2022, le cinéma toujours aussi précieux. - Mes visionnages de 2022.

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Vu le 1er janvier - Netflix

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Revu le 1er janvier - Blu-ray

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Revu le 2 janvier - Disque dur

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Vu le 3 janvier - Blu-ray

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Vu le 4 janvier - Cinéma

Vraiment intéressant ce film ! Particulier, presque aride dans sa mise en scène et son rythme lancinant, mais maîtrisé de bout en bout jusqu'à son dernier plan iconique. Oscar Isaac est très bon évidemment, mais les seconds rôles ne sont pas en reste. Se basant sur une histoire simple de vengeance et de rédemption, avec un vrai intérêt conféré aux jeux de cartes et au stress post-traumatique, centraux dans le film, Paul Schrader sublime son sujet par sa caméra tout à la fois mouvante et immobile quand il le faut. Il y a de vraies propositions esthétiques par moments (je pense à une scène en particulier qui m'a beaucoup marqué). Bref, du tout bon, mais si c'est forcément rugueux comme cinéma et sans grand déversement d'émotions.

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Vu le 8 janvier - Cinéma

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Vu le 12 janvier - Cinéma

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Vu le 16 janvier - OCS

Simple et touchant. Ca manque peut-être un peu d'envergure, mais c'est une belle histoire, importante dans la lutte contre les discriminations raciales qui plus est.

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Vu le 22 janvier - Cinéma

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Revu le 23 janvier - Blu-ray

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Revu le 24 janvier - Disque dur

+1

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Vu le 29 janvier - LaCinetek

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Revu le 4 février - Blu-ray

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Vu le 6 février - LaCinetek

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Vu le 18 février - Médiathèque numérique d'Arte

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Vu le 26 février - Cinéma

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Revu le 26 février - Cinéma

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Vu le 1er mars - Cinéma

The Batman est un film dont les qualités techniques feront peu débat, à commencer par sa photographie somptueuse, d'un sombre rarement atteint dans la saga, s'accordant à merveille au propos du film et s'accomodant sans problème de l'univers du Chevalier Noir. Les contrastes sont remarquables et dès que la lumière pointe le bout de son nez, elle irradie littéralement l'écran. Cela m'a fait plaisir de voir proposée une telle vision d'un univers poisseux et pluvieux, qui contraste beaucoup avec la propreté du Batman de Nolan, bien que cette dernière me parle plus. On sent ici la vraie patte comics et on devine aisément de quelles bandes dessinées viennent les inspirations. De même, la bande originale de Giacchino m'a vraiment plu, notamment son thème principal qui surligne cette noirceur. Les acteurs sont également parfaits dans leur rôle, le casting a très bien été choisi.

Là où le bât blesse un peu plus, sans doute lié au fait que j'en attendais beaucoup trop, c'est l'implication émotionnelle que j'ai eue vis-à-vis des protagonistes. L'alchimie entre Batman et Catwoman n'est pas si évidente par exemple. Je n'ai pas ressenti ce que j'ai l'habitude de ressentir devant les films Batman, ce qui est très dommageable. La réalisation est sans doute trop timide pour un film de ce calibre, elle manque parfois de nervosité et si le film tient en haleine, il ne parvient pas pour autant à sublimer ses plus belles scènes. On attend sans cesse une acmé qui ne viendra jamais. Il manque l'étincelle qui en aurait fait un chef d'oeuvre.

On dirait que je suis assez critique, mais j'ai quand même beaucoup aimé ce thriller rondement mené, qui cite Fincher et les meilleures bd du super-héros. L'introduction du personnage principal est de très grande qualité, et on a un adversaire redoutable en la personne du Riddler, qui réussit à s'approcher de la terreur que peut représenter le Joker dans certaines oeuvres. Les trois heures en paraissent facilement deux, le film est visuellement impactant, laisse place à une exploration de la psyché de Bruce Wayne originale et intéressante, et porte en lui une vraie patte. J'aurais donc du mal à le noter moins que 8.

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Revu le 6 mars - Cinéma

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Revu le 7 mars - Netflix

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Vu le 9 mars - LaCinetek

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Vu le 10 mars - LaCinetek

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Vu le 14 mars - LaCinétek

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Vu le 19 mars - Cinéma

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Vu le 19 mars - Cinéma

Je tiens ma plus belle découverte de l'année. Sans les deux dernières minutes qui tombent un peu comme un cheveu sur la soupe pour apporter un dénouement heureux au film (mais une autre fin était-elle possible pour ce formidable hymne à la résilience ?), je pouvais sans problème le qualifier de chef d'oeuvre.

Ce film m'a énormément parlé, moi qui comme l'héroïne habite en banlieue très lointaine et prends les transports en commun tous les jours pour me rendre à mon travail en plein coeur de la capitale. Cet épisode des grèves qui ont paralysé les transports pendant plus d'un mois à l'hiver 2019, je l'ai aussi subie de plein fouet. Mais bien évidemment, la vie de Julie reste 100 fois plus compliquée que la mienne, à commencer par le fait qu'elle est mère célibataire de deux enfants et que le sort s'acharne sur elle pendant tout le film, avec un cumul de galères assez incroyable, sans pour autant qu'on tombe dans l'excès et dans l'irréalisme. Quiconque connaît la vie à Paris sait que ce genre de profil existe réellement, et que les problèmes posés aux Franciliens par le mouvement social de l'hiver précédant l'arrivée du Covid ne sont pas exagérés par le métrage.
C'est à ce titre que le film nous propose un rythme haletant, bien aidé par son montage effréné qui laisse très peu de répit à son personnage comme à son spectateur. Le sentiment de stress est extrêmement bien retranscrit par cette réalisation accélérée mais également par le jeu épatant de Laure Calamy, formidable de justesse en mère courage.
On sort du film lessivé, angoissé, et peut-être aussi un peu déprimé car le système qui broie d'une telle manière les individus qui le composent semble plus que jamais immuable. L'éclaircie finale n'est en fait qu'un recommencement, qui n'aura même pas laissé le temps à son héroïne de souffler et de profiter de ses enfants.
Malgré ce constat, on ne peut nier qu'on a assisté à un très grand moment de cinéma et que le réalisateur atteint son but par l'empathie maximale qu'il génère pour Julie chez son spectateur.

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Revu le 21 mars - Prime Vidéo

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Vu le 23 mars - Mubi

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Vu le 23 mars - Prime Vidéo

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Vu le 26 mars - Médiathèque Numérique d'Arte

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Vu le 26 mars - Disque dur