2021 : Dune, Wes Anderson, le prochain James Bond, enfin j'espère...

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1 janvier

Que dire sur cette suite, à part que c'est mauvais ? ok, ça divertit mais passé une bonne demi-heure et certaines blagues qui font sourire sur le moment, l'ensemble devient lourd et de mauvais goût. Les moments gênants s'enchainent, les blagues navrantes également et la plupart des personnages deviennent insupportables, sans parler de leur fil scénaristique. Les sous-histoires sont, pour la plupart, désespérantes de bêtises, le coup de l'animal dangereux est vraiment d'un ridicule, bref dans l'ensemble, rien d'intéressant n'est à souligner. Le casting ne sauve rien non plus, là où leur acting était sympathique dans les films précédents, ici la vieillesse rend ces derniers agaçants. Sans parler d'une réalisation où chaque plan n'est d'aucune recherche, c'est très mal filmé, à l'image de ce film qui n'attend pas le niveau de son prédécesseur. Une pauvre comédie banale et sans goût, rapidement dépassée et vide d'idée...

3.5/10

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1 janvier (VO)

"Port Authority" pose son histoire dans les espaces ombrageux de la ville New-York pour dessiner un double portrait de personnages qui se rencontrent. Un postulat de départ assez simple pour une romance qui s’entoure de thématiques plutôt bien traitées et ça fonctionne totalement. Les deux univers très différents mais incompatibles des personnages sont intéressants dans le fait qu’ils se confrontent à un moment donné. Le film va explorer l’univers de chacun, un où le clivage social à son importance, où la chute d’un espoir se mêle à la chute d’une forme sociétale qui a le nez sur le bitume et dont il est difficile de se relever. Maigre salaire et travail peu enjaillant, pourtant le personnage principal, très bon Fionn Whitehead, légèrement en retrait dans son jeu mais constamment juste, va trouver une porte de sortie dans le monde de la nuit que représente la protagoniste.
Les soirées trans, la danse, la rencontre entre un monde presque enchanté et un autre très terre à terre, est électrique. A cela s’ajoute un esthétique soigné, une belle photographie qui gagne en beauté avec de belles lumières. La réalisation prend une forme presque de documentaire dans un premier temps, c’est bien filmé et ça le restera.
Cependant, le film laisse apparaitre certains ressorts mécaniques dans son déroulement et certaines scènes. A noter qu’un côté légèrement romanesque intervient, mais ne gêne en rien l’ensemble solide, qui repose sur une belle sincérité dans le traitement de cette histoire d’amour, où la belle Leyna Bloom y trouve un super premier rôle.

7.5/10

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2 janvier

7/10

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3 janvier

7/10

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4 janvier

7/10

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5 janvier

7/10

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7 janvier

"Pieces of a Woman" marque de son intensité dès ses 25 premières minutes avec un plan-séquence suffoquant et d’une totale maîtrise technique sur l’accouchement difficile du personnage principal. La tension est rapidement posée, ce qui permet d’entrer dans l’intimité du couple en plus d’y poser le contexte qui sera le fondement de la suite de l’histoire. Avec cette séquence d’ouverture, le long-métrage frappe très fort.
Par la suite, le film est plus classique dans son déroulement et son propos, pourtant il n’en reste pas moins très fort. Il aborde le deuil du couple avec une bouleversante profondeur, tout en conservant l’intensité de départ, qui se retrouve dans l’atmosphère assez glacial que pose le film. La composition des personnages et leur motivation se comprennent et l’écriture reste constamment juste dans le traitement de son sujet. Le film ne tombe jamais dans la facilité, dont celle émotionnelle, jusqu’à son autre sujet tourné vers la justice, le propos reste intelligemment traité.
La forte tension qui évolue rapidement dans la première scène, diminue lors de la suite. Pourtant, l’histoire reste assez captivante au même titre que voir cette famille se déchirer donne une dimension dramatique qui se décuple au fil des scènes, et c’est d’un maîtrise certaine. Le tout repose sur un esthétisme soigné, une belle mise en scène mais surtout des performances assez incroyables. Vanessa Kirby est remarquable, Shia LaBeouf est lui aussi très bon. Un premier grand film pour 2021 !

