2022 : l'année de la réglisse

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Vu le 1er janvier 2022.

Bo Burnham : Inside est un spectacle très intéressant techniquement parlant ! J'ai été scotchée de bout en bout par la réalisation et le montage, c'est bluffant tellement c'est bon ! Les textes des chansons sont excellents ! Seulement, j'ai trouvé que la durée de ce film-spectacle était un peu longue et peut-être qu'il y avait trop de parties chantées. Mais ça reste impressionnant !

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Vu le 2 janvier 2022.

J'avais entendu beaucoup de bien de cette comédie musicale. Le début est très bon, que ce soit au niveau du rythme et du découpage de l'histoire... mais peu à peu le film bascule vers quelque chose de trop larmoyant. Dommage. (Et je n'aime pas du tout le genre de chansons chantées dans ce film mais ça c'est personnel)

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Vu le 9 janvier 2022

Un chouette film avec de super scènes pleines de fraicheur, une belle histoire d'amour, une bonne reconstitution des années 70, une BO très sympa et de supers acteurs ! Ce n'est pas mon film préféré de PTA mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le regarder.

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Vu le 10 janvier 2022

Je suis assez partagée sur ce film qui prend le parti d'être assez expérimental tout le long ce qui fait que parfois j'ai un peu décroché. Cela dit, Lowery nous fait une proposition de cinéma extrêmement intéressante. J'aurais aimé le voir sur un écran de cinéma tant les images sont belles et la mise en scène superbe. J'adore la façon dont le film est construit et est monté, notamment au début. Et la fin est sublime.
Très contente de l'avoir vu, j'attends avec impatience le prochain film de Lowery.

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Vu le 14 janvier 2022

Un documentaire sur Marc-André Leclerc, un alpiniste canadien qui grimpe en solo intégral. C'est avec plaisir qu'on retrouve la patte de Peter Mortimer, l'un des réalisateurs de l'excellent The Dawn Wall. Un beau documentaire avec malheureusement une fin tragique...

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Vu le 17 janvier 2022.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Je trouve Adam Driver excellent dans son rôle et son personnage touchant, j'ai été touchée par la simplicité du film, par sa description du quotidien banal dans lequel réside notre bonheur. Et d'un autre côté je ne trouve pas sa mise en scène très subtile (avec les fondus enchaînés un peu lourd).


C'est un film doux qui nous berce par sa lenteur et sa poésie, cela dit il manque la folie qu'on retrouvait dans Down by Law et Mystery Train par exemple.

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Vu le 23 janvier 2022.

Profession : reporter nous surprend là où on ne l'attend pas, de la même façon que Blow up, finalement. Alors que le synopsis nous fait imaginer un film nerveux, avec un certain suspense, Antonioni nous livre la vie d'un homme las, qui fuit sa véritable identité, c'est une sorte d'anti road-movie. La mise en scène, très lente, très belle et réfléchie nous happe peu à peu, nous hypnotisant jusqu'au bout. C'est le genre de films où il n'y a rien de superficiel, où tout fait extrêmement vrai alors que le point de départ de l'histoire est complètement barré et n'est pas crédible finalement. Mais on est presque comme dans un rêve tout du long. Le film se referme tel un cercle. La boucle est bouclée.

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Vu le 29 janvier 2022.

Un documentaire intéressant sur Jack Nicholson si on ne connaît pas vraiment son histoire personnelle et comment il a percé à Hollywood. Et puis ça fait toujours plaisir de le revoir dans certaines scènes de films (Vol au dessus d'un nid de coucou, Shining, etc.). Cela dit, le film reste assez en surface et tourne parfois un peu en rond mais ce n'est pas étonnant vu sa courte durée.

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Vu le 30 janvier 2022.

Un film dont je ressors mitigée car la première histoire m'a totalement emporté, la deuxième pas mal aussi mais ensuite je n'ai pas vraiment accroché à cause de ficèles un peu grossières et d'une volonté d'introduire un twist à chaque récit. La fin est un peu trop mélo pour moi... Le film offre tout de même une réflexion intéressante sur la mort, la liberté et nos choix face aux lois inhumaines et lâches mais l'ensemble manque de finesse.

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Vu le 31 janvier 2022.

Un film étrangement construit et dans lequel les incohérences s'entremêlent à de la poésie et à de l'onirisme. C'est long par moment, magnifique à d'autres et finalement, en ressort de cette œuvre une certaine folie.
Zabriskie Point est un film un peu maladroit mais qui n'en reste pas moins marquant grâce à trois ou quatre scènes vraiment géniales !

