2021 - Toujours des annotations aussi longues, ni plus ni moins

Et z'eeeestttt rebartiiiiiiii

Liste de

271 films

créee il y a environ 3 ans · modifiée il y a plus d’un an

I Am the Pretty Thing That Lives in the House
4.2

I Am the Pretty Thing That Lives in the House (2016)

1 h 27 min. Sortie : 28 octobre 2016. Thriller

Film DTV (direct-to-video) de Oz Perkins

Peaky a mis 3/10.

Annotation :

1/1

2021 commence sur les chapeaux de roue, on n’en attendait pas moins. C’est d’une longueur et d’une lenteur abominable. C’est tellement catastrophique au niveau du rythme et des idées qu’un rire nerveux est inévitable. On s'est tous regardé en se demandant sur quoi on était tombé. Il y a une vaine tentative de rendre hommage à Sueurs Froides (c’est réalisé par le fils de Norman Bates) mais c’est fait sans aucun intérêt.

Le plus triste dans tout ça, c’est de constater les dégâts du monopole de Netflix. Les gens ne regardent que ce qu’ils trouvent sur la plate-forme. Vraiment, faites l’expérience autour de vous, c’est à se pendre de voir qu’ils n’envisagent même plus d’ailleurs voir ailleurs, par fainéantise. Ils savent encore moins se débrouiller qu’avant. Alors forcément, quand on est deux ou trois et qu’on veut trouver un film qu’aucun d’entre nous n’a vu, on tombe sur ce genre de proposition abominable.

Monstres & Cie
7.5

Monstres & Cie (2001)

Monsters, Inc.

1 h 32 min. Sortie : 20 mars 2002 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Pete Docter, David Silverman et Lee Unkrich

Peaky a mis 7/10.

Annotation :

2/1

Je ne l’avais jamais vu, donc c’était assez chouette de découvrir les débuts de Pete Docter en chef d'orchestre. L’idée de départ, de faire en sorte que ce soit les enfants qui fassent peur aux monstres, est très intéressante sur le papier.

Je pense que c’est un film que j’aurais adoré voir petit, au moment de sa sortie. D’ailleurs, je trouve que sur la fin notamment, le film emprunte un peu au Géant de Fer (soit le film que je préférais quand j’étais petit). L’émotion finale est assez similaire je trouve, tout comme le système « le monstre prend soin de moi, et je prends soin de lui ». Par contre, là où j’ai pu redécouvrir le Géant de Fer avec un oeil adulte (coucou la guerre froide), j’ai eu beaucoup de mal à percevoir le côté adulte de Monstres & Cie, d’autant que l’humour n’a pas trop fonctionné sur moi.

Sound of Metal
7.4

Sound of Metal (2019)

2 h. Sortie : 16 juin 2021 (France). Drame, Musique

Film de Darius Marder

Peaky a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

3/1

Vous voyez le personnage de David Lynch dans Twin Peaks ? Bah le film c’est ce qu’il se passe dans sa tête. C’est à la fois intéressant et très frustrant.

Riz Ahmed passe la moitié du film à dire « Hein ? Qu’est-ce que tu as dit ? ». On entend ce qu’il entend. Sa surdité s’aggrave, il doit apprendre avec vivre avec, malgré toutes les distorsions du sons. Dans l’autre moitié, on entend le vrai son d’extérieur, pour qu’on puisse comparer (et qu’on ne devienne pas fou). Ce procédé de va-et-vient avec le son devient vite assez fatiguant.

C’est frustrant je disais, parce qu’on est comme le personnage, on ne comprend rien à ce qu’il se passe. De nombreuses personnes parlent en langage des signes, on est comme lui, complètement largués au début.

Mais c’est intéressant comme expérience, c’est une immersion totale, c’est peut-être le seul moyen de parler vraiment de la surdité. Et nul doute que vous entendrez encore beaucoup parler de ce film très touchant.

The Call
6.6

The Call (2020)

Kol

1 h 52 min. Sortie : 27 novembre 2020. Thriller

Film de Lee Chung-Hyeon

Peaky a mis 6/10.

Annotation :

4/1

Un des points positifs de Netflix, c’est que le grand public est en train de se rendre compte que la Corée fait quand même de bons thrillers. Et le concept était ici très intéressant : deux femmes se parlent par la téléphone à 20 ans d’intervalle. Elles vont donc pouvoir avoir une influence sur la vie de l’autre (celle du passé peut changer l’histoire, celle du présent peut prédire l’avenir à celle du passé, vous me suivez ?). Et étant donné que celle du passé est une tueuse en série, on est parti dans un thriller sanglant bien coréen comme il faut.

