annotation :

Disney +.
A partir d'un point de départ en apparence bien superficiel, cette mini-série parvient à ausculter avec pertinence (à défaut d'originalité) un star-system vampirisant les plus faibles et bien machiste, tout en montrant les débuts de l'ère internet et la boîte de Pandore que représente une telle avancée technologique. L'occasion également de nuancer un couple aussi controversé que celui formé par Pamela Anderson et Tommy Lee (prodigieux Lily James et Sebastian Stan, méconnaissables), même si le second passe davantage pour un ado attardé que pour l'être toxique et violent souvent montré du doigt. Dommage que le show peine à tenir sur la durée, la folie des débuts laissant la place à une certaine lassitude.

Annotation :

Bluray.

Adapté du manga de Kurumada qui venait tout juste de paraître, un animé mythique à plus d'un titre, survivant étonnamment bien aux ravages du temps. S'il faut bien évidemment faire avec les aléas d'une production de l'époque (épisodes de remplissage; animation parfois limitée...), "Saint Seiya" bénéficie du talent de son équipe artistique, pouvant s'appuyer sur un charadesign splendide (là où les dessins du mangaka peinaient à convaincre), une mise en scène flamboyante et une bande originale absolument prodigieuse. Malgré quelques baisses de rythme inévitable, "Saint Seiya" reste tout du long un spectacle lyrique et poétique, violent et émouvant, constamment imprégné d'une mélancolie proprement bouleversante. Si les fans garderont en mémoire le cultissime arc du Sanctuaire, j'avoue avoir une préférence personnelle pour celui d'Asgard (absent du manga), plus court, plus nuancé et teinté d'un fatalisme qui touche au coeur. Un must de l'animation japonaise qui aura bercé mon enfance et qui conserve toute sa puissance.

Annotation :

Netflix.

S'articulant autour des confidences de Ted Bundy en personne et de précieuses images d'archives, une série documentaire évitant de justesse le sensationnalisme, nous plongeant dans la psyché d'un homme malade, aussi fascinant que détestable. Passionnant et franchement flippant.

Annotation :

Netflix.

Déjà responsable de la très bonne série documentaire consacrée à Ted Bundy, Joe Berlinger s'attaque cette fois au tristement célèbre John Wayne Gacy. A nouveau constituée d'images d'archives et d'enregistrements, cette mini-série aborde son sujet comme une véritable enquête policière, s'attardant sur les nombreuses disparitions pour dresser au fil des atroces découvertes la personnalité terrifiante de Gacy.

Annotation :

Netflix.

Le cinéaste Neil Blomkamp semble avoir trouvé une certaine liberté au sein de Oats Studios, s'offrant un véritable champ d'expérimentation à destination du net. Tant mieux pour lui mais à quelques concepts prêt, l'ensemble démontre surtout les limites formelles et thématiques du bonhomme, tant les courts ne parviennent jamais vraiment à digérer les nombreuses influences. Le caractère bordélique des récits et les textures hésitantes des tentatives d'animation n'aident pas non plus, tout comme l'humour, jamais bien fin.

Annotation :

Netflix.

Une mini-série documentaire édifiante sur l'affaire Savile, tentant de comprendre, à travers de nombreuses images d'archives et de témoignages, la personnalité d'un trésor national dissimulant un monstre qui aura réussi l'exploit de berner tout le monde. Terrifiant.

Annotation :

OCS.
Saison 2.

Malgré le sacrifice de certains personnages secondaires (Kat et Ethan sont réduits à peu de choses même si ce dernier trouve une belle occasion de briller), cette seconde saison réussi l'exploit d'être aussi fracassante que la précédente. Avec une aisance hallucinante dans ses ruptures de ton et une véritable maîtrise formelle, Sam Levinson ausculte ce microcosme avec tout ce qu'il faut de recul et de bienveillance, passant du rire aux larmes, du sordide au poétique en un battement de cils. Formidable.

Annotation :

OCS.
Saison 1.
Cette première saison met un certain temps à démarrer et il faut adhérer au parti-pris formel de la chose. Mais une fois l'intrigue véritablement lancée, le show passionne, négocie habilement ses nombreuses ruptures de ton et offre l'occasion à son charismatique casting de briller de mille feux.

Annotation :

Netflix.
Saison 3.
Si l'on constate un progrès indéniable par rapport à la saison précédente, l'anthologie conserve malheureusement une énorme inégalité, peinant à offrir des propositions originales et pertinentes. On ne retiendra réellement que deux segments, le reste allant du sympathique au catastrophique.

Annotation :

Disney +.
Saison 3.
Une troisième et ultime saison concluant à merveille un reboot intelligent, fait avec talent, respect et passion, aussi drôle que dynamique et blindé de références adroitement disséminées.