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Vu le 04 février 2022.

Pas très convaincue par la première partie du film : c'est beau mais froid. J'adore les acteurs mais je trouve leur jeu ici trop théâtral... (théâtralité accentuée par les faux décors par très bien faits). Pourtant, la fin a réussi à m'emporter... Je trouve que Nuits blanches souffre un peu de la comparaison avec d'autres mélodrames comme Lettre d'une inconnue d'Ophüls.

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Vu le 6 février 2022.

J'ai vu Nightmare Alley au Max Linder qui proposait une séance en noir et blanc. Je suis mitigée quant à l'utilisation du noir et blanc sur ce film parce que clairement il n'était pas très beau... cela dit ça accentue le côté film noir du film donc pour ça c'est top. Sinon j'ai trouvé le film bon, l'histoire prenante et bien racontée. Bref : un bon moment de cinéma !

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Vu le 7 février 2022.

Un film pour lequel on ne peut pas s'empêcher d'avoir une certaine sympathie (les personnages sont attachants) malgré ses maladresses et faiblesses scénaristiques. Aussitôt vu, aussitôt oublié mais ça se regarde !

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Vu le 12 février 2022.

Petite rétrospective spéciale Michael Cimino (avec Le Canardeur, Michael Cimino : un mirage américain de J-B Thoret et L'Année du dragon) le temps d'une journée au Max Linder.

J'en ai profité pour découvrir Le Canardeur, un film que j'ai trouvé terriblement attachant grâce à son super duo d'acteurs ! Un roadmovie et buddymovie parfaitement maîtrisé à la fois drôle et tragique.

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Vu le 12 février 2022.

Toujours dans le cadre de la journée spéciale Cimino au Max Linder.

Un documentaire qui part sur les traces de la ville de Clairtown en Pennsylvanie de The Deer Hunter qui en fait s'appelle Migo Junction et se trouve dans l'Ohio. On y retrouve des gens qui étaient là à l'époque du tournage du film il y a 40 ans. C'est très touchant de voir à quel point ce film fait partie de leur identité et de leur fierté. J'ai trouvé très touchante l'approche de J-B Thoret. Le film ne s'attarde pas sur Migo Junction durant toute sa durée. Il s'intéresse aussi à d'autres films du réalisateur et à d'autres parties de l'Amérique. C'est bien filmé (sous forme de road-trip) et assez intéressant pour comprendre l'œuvre de Cimino mais un peu long. Le documentaire dure 2h10 et parfois j'ai l'impression que le Thoret se regarde un peu filmer... C'est dommage parce que sinon l'idée de faire ce docu est vraiment bonne.

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Revu le 13 février 2022.

Quelques passages remplis de poésie, une belle histoire, une mélancolie qui transperce l'écran et vous obtenez Nous nous sommes tant aimés.
Un beau film qui me laisse toujours frustrée car je voudrais l'aimer plus encore.

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Revu le 16 février 2022.

J'avais vu ce film un première fois il y a presque quatre ans... et je n'en avais aucun souvenir. Quel plaisir de redécouvrir cette histoire de manipulation parfaitement maîtrisée que ce soit au niveau du scénario que de la mise en scène ! Le film parle de l'ascension d'une jeune femme dans le milieu du théâtre mais il parle aussi, à travers le personnage de Bette Davis, de la peur de vieillir, de ne plus être aimée pour ce qu'on est mais seulement pour la renommée. Un excellent film !

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Vu le 18 février 2022.

Je n'attendais pas grand chose de cette comédie de Monicelli (je suis peu sensible à l'humour dans les comédies des années 50-60 en général) et pourtant je me suis surprise à rire franchement à plusieurs moments !
C'est un film généreux dans ses dialogues, dans sa mise en scène (que j'ai vraiment trouvé super), dans ses personnages (qui sont très attachants) et dans son casting cinq étoiles !

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Revu le 19 février 2022.

Nouveau visionage au cinéma et quel plaisir de re-découvrir ce film sur grand écran ! La restauration en 4K est magnifique !
Lettre d'une inconnue de Max Ophüls est une histoire d'amour dont on ressort sonné, le cœur en mille morceaux.

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Vu le 20 février 2022.