Le problème, c’est que je suis beaucoup trop rationnel pour ce genre de films. J’ai constamment cherché une explication alors qu’il n’y en a pas. Du coup, je me suis ennuyé comme rarement dans un coréen où rien ne faisait sens, très gentillet pendant 80 minutes. Ca s’accélère enfin dans le final mais le mal était fait. La scène post-générique qui vend une suite est ridicule et gâche ce qu’on pouvait sauver.

Les Trois Brigands
7.1

Les Trois Brigands (2007)

Die drei Räuber

1 h 19 min. Sortie : 19 décembre 2007 (France). Animation, Comédie, Policier

Long-métrage d'animation de Hayo Freitag

Peaky a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

5/1

Je m’attendais à détester et c’est très cool au final. L’humour fonctionne assez bien. Y a surtout de gros gros délires qui surgissent par ci par là (le gag du hibou qui s’écrase contre la lune, crotte de bique, le policier qui verbalise des animaux). Il y a aussi de jolies couleurs, la DA de l’orphelinat de l’enfer est géniale. C’est agréable à regarder malgré le tout petit budget et le manque d’animation.

Ce qui m’a un peu dérangé, outre l’histoire ultra classique et enfantine, c’est que la gamine (en tout cas la doubleuse française) ne s’exprime pas du tout comme une gamine, on dirait une maman qui lit un livre pour enfants, en insistant bien sur chaque syllabe et en feintant toutes les émotions.

Shadow in the Cloud
5.1

Shadow in the Cloud (2021)

1 h 23 min. Sortie : 15 avril 2021 (France). Action, Épouvante-Horreur, Guerre

Film de Roseanne Liang

Peaky a mis 3/10.

Annotation :

6/1

Etre pire film de l’année et être sorti un premier janvier, on saluera la performance. J’ai du mal à y croire tellement c’est une catastrophe. Pourtant, je devrais être habitué à ce que Chloe Moretz soit dans le pire film de l’année, c’est un grand classique, elle le fait exprès.

Le film c’est 90% de caméra fixe sur Moretz, coincée dans un cockpit de tir d’avion (placée sous l’engin façon Star Wars). C’est donc hyper claustrophobique. Elle est en communication avec le reste de l’équipage. Il faut savoir que le film a été complètement réécrit par la réalisatrice après que le scénariste soit accusé de harcèlement sexuel. Et alors les gars sont juste insupportables, misogynes et lourds au possible. On ne les voit jamais, ce qui les rend encore plus détestables. Y a absolument zéro subtilité.

Puis l’avion se fait attaquer par des avions japonais (jusque-là ok) mais aussi…. par des sortes de singes-volants qui auraient mutés avec Alien. Cherchez pas d’où ils viennent ou ce qu’ils font là, on ne le saura jamais. Ils sont juste pas beaux et méchants (comme les japonais, non je rigole, eux on les voit pas).

Vraiment, à quoi ça sert de faire du cinéma si c’est pour faire ça ? C’est quoi le but ici ? Montrer une femme qui dégomme tout dans un milieu d’hommes ? Ok, mais le faire avec autant de mauvais goût et si peu de talent, c’est un exploit.

Civilisation
5.6

Civilisation (1916)

Civilization

1 h 18 min. Sortie : 1916 (France). Drame, Guerre, Muet

Film de Reginald Barker, Thomas H. Ince, Raymond B. West, Walter Edwards, David Hartford, Jay Hunt et J. Parker Read Jr.

Peaky a mis 6/10.

Annotation :

7/1

Soit le film qui a donné envie à Ozu de faire du cinéma, quand il le vit pour la première fois à 10 ans.

Sorti en 1916, Civilisation est un gigantesque plaidoyer pour la paix universelle. Le message d’universalité et d’amour du prochain rappelle celui de l’Aurore. Ca peut sembler un peu niais dit comme ça, mais le discours anti-guerre est très fort et propice aujourd’hui. Tellement anti-guerre, qu’il fut retiré de la distribution aux US, quand le pays entra en guerre. C’est très pieux aussi, y a Jésus en personne qui ressuscite des gens et qui se manifeste au roi en lui disant que c’est pas très chouette ce qu’il fait. C’est d’ailleurs la première fois que JC est représenté à l’écran.

C’est rythmé et compact, les scènes de guerre sont chaotiques et impressionnantes. On n’y comprend rien (j’ai besoin du résumé wikipedia pour suivre pas à pas l’histoire) mais c’est sympa.

L'Été du démon
7.6

L'Été du démon (1978)

Kichiku

1 h 50 min. Sortie : 7 octobre 1978 (Japon). Thriller, Drame

Film de Yoshitarô Nomura

Peaky a mis 7/10.

Annotation :

8/1

Je ne connaissais pas du tout le cinéma de Yoshitarô Nomura, ça m’a fait penser à du Kore-Eda très très sombre, voire à un genre de mix entre L’été de Kikujiro (la même errance dans la recherche de la mère) et le Tombeau des lucioles.