8/10

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8 janvier

Un film qui se regarde globalement. De petites longueurs mais rien de bien gênant. Cependant, c'est au niveau scénaristique que le film a des problèmes. Non pas concernant son personnage principal qui ne fait pas assez "gay"... (quelle débilité) mais plutôt dans l'équilibre donné au propos. Le long-métrage accorde une bien trop grande importance au développement des personnages, surtout celui principal car les autres sont quand même laissés plus à part. Il est important, certes, d'avoir un bon héros mais le film en oublie presque son propos principal, les émeutes de Stonewall. A force de se centrer sur l'évolution des personnages à New-York, le long-métrage accorde une importance très mince aux émeutes, ce qui est réduit qu'à 10 minutes de film sur 2h. Alors l'ensemble est rapidement bien moins intéressant. A souligner aussi la simplicité visuelle et le manque d'émotion au cœur de cette histoire qui reste bien trop simple par rapport à son sujet de base. La venue d'un jeune blanc et homosexuel à New-York, avec en fond les émeutes de Stonewall, ne donne pas assez de matière à l'ensemble, c'est donc sans plus pour moi.

5.5/10

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8 janvier

7.5/10

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9 janvier

5.5/10

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10 janvier

7/10

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11 janvier

7/10

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12 janvier

"Control" retrace la vie du chanteur du groupe Joy Division, Ian Curtis. Davantage axé vers l’âme tiraillée et les problèmes de l’homme, le film n’en oublie pas l’aspect musical assez bien abordé mais n’évite pas un déséquilibre dans le traitement de certains sujets. L’importance est donnée au musicien et sa vie, si le film montre tout le génie musical du chanteur, le groupe est un peu trop laissé à part dans cette histoire. Mais le principal reproche que je peux faire au film c’est au niveau de la vie sentimentale qui prend le pas sur l’aspect musical de l’œuvre, d’autant que dans une deuxième partie, le film tourne légèrement en rond.
Cependant, l’aspect biographique est assez complet et l’écriture solide, permettant de voir les différentes facettes de l’homme derrière le chanteur. Si c’est parfois un peu redondant niveau fond, le film n’a aucun temps mort, ce qui permet de se laisser bercer par ce récit, au rythme des morceaux du groupe.
La reconstitution réussie permet une immersion qui fonctionne dans les années 70/80, pour au mieux en ressentir toute l’âme d’une époque bercée par l’émergence d’un style. Le cadre est posé, l’esthétisme suit la lignée. Un noir et blanc sobre, un soin de l’image est à souligner, plusieurs niveau de lecture s’offre à nous concernent ce visuel. Cela permet de faire ressortir un sentiment de nostalgie liée à ces années musicales. Une certaine forme de beauté sur le plan esthétique pour le côté purement technique. Mais surtout une forme profonde de tristesse et de mélancholie qui se lie avec la composition dramatique du perso p. admirablement interprété par Sam Riley, habité par le chanteur Ian Curtis.