Je l'ai raté l'année dernière au cinéma alors que j'avais très envie de le voir. J'ai finalement été un peu déçue par ce thriller qui ne m'a jamais transporté. Oui le sujet est important et grave car toujours d'actualité, oui le propos du film est intéressant, oui c'est bien réalisé mais quelque chose m'a empêché d'être entièrement happée par l'histoire.

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Vu le 21 février 2022.

Avec Un autre monde, Stéphane Brizé montre avec intelligence la réalité perverse que connaissent certaines entreprises. En plus d'être intelligent, le film est à certains moments assez émouvant (sans jamais tomber dans le pathos) notamment grâce aux personnages de Vincent Lindon et de Sandrine Kiberlain. La réalisation est sobre mais pleine d'idées de mise en scène, tous les acteurs sont excellents et ultra convaincants. J'avais bien aimé En guerre, le précédent film du réalisateur, mais Un autre monde est selon moi encore plus réussi !

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Vu le 23 février 2022.

Un bon film d'espionnage, efficace et prenant avec des dialogues de qualité et une bonne mise en scène (en même temps le film est réalisé par Mankiewicz). Cela dit ce n'est pas du tout mon préféré du réalisateur car il manque peut-être un peu d'attachement au personnage principal.

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Vu le 25 février 2022.

Faisant partie des principaux représentants du néoréalisme italien, ce film nous touche par sa simplicité et par son propos dénonciateur. Le Voleur de bicyclette dresse un portrait quasi-documentaire de la société italienne d'après-guerre de façon intelligente et percutante.

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Vu le 26 février 2022.

Un film mièvre, trop long, trop linéaire, sans réels enjeux dramatiques et qui accumulent beaucoup de clichés. Bref, quelques passages plutôt réussis (relation père-fils) mais sinon c'est sans intérêt.

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Vu le 27 février 2022.

Enfin vu le chef-d’œuvre de Fellini ! Et quel film ! Un film euphorisant, magistralement mis en scène, intelligent, poétique, avec une superbe photographie. La Dolce Vita est un film qui va à 1000 km/h, on est transporté d'une scène à l'autre à toute allure. Et puis l'aube se lève, on reprend enfin notre souffle et c'est déjà la fin...

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Revu le 02 mars 2022.

Rouge, vert, jaune... le passé en noir et blanc. Des visages emprunts de mélancolie. Ralenti, arrêt sur image, cadres instables. Images sensorielles. Nous sommes bel et bien dans Happy Together, film réalisé par Wong Kar Wai sorti en 1997. Dans les nuits pleine de vie de Buenos Aires, Lai et Ho Po-wing dansent le tango pour repartir à zéro sous un air d'Astor Piazzolla. La poésie des instants : instants amoureux, instants de haine, instant de regrets, instants mélancoliques englobent un récit éparpillé deci, delà sans réelle trame narrative linéaire. Happy together, une histoire d'amour malheureuse.

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Vu le 06 mars 2022.

Vu à l'occasion d'une ressortie à la Cinémathèque française. Ce n'est pas vraiment mon style de film surtout que l'histoire n'est pas toujours très claire. Cela dit, j'ai passé un bon moment notamment grâce à la prestation de Humphrey Bogart et à la mise en scène de Howard Hawks !

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Vu le 12 mars 2022.

Je continue de découvrir toujours plus de films italiens et je sors même de ma zone de confort avec Suspiria. En effet, je n'aime pas beaucoup le cinéma d'horreur en général mais ici Dario Argento se sert de son scénario comme prétexte pour expérimenter au maximum ce qui donne des scènes magnifiques. L'utilisation des couleurs et de la musique est vraiment géniale.

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Vu le 13 mars 2022.

Pour l'instant mon plus gros coup de cœur des sorties de cette année. Ce film est une petite merveille d'une rare justesse, j'ai rarement été émue comme ça au cinéma, de façon si pure et pas à cause d'artifices... Vraiment, tout sonne juste dans Petite nature et je le recommande 1000 fois.
L'acteur principal, Aliocha Reinert, porte le film presque à lui tout seul et c'est impressionnant.

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Vu le 14 mars 2022.

J'aime beaucoup Cassavetes normalement mais il faut bien avouer que celui-ci m'a beaucoup déçue. Le scénario est rempli d'incohérences, les situations sonnent faux, les acteurs ne sont pas terribles (sauf Gena Rowlands) et cette fin... franchement j'ai ri. Après je crois que Gloria est un film de commande et que la fin a été imposée par le studio.