C’est à la fois très beau et parfois très compliqué à regarder, tant certaines scènes peuvent être violentes humainement. C’est l’histoire d’un couple qui est forcé de recueillir les « bâtards » du père. La situation est déjà difficile financièrement pour le couple et ils ne savent pas trop quoi faire des rejetons (façon Petit Poucet).

J’ai du mal à comprendre le personnage du père en fait. C’est difficile d’en parler sans spoiler, mais il est tiraillé entre ses enfants et sa femme (la belle-mère japonaise hystérique, un classique). Il ne sait pas quelle décision prendre, donc ses choix sont complètement incohérents, choix qu’il regrette presque immédiatement. Il est très difficile à cerner, je pense qu’on n’a pas assez d’éléments pour comprendre la radicalité de ses choix.

Les Choses de la vie
7.3

Les Choses de la vie (1970)

1 h 29 min. Sortie : 13 mars 1970. Drame, Romance

Film de Claude Sautet

Peaky a mis 4/10.

Annotation :

9/1

Pas du tout mon truc. C’est bien bien nouvelle vague, mais j’ai l’impression que Claude Sautet arrive avec une guerre de retard, il n’y a plus rien à dire sur le sujet.

La moitié du film est consacré à l’accident de voiture, filmé sous tous ses angles, et je ne vois pas ce qu’il y a d’intéressant. L’autre moitié, c’est des extraits de vie du personnage, dans une chronologie complètement chamboulée. J’aime beaucoup Romy Schneider et il y a une phrase qui m’a marquée (du style « tu ne m’aimes que parce que je suis là, mais si il fallait traverser la rue, tu ne me rejoindrais pas »), mais ça rentre dans la catégorie aussitôt vu, aussitôt oublié.

Max et les Ferrailleurs
7.4

Max et les Ferrailleurs (1971)

1 h 52 min. Sortie : 17 février 1971. Policier, Drame, Romance

Film de Claude Sautet

Peaky a mis 5/10.

Annotation :

10/1

J’ai rarement vu un film avec des personnages aussi paumés. Ils sont tous pathétiques au possible. Alors c’est volontaire évidemment, mais vive l’empathie quoi. Y a une prostituée qui trouve l’amour, s’extrait du milieu juste pour retourner se prostituer. Des petits voleurs de pièces détachées qui trainent dans les décharges et prennent des risques insensés pour quelques sous. Mais le pire c’est ce policier qui monte toute une combine pour pousser ces petits délinquants à voler une banque et pouvoir les prendre en flagrant délit. On est où niveau pathétique là ?

Comme pour Les choses de la vie, je trouve que Sautet arrive une guerre en retard et n’a rien de neuf à raconter. C’est vraiment le genre de cinéma d’auteur qui ne m’intéresse pas, le genre de cinéma qui pense que faire fumer 82 paquets de cigarettes par jour à ses personnages, c’est leur donner de la consistance.

Miller's Crossing
7.5

Miller's Crossing (1990)

1 h 50 min. Sortie : 27 février 1991 (France). Comédie dramatique, Film noir, Gangster

Film de Joel Coen et Ethan Coen

Peaky a mis 7/10.

Annotation :

11/1

Je suis très friand des films des frères Coen. Ils ont une moyenne hyper haute chez moi, je note presque systématiquement 8 chacun de leurs films. J’adore ce côté comédie noire dans un monde violent, un style très imprégné du western américain.

On est en plein dans le film de gangster ici (genre qui découle directement du western évidemment) et c’est marrant parce que ça donne l’impression de continuer la dernière saison de Fargo. Entre les youpins, les ritals, les irlandais alcooliques, la guerre des gangs fait rage.

Il y a beaucoup de bla-bla sans conséquence au début, beaucoup de personnages, je me demandais dans quoi on s’embarquait. Mais quand la poudre commence à prendre la parole, on s’amuse enfin.

Le gros gros problème du film pour moi, c’est son personnage principal. Il est hyper passif, sans émotions, il subit toute l’histoire. Si tu mets le personnage de John Turturro en personnage principal (grosse masterclass de John, un de ses meilleurs rôles), tu te retrouves avec un pur film noir de gangster déjanté, une histoire et un rôle à la Uncut Gems. Ca aurait eu plus de gueule selon moi.

Scum
7.7

Scum (1979)

1 h 38 min. Sortie : 12 septembre 1979 (Royaume-Uni). Policier, Drame

Film de Alan Clarke

Peaky a mis 5/10.

Annotation :

12/1

Je suis totalement écoeuré par ce film, il a bien réussi à me dégoûté. J’aimais bien au début, on est dans un centre de redressement plein de durs à cuire. Le style est typiquement anglais (avec des personnages et un humour qui en devient presque cliché, mais c’est toujours assez délicieux). Mais alors au fur et à mesure, je me suis dit que c’était malsain juste pour être malsain.