7.5/10

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13 janvier

7/10

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13 janvier

5.5/10

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14 janvier

6.5/10

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14 janvier

6.5/10

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14 janvier

6.5/10

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15 janvier

7.5/10

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15 janvier

"One Night in Miami" repose essentiellement sur une écriture des dialogues assez dynamiques et intéressantes, au sein d’un film construit en huis-clos mais légèrement long, ayant du mal à s’affranchir d’une base théâtrale imposante, ce qui est un bon point, comme un aspect dérangeant. L’écriture des dialogues laissent virevolter des répliques virulentes, qui s’enchaînent bien et qui animent les séquences mais dans lesquelles la réalisation de R. king a du mal à vraiment s’imposer. La faute est principalement dû à un côté statique qui peine à transformer l’essai en une vraie réussite, et garder véritablement l’intérêt du spectateur quant à cette histoire, non sans longueurs par conséquent.
Le principal intérêt réside donc dans son scénario, dont le fait de mettre en lumière une histoire méconnue sur quatre figures afro-américaines célèbres. Dans ce sens, l’intrigue touche au sujet de la politique qui possède une place suffisamment importante et bien traitée, pour ne pas être de trop au sein de l’histoire. A côté de cela, le film aborde d’autres thèmes, le mélange est équilibré.
En tête d’affiche, quatre acteurs impeccables dans des rôles qu’ils s’approprient jusqu’à en devenir totalement convaincants. Mais le film va avoir du mal à vraiment décoller à cause de son rythme et d’une réalisation trop simple. Néanmoins, dans l’ensemble, le premier film réalisé par Regina King est bon !

6.5/10

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16 janvier

7.5/10

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16 janvier

Derrière son idée attirante, "La Communauté" présente assez bien ce qu’il veut transmettre à travers son histoire mais avec un tel postulat de départ, on peut facilement reprocher au film un vrai manque de folie dans le traitement de son idée. Le film laisse à penser qu’il s’y enfonce doucement, une sensation de décalage est transmise assez rapidement. Mais c’est encore plus rapidement que la vraie tournure du film prend place.
C’est par une approche assez humaine que le film se construit. Il présente des portraits différents de personnages. L’écriture se centre toutefois sur certains en particulier, laissant à part d’autres personnages qui auraient été intéressants pour pimenter ou enrichir l’ensemble. Le ton décalé n’est alors pas présent mais c’est bien le genre du drame qui prédomine, la seconde partie du film est du pur drame. La bonne écriture parvient à faire fonctionner ce drame mais l’ensemble manque d’un peu plus d’intérêt.
Au fil de son avancée, le récit manque d’être plus intéressant, dans ses-textes ou ses situations. Mais l’œuvre de T. Vinterberg a quelque chose de séduisant, ce drame humain et social possède des points faibles certes mais aussi des éléments plutôt intéressants, il sait rebondir, tout ce qui concerne l’ensemble de la communauté est intéressant.
Un visuel soignée, la réalisation est assez belle, d’autant qu’elle saisit correctement l’aspect dramatique du fond. Ce qui renfonce l’ensemble, en plus d’être soutenu par un casting plus qu’impeccable !

7/10

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17 janvier

6.5/10

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17 janvier

7/10

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18 janvier

6/10

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19 janvier

7.5/10

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20 janvier

5.5/10

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21 janvier (VO)

6.5/10

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22 janvier

6.5/10

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24 janvier

L’une des forces de "Men & Chicken" est son scénario. L’écriture parvient à maintenir le mystère pendant les 1h50 de film et on ne sait jamais vraiment où il veut emmener le spectateur. Il est doté d’idées très bien incorporées dans l’ensemble de cette histoire aussi loufoque que prenante, mais aussi des rebondissements qui donnent du piquant à l’ensemble. A souligner cette fin qui mêle l’étrange, le surréaliste et presque une dimension comique à la chose, mais là où c’est très fort, c’est que le film va mêler ces éléments durant tout le film, et constamment un ton sérieux sera employé, qui fonctionne totalement.
Une grande partie de l’histoire se déroule en huis-clos permettant d’intensifier l’ambiance malsaine mise en place par le contexte de l’intrigue mais aussi par les décors morbides qui donnent, assez souvent, une sensation de malaise. Mais cela permet avant tout d’évoluer au près de ces personnages marginaux, particuliers, pourtant jamais rabaissés. C’est un traitement assez juste qui est fait à ce niveau, l’écriture adopte leur point de vue et leurs habitudes de vie ce qui permet des séquences assez bien trouvées.
A noter qu’un casting impeccable porte l’ensemble, déjà solide car en plus d’un bon scénario, la réalisation est très bonne. Chacun s’approprie magnifiquement son rôle, ce qui permet d’y croire davantage. Le film est sorte de « freaks show » assez bien tournée pour permettre de laisser paraitre une identité propre !

7/10