2021: année cinéphile du beauf chez les Chinois

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Le plus étonnant chez Trinita c'est sa façon de manger les haricots. Mais il y a aussi les grosses baffes de Bambino

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Toujours cet appétit devant un plat de haricots ! Et toujours des baffes !

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Un film où il n'y a rien d'intéressant, c'est zen. Mais j'ai fini par zapper pour aller me coucher.

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Il a le défaut majeur des films à thèse: la volonté d'en faire trop. Ici c'est le parti-pris de considérer que tout l'appareil d'État est constitué par des flics sadiques et obsessionnels, des juges inhumains et que toute volonté de réinsertion est vouée à l'échec.

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Le revers le l'American Way of Life. Les personnages ne sont jamais ce qu'ils paraissent. Arrivisme, hypocrisie, drogue, voyeurisme, obsessions sexuelles: tout est pertinent en évitant la carricature et chaque personnage a cependant une parcelle d'humanité. Tout cela est bien triste toutefois.

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Ray Charles a supervisé lui-même le film et en a raconté les anecdotes. La ressemblance de Jamie Foxx avec Ray est surprenante.

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Ray Harryhausen fait ici un travail remarquable de stop motion

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Dans ce film apparaît une arme mortelle inattendue: la pale de ventilateur affutée au bitume. Dit comme ça c'est nul mais quand on le voit, impossible de ne pas rire.

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C'est un chef-d'œuvre de l'horreur qui a marqué son époque et a su traverser les générations. A l'époque les critiques n'étaient pas bonnes et j'avais fait l'impasse sur ce film, que j'ai eu donc la chance de voir pour la première fois.

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Tony le Stéphanois prépare un dernier coup avec ses amis Riri, Fifi et Loulou non sans faire preuve de misogynie (d'où le titre). Les clichés du genre sont légion : un vieux gangster sur le retour, le dernier casse de trop, l'erreur du maillon faible de la bande, les règlements de compte mais les 20 minutes muettes du casse valent le détour. Du travail de pro.

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" Monty " jamais sans son Python
Yves Montand s'était entraîné comme un malade à tirer avec son arme mais il fait quand même son âge dans ce bon polar français

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Le film met en avant la relation de Mère et Fille avec la Star Sophia Loren (qui recevra un prix pour Meilleure Interprétation Féminine). Belmondo, en intellectuel à lunettes, y est méconnaissable. Le film est parfois visible avec le titre "la Paysanne aux Pieds Nus."et s'inspire des viols et crimes commis en 1944 par des éléments du corps expéditionnaire français en Ciociarie.

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Le scénario est pratiquement le même que celui de New York 1997 sauf que l'histoire se déroule à Los Angeles. Snake Plissken reprend donc du service, toujours incarné par le charismatique Kurt Russell et son bandeau sur l'œil. Un bon divertissement.

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Le film prend un bon départ avec la prise de conscience de son âge par Panoramix. Le méchant Sulfurix est réussi et les apprentis druides sont hilarants. L'animation est bien faite mais au final il n'y a pas grand chose de neuf dans la recette.

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Suite à un traumatisme, Shelby perd sa mémoire immédiate. Nolan fait beaucoup d'efforts pour nous égarer. La construction du film est à l'envers mais en plus l'histoire est racontée en voix off par Léonard l'amnésique et c'est truffé de flashbacks. Un exercice un peu trop virtuose pour moi.

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Cet été là Yannis découvrira l'amour que son père lui porte et qu'il n'avait jamais su lui témoigner. Avec Emir Kusturica dans le rôle du père, (pas dans celui du pélican).

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Les comédies d'Ealing Studios sont devenues des classiques. Avoir Alec Guiness en vedette est un atout de plus. Et Stanley Holloway aurait mérité plus de reconnaissance. Quant à la Tour Eiffel, elle est toujours aussi photogénique.

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Film produit par Alain Delon, avec Michel Audiard aux dialogues, qui suit la mode des films américains de conspiration politique des années 70, mais en prise avec une certaine actualité de l'époque. On appréciera la composition d'Alain Delon et les beaux yeux d'Ornella Muti.

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Hommage à Josep Bartoli, le dessinateur en lutte contre le régime de Franco raconté par un de ses gardiens qui n’adhère pas aux méthodes dégradantes de ses collègues. Biopic dessiné, et pas animé qui donne l'occasion de se rappeler des camps de réfugiés espagnols où étaient parqués les antifranquistes dans le sud de la France, une page peu glorieuse de notre histoire contemporaine.

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Témoignage exceptionnel : la situation à Alep, pendant 5 ans, vue de l'intérieur par une jeune femme qui a filmé sa fille, ses amis mais aussi l'hôpital où exerce son mari, bombardé comme les habitations civiles. Des images très dures par moment.

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Pour les 150 ans de la Commune de Paris, un doc historique raconte l'événement et ses héros à travers des gravures d'époque qui s'animent et des dessins que Raphael Meyssan a collectés pendant 8 ans. Des protagonistes tous réels reprennent vie. À commencer par celle qui sert de fil rouge : Victorine, une femme de 30 ans qui a échappé à la répression finale, la Semaine sanglante (20.000 personnes exécutées, 40.000 emprisonnées).

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Adapté du " Transperceneige", classique de la BD française, le récit se focalise sur la révolte du peuple face à une élite se vautrant dans le luxe. La progression est basée sur celle des jeux vidéos, chaque wagon pouvant être perçu comme un niveau à franchir avant d'affronter le boss ultime. Les compositions de de Song Kang-Ho et Tilda Swinton sont mémorables.

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Je n'avais jamais vu ce film en entier et j'ai donc pu l'apprécier comme il se doit en cette année chinoise du bœuf.
Un vrai chef-d'œuvre du ciné populaire au sens noble du terme.

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Les Bronzés 3 a été réalisé faute de pouvoir faire Astérix en Hispanie car Uderzo trouvait que le film ne respectait en rien l'esprit "Astérix" .
Il est ressorti récemment dans le seul but de dissuader les gens de partir en vacances cet été.

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Un film où je ne comprends rien la première fois est pour moi un film raté. De plus je ne suis pas fan des atmosphères oppressantes ni des twists finaux laborieux. Néanmoins le film tient quand même la route.

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Un ton encore plus noir et dépressif que dans les autres films. C'est au choix le début du déclin argentique ou le dernier bon film du maître de l'horreur. Quoi qu'il en soit je me suis lassé de cette surenchère dans l'horreur.

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L'Empereur est joué par 2 acteurs différents Daniel Gélin pour Bonaparte et Raymond Pellegrin pour Napoléon qui sont tous les 2 très bons (Pellegrin incarne un Napoléon convaincant mais Gélin n'est pas du tout mauvais) et très bons dialogues de Guitry

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J'ai été tenté par cet adultère à cause d' Isabelle Carré à son générique. Mais en plus, on nous offre deux révélations : Xavier Lemaitre (l'infidèle) et surtout Roxane Arnal qui joue la jeune tentatrice. Dommage qu'elle quitte le film trop vite !

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J'avais un très bon souvenir de C'était demain. Scénario inventif qui évoque La Machine à explorer le temps  de H.G.Wells, nombreux registres : science-fiction, romance, humour, suspense et Jack l'Éventreur en tueur en série. Mais à la nouvelle vision je revois mon jugement : les effets spéciaux font amateur et les moments forts sont rares. En résumé, comme aurait dit Guy Béart C'était demain, c'est comme l'avenir : c