Je trouve la violence bien trop « gratuite ». Le film est hyper pessimiste dans le sens où tous les personnages sont mauvais jusqu’à la moelle. Entre les petites brutes pathétiques du pensionnat et les gardiens qui profitent du spectacle, y en a pas un pour sauver l’autre. Le personnage principal n’y échappe pas, détestable comme les autres (le problème, c’est qu’on a rien pour les excuser ou du moins comprendre leur comportement). D’ailleurs, ce personnage principal est complètement abandonné en cours de chemin, le film se concentre enfin sur le personnage d’Archer, qui est 100 fois plus intéressant (mais il est alors un peu tard). C’est le seul personnage qui propose un début de réflexion, qui remet en cause le système.

Je suis embêté parce que c’est théoriquement un bon film (y a qu’à voir la moyenne générale), on ne s’ennuie pas, mais le traitement de la violence m’a écoeuré au possible (l’événement final, c’était le pompon, trop is te veel comme on dit chez nous).

La Grande Parade
7.7

La Grande Parade (1925)

The Big Parade

2 h 31 min. Sortie : 3 décembre 1926 (France). Drame, Romance, Muet

Film de King Vidor

Peaky a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

13/1

Que le cinéma est grand, que le cinéma est beau quand tu trouves ce genre de pépite. Vraiment ébahi par la beauté et la grandeur de ce film muet signé King Vidor.

King Vidor, si tu ne vois pas trop, c’est un fou furieux. Déjà pour la Foule et Guerre et Paix, il ne s’imposait aucune limite, révolutionnant le cinéma par plein d’aspects. Ici, avec The Big Parade, c’est tout simplement le film le plus coûteux de l’histoire du cinéma muet qu’il produit.

Il y a un gros sentiment de L’heure suprême de Borzage (lequel sortira deux ans plus tard). Le fiancé qui part à la guerre, enorgueilli par un soudain sentiment patriotique. Il dragouille les petites françaises sur place et pendant un instant, il se dit que « this is not such a bad war ». Avant que l’horreur ne frappe.

On comprend tout de suite ce qu’il se passe, l’action, les situations sont très claires. Je l’ai déjà avoué, j’ai parfois besoin du résumé Wikipédia pour suivre certains films muets, ce n’est jamais le cas ici. Etre clair, c’est une qualité importante pour un film muet (parait qu’ils n’avaient pas de résumé wikipedia à l’époque, sources à vérifier).

La musique (quand elle oublie Frère Jacques et la Marseillaise), sert de bruitages à la guerre, alors que les percussions sont synchronisées avec le fracas des balles. Ca donne un climat très oppressant, irrespirable.

Le lien en qualité exceptionnelle :
https://ok.ru/video/667048741505

Lubitsch, le patron

Lubitsch, le patron (2010)

55 min. Sortie : 5 septembre 2010. Cinéma

Documentaire TV de Jean-Jacques Bernard

Peaky a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

14/1

55 minutes où on chante les louanges de mon réalisateur préféré, ça ne pouvait que me plaire. C’est le béaba de son cinéma, faut pas s’attendre à des analyses hyper profondes. Les extraits sont néanmoins bien choisis, les films analysés chronologiquement. C’est donc chouette parce qu’ils ne passent pas à côté de sa période muette.

Pas spécialement appris beaucoup de choses, mais c’est un excellent panégyrique du monsieur, démontrant son génie et son importance capitale sur l’histoire du cinéma. Music to my ears.

Vicky Cristina Barcelona
6.5

Vicky Cristina Barcelona (2008)

1 h 36 min. Sortie : 8 octobre 2008 (France). Drame, Romance

Film de Woody Allen

Peaky a mis 4/10.

Annotation :

16/1

J’ai vu une vingtaine de Woody Allen et c’est peut-être la première fois où je ne reconnais pas son style. Le problème de ce film, c’est que les personnages sont si clichés, si fins et peu construits, si peu intéressants si superficiels (Vicky se croit fidèle, Christina se croit volage, ou est-ce l’inverse, je ne sais plus) qu’on peut deviner toutes leurs réactions à partir de ce seul trait de caractère.

L’autre très gros problème, c’est qu’on n’est jamais dans le moment. La voix off est d’une nullité abyssale. Il y a tellement d’ellipses qu’on est constamment dans un résumé, dans un best off. Le film ne prend jamais son temps. C’est aussi horriblement monté, les réactions des personnages arrivent avec du lag. Je sauve quand même Penélope Cruz, fidèle à elle-même, exceptionnelle (surpris et très content de découvrir qu’elle ait reçu l’oscar pour ce rôle). Elle redonne un souffle de vie au film, dommage qu’elle apparaisse si tard.

Fast & Furious 8
5.2

Fast & Furious 8 (2017)

The Fate of the Furious

2 h 16 min. Sortie : 12 avril 2017. Action, Aventure, Policier

Film de F. Gary Gray

Peaky a mis 5/10.

Annotation :

17/1

Allez, c’est pas si mal. C’est un divertissement encore relativement correct. Ca ne réinvente rien évidemment, c’est un peu l’impression de faire toujours plus grand à chaque fois. Je suis un peu déçu des cascades automobiles, on voit beaucoup trop facilement quand des images de synthèse sont utilisées (et il y en a un peu beaucoup ici). Puis les échanges interposés par voitures, ça devient très lassant par leur automatisme, les acteurs ne se foulent pas trop.

Il y a un gros casting (qu’est-ce qu’est venue faire Charlize Theron ici ?), de l’humour convenu et parfois efficace. On ne s’ennuie pas, c’est pas trop trop lourd, donc c’est déjà pas mal.

Hellzapoppin
7.4

Hellzapoppin (1941)

Hellzapoppin'

1 h 24 min. Sortie : 26 février 1947 (France). Comédie musicale

Film de H. C. Potter

Peaky a mis 8/10.

Annotation :

19/1

Complètement fou, ça se joue du concept de film dans le film jusqu’à l’extrême (ou plutôt de spectacle dans un film dans un film). Y a des blagues, des clins d’oeil, des inventions toutes les 20 secondes, c’est le chaos absolu. Ca ne tient sur absolument rien mais c’est tout le principe. Totalement unique.

Rose bonbon
6.2

Rose bonbon (1986)

Pretty in Pink

1 h 37 min. Sortie : 4 juin 1986 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Howard Deutch

Peaky a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

18/1

C’est un pot pourri de tous les clichés sur les teen movies des années 80.
Les terminales qui sont jouées par des acteurs de 34 ans aux torses poilus, c’est un grand classique, ils ont bien changé les élèves en quelques années. On retrouve les petites brutes du lycée, les pétasses détestables, les camarades de classe méchants juste pour être méchants, d’une crasse abominable. Bref, tout ce qui me débecte.

Mais dans ce qui aurait pu être un teen movie anecdotique, se détache le personnage de Duckman, lequel m’a fait mourir de rire. Absolument flamboyant, excentrique, une sorte de Ferris Bueller un peu looser et totalement impopulaire (Je pensais que son personnage allait être la star du lycée, mais c’est tout le contraire). Face à une galerie de personnages tête-à-claque, il illumine tout le film.

L'Héritier
6.1

L'Héritier (1973)

1 h 52 min. Sortie : 22 mars 1973 (France). Action, Drame, Thriller

Film de Philippe Labro

Peaky a mis 3/10.

Annotation :

21/1

Le Largo Winch du pauvre, aucune âme, aucune émotion. C’est même pas assez mauvais que pour s’en moquer, c’est juste nul tout court. Ca t’enlève toute force de vivre. C’est horriblement monté (15 plans pour montrer la madame qui monte dans la voiture, mon dieu cette horreur), horriblement écrit, horriblement joué. Aussi vivant que Michael Jackson en 2021.

The Witch
6.5

The Witch (2016)

The VVitch: A New-England Folktale

1 h 32 min. Sortie : 15 juin 2016 (France). Épouvante-Horreur, Drame, Fantastique

Film de Robert Eggers

Peaky a mis 7/10.

Annotation :

23/1

C’est le genre de film d’horreur qu’on a envie de mettre en avant. On voit tellement de projets cheaps et « putassiers » (excusez du terme), que ça fait du bien d’en voir un qui respecte le genre. Je veux dire par là que le jumpscare gratuit n’a pas sa place ici, mais qu’Eggers cherche par contre à installer une vraie ambiance oppressante dans une histoire qui éveille l’intérêt. J’ai le même avis sur le cinéma d’Ari Aster par exemple, que j’aime beaucoup.

Alors certes tout n’est pas parfait, j’ai trouvé ça assez classique finalement, c’est un peu le problème du folk horror et de ses codes dont il est difficile de s’échapper. On retrouve beaucoup d’éléments d’autres films de ce genre (un mix de Midsommar, Le dieu d’osier, Le rituel, Le bon apôtre…). Mais avec un projet aussi sérieux porté un bon casting (Anay Taylor-Joy et des visages connus de Game of Thrones), on a du solide.

L'Amant
6.2

L'Amant (1992)

The Lover

1 h 55 min. Sortie : 22 janvier 1992. Drame, Romance

Film de Jean-Jacques Annaud

Peaky a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

15/1

J’aimerais vous en parler davantage mais je ne trouve pas les mots. Je suis complètement envoûté par ce film. Cela fait une dizaines jours que je n’arrête pas d’y penser. Je suis encore complètement absorbé par certaines images et leur puissance évocatrice. Ca m’a un peu rappelé The Dreamers de Bertolucci, dans la sensualité des corps qui s’enlacent, dans l’exposition sans gêne de la chaire dans toute sa candeur.

Certaines images restent indéfiniment en tête. On suit deux personnages que tout oppose (l’âge, l’argent, la couleur de peau), une jeune fille blanche et un riche chinois. Quand il la rencontre sur une péniche en pleine Indochine, il est immédiatement fasciné par la jeune fille. Et Annaud capture et transmet cette fascination. Le film fonctionne malgré la polémique pour une raison simple. C’est la pudeur du personnage chinois. Dès sa première rencontre avec la jeune fille, sa main tremble quand il lui offre une cigarette. A partir de là, c’est gagné.

Puis l’exotisme chez Annaud, qu’est-ce que c’est beau. Avant Sept ans au Tibet, il nous fait déjà le coup, les décors vietnamiens sont magnifiques.

Deuxième visionnage fin 2021 :

« Très vite dans ma vie il a été trop tard ».

Je l’avais déjà dit, je n’ai que rarement été autant envoûté par un film. Je peux en parler des heures, je peux le défendre jusqu’à la mort, et je pense avoir les arguments pour pouvoir le faire.

A partir de cette traversée du Mekong en ferry, à partir de ce moment où deux regards se croisent pour la première fois, j’ai le coeur qui bat plus vite pendant deux heures. L’attention aux détails est exceptionnelle. Chaque plan rapproché a son importance. Des mains qui tremblent, des pieds qui hésitent, des regardent qui s’attardent sur une poitrine d’un côté, sur une bague en or de l’autre et tout est dit sans aucun mot. Dans la chaleur étouffante du Vietnam, tous les corps transpirent, et quand ils s’entremêlent, quand ils s’unissent parfaitement, ils ne font plus qu’un.

Tony Leung amène tellement de subtilité, dans un rôle si difficile et ambigu, complètement torturé par ses sentiments inavouables. Il essaie de se convaincre pendant tout le film que la fille n’est avec lui que pour l’argent, afin de diminuer la douleur de devoir l’abandonner (« avant toi, je ne connaissais rien à la souffrance »). Ensuite viendra l’opium et la tête béate de Tony Leung, n’est pas sans rappeler celle de De Niro dans Once upon a time in America.

Le film est techniquement irréprochable

Sur le globe d'argent
7.4

Sur le globe d'argent (1988)

Na Srebrnym Globie

2 h 46 min. Sortie : 12 mai 1988 (France). Science-fiction

Film de Andrzej Zulawski

Peaky a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

26/1

Tu te sens sacrément cinéphile en regardant ça. C’est à la fois hyper exigeant et fascinant à l’extrême. C’est le film d’un fou, aux décors et costumes dépassant toute imagination, aux scènes si puissantes qu’elles en deviennent oniriques.

Sur le globe d’argent est donc un film de SF polonais, film démesuré et incomplet. En 1977, alors qu’il restait trois semaines de tournage, le gouvernement, en y voyant une critique du totalitarisme, ordonna l’arrêt de la production et la destruction des décors et costumes. Ce n’est que 8 ans plus tard que le film pu être complété avec des images filmées illégalement.

La vérité, c’est que je suis incapable de noter cette oeuvre (à tout moment je passe à 9 ou à 3). J’ai envie de la détester, j’ai envie de l’adorer. On passe par tous les états pendant le visionnage. Je dirais que deux choses m’empêchent de totalement adhérer au projet. La première, c’est la façon dont le film est monté. Il y a constamment des mini-cuts pour reprendre presque au même endroit, ça donne l’impression de voir le film en saccadé, j’ai souvent trouver ça insupportable.

La deuxième raison, c’est que je n’ai pas trouvé de sens au texte. J’ai fait mon maximum pour y prêter attention mais c’est juste impossible pour moi de comprendre ce qu’il se passe, de mettre le moindre sens sur ce que racontent les personnages. D’ailleurs, je ne pense pas être le seul qui sera abasourdi à la lecture du résumé officiel du film. Les dialogues sont les paroles de fous. Et chercher du sens à ce que racontent les fous (même quand il y en a), c’est épuisant. C’est presque un film à voir sans le son, pour interpréter soi-même les images, recréer une histoire.

Il y a tout un discours sur l’accaparement du pouvoir par une personne. Les personnages se saisissent de la caméra, comme pour justifier le droit divin. Il y a aussi tout un discours méta sur le métier d’acteur, lequel se rapproche justement de la folie. Le film en a clairement rien à battre des conventions, c’est ce qui fait sa force et sa faiblesse. Ca le rend à la fois totalement unique et très hermétique.

Le Peuple Loup
7.8

Le Peuple Loup (2020)

Wolfwalkers

1 h 40 min. Sortie : 20 octobre 2021 (France). Fantastique, Aventure, Animation

Long-métrage d'animation de Tomm Moore et Ross Stewart

Peaky a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

27/1

C’est évidemment époustouflant visuellement. C’est tellement beau à voir, avec un dessin très détaillé et des couleurs chatoyantes. J’ai passé un très bon moment, mais il m’a manqué un peu plus d’impact émotionnel.

Par exemple, les enfants loups Ame et Yuki me dévaste à chaque fois. Par exemple aussi, c’est sûr que Wolfwalkers n’a pas la diversité thématique de Princesse Mononoke. Je trouve que l’histoire est un peu basique, se mettant à hauteur d’enfants et finalement assez prévisible. Le point d’orgue est pour moi la seule chanson du film.

La Reine Christine
7.2

La Reine Christine (1933)

Queen Christina

1 h 39 min. Sortie : 13 avril 1934 (France). Drame, Historique, Romance

Film de Rouben Mamoulian

Peaky a mis 6/10.

Annotation :

28/1

L’histoire de la reine Christine de Suède, qui tomba amoureuse d’un envoyé du roi Espagnol, malgré le désapprobation de son peuple. C’est un film à la gloire de Greta Garbo, figure légendaire d’Hollywood, qui étale toute sa classe à l’écran.

J’ai trouvé ça parfois très austère en fait. C’est ce que j’appelle un film « d’intérieur », parfois un peu shakespearien, tourné quasiment exclusivement en studio avec des décors assez lugubres. Tout ce qui se passe à la Cour royale est très froid et creux. La meilleur partie, c’est évidemment la rencontre entre les deux personnages à l’auberge, alors que Garbo s’est déguisée en homme afin de passer inaperçue. Ca donne enfin un peu de vie au film, qui devient d’un coup très mielleux. Le final, où l’action s’accélère enfin, est précipité au possible.

C’est parfois impressionnant et osé pour un film de 1933. Il est déjà parlant, met en scène une femme forte au pouvoir. Le pré-code lui permet des choses qui peuvent étonner (un baiser entre deux femmes par exemple). Film féministe qui consacre définitivement Garbo, je n’ai malheureusement jamais vraiment accroché. Je vous conseille plutôt le très beau Royal Affair, avec Alicia Vikander et Mads Mikkelsen, qui raconte une histoire très similaire à quelques pas de là, au Danemark.

La Vie très privée de Monsieur Sim
6.2

La Vie très privée de Monsieur Sim (2015)

1 h 42 min. Sortie : 16 décembre 2015. Comédie dramatique

Film de Michel Leclerc

Peaky a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

29/1

Il n’a l’air de rien comme ça, mais il est propice ce petit film avec l’éternel Jean-Pierre Bacri (juste parfait dans ce rôle). C’est un vrai remède à la morosité ambiante, une petite pilule contre le confinement.

François Sim est seul. Si seul qu’il raconte sa vie à des inconnus. Si seul qu’il discute avec son GPS. Il a perdu sa femme, sa fille, son boulot. Il erre dans la vie comme un fantôme. C’est donc très triste, mais c’est traité avec le sourire, j’ai explosé de rire à plusieurs reprises. Malgré toutes ses difficultés, le relativisme du personnage apaise.

C’est typiquement le genre de film doux-amer. On hésite entre le rire et les larmes. Et parfois, il ne faut pas choisir.

Charlie Chaplin, le génie de la liberté
8.2

Charlie Chaplin, le génie de la liberté (2021)

2 h 25 min. Sortie : 6 janvier 2021. Portrait, Cinéma

Documentaire TV de Yves Jeuland

Peaky a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

30/1

Emu aux larmes par ce documentaire parfait sur Charlie Chaplin. Ca ne fait que renforcer évidemment l’admiration monstrueuse que j’ai pour lui.

J’ai eu peur au début que ce soit un simple résumé de son autobiographie que je connais par coeur. Et effectivement, le documentaire va allègrement piocher dedans (un peu à l’évidence), mais va surtout bien plus loin.

C’est bourré d’anecdotes exceptionnelles, ill y a des images d’archives dont j’ignorais totalement l’existence (les essais caméra de sa première femme, des coupures de journaux à ses tous débuts, des photos où il est côte à côte avec Buster Keaton, son voyage à Bali…). La description de sa montée en puissance, de sa célébrité à travers le monde est particulièrement grisante. Ils disent à un moment « Il y a Jésus, il y a Napoléon et il y a Charlie Chaplin ». Et on constate bien tout son rayonnement interplanétaire, c’est la plus grande star au monde.

L’analyse du personnage de Charlot est très intéressante, tout comme l’analyse socio-politique de son cinéma (la lutte et la souffrance, la critique bourgeoise etc.). J’aime enfin encore bien l’alternance entre la première et la troisième personne dans la voix off de Mathieu Almaric (un exercice qu’il aime beaucoup). En terminant le documentaire, je me disais que sa vie avait été totalement complète, il a fait tout ce qu’il voulait faire. Même après avoir été banni des USA, il a eu son retour triomphant aux oscars.

« Des centaines de prises. Tout est millimétré. Tout est chronométré. Ne me parlez pas d’inspiration, c’est de la transpiration ».

Need for Speed
4.8

Need for Speed (2014)

2 h 12 min. Sortie : 16 avril 2014 (France). Action, Policier, Drame

Film de Scott Waugh

Peaky a mis 5/10.

Annotation :

1/2

C’est moins beauf et mieux réalisé que tous les Fast and Furious mais c’est surtout beaucoup beaucoup trop lisse. Il n’y a pas le grand-guignolesque des F&F, ça se prend hyper au sérieux. J’ai trouvé ça si prévisible (encore pire que Cars) que ça en devenait risible. Vraiment, il n’y a pas un élément-clé du scénario que je n’ai pas su prédire. Ca rend les deux courses quelconques, alors qu’elles devaient être les moments-clés du film.

Par contre, je ne savais pas qu’il y avait un aussi gros casting. Entre Rami Malek et Aaron Paul qui se font des câlins, les chanteurs Imogen Poots et Kid Cudi qui amusent la galerie, Dakota Johnson qui joue avec autant de subtilité que dans 50 shades, y a surtout Michael Keaton derrière sa webcam qui lâche quelques répliques depuis sa chambre d’hôtel entre deux massages.

Charlot soldat
7.5

Charlot soldat (1918)

Shoulder Arms

45 min. Sortie : 20 avril 1919 (France). Comédie, Guerre, Muet

Moyen-métrage de Charlie Chaplin

Peaky a mis 7/10.

Annotation :

3/2

Le documentaire sur Chaplin m’a donné envie de me replonger dans ce que je n’ai pas encore vu de lui. C’est ultra efficace dans l’humour, y a plein de gags qui sont mémorables (j’adore l’envoi du camembert dans la tranchée allemande ; ou l’allumage de cigarette avec les tirs ennemis). C’est très osé aussi, de traiter le sujet de la guerre avec humour (ça doit être l’un des tout premiers non ?).

Il a dit à l’époque, qu’il n’aurait jamais fait ce film s'il avait eu connaissance des horreurs de la 1GM à l’époque, mais y a rien de mal placé (surtout que Lubitsch a déclaré que c’était la meilleure représentation de cette guerre). Le traitement de la guerre, ça me fait presque penser à ce que fait Kusturica d’ailleurs (dans toute sa filmo).

Make the Last Wish

Make the Last Wish (2009)

1 h 49 min. Sortie : 1 septembre 2009 (Japon). Comédie dramatique, Musique, Fantastique

Film de Sion Sono

Peaky a mis 6/10.

Annotation :

1/2

Y a quand même six fous furieux qui ont été assez braves pour lancer ce film. Alors Sion Sono tourne ce film à la même période que Love Exposure. Et c’est assez fascinant de retrouver des bribes de son chef d’oeuvre. Plus que les deux actrices principales, plus que des notes musiques retrouvées, c’est aussi une ambiance unique de liberté totale qu’on retrouve dans quelques moments suspendus dans le temps.

Ca raconte le casting pour jouer la soeur d’Avril Lavigne pour sa tournée japonaise. Ca part évidemment en cacahuète, comme toujours avec Sion, avec une histoire de cinq voeux accordés qui ne vont pas se passer comme prévu. On retrouve aussi le thème favori du réalisateur, l’éclatement de la famille nucléaire.

C’est pas le Sion le plus mémorable, ni le plus beau, mais il est de façon surprenante agréable à suivre (surtout pour les amoureux de Love Exposure et ceux qui aiment chanter Avril Lavigne sous la douche, c’est-à-dire le combo parfait pour moi).

Mon Ket
5.5

Mon Ket (2018)

1 h 29 min. Sortie : 30 mai 2018. Comédie

Film de François Damiens

Peaky a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

5/2

François Damien, c’est toujours un monument chez nous. Et je suis à peu près convaincu qu’être belge aide énormément à apprécier son humour. Je peux tout à fait comprendre qu’on trouve ça forceur et malaisant. Mais personnellement ce type a le don pour me faire mourir de rire. Il a un sens de l’improvisation impressionnant, il sait flirter avec le malaise avec finesse, un peu comme Michael Scott.

Alors oui, il n’y a pas de « film » à proprement parler, c’est au mieux un film à sketches sans véritable fil rouge. C’est juste un prétexte pour enchaîner les caméras cachées (un exercice épuisant, mais c’est sa spécialité évidemment). Certaines tombent certes complètement à plat, mais quand ça fonctionne, qu’est-ce que c’est bon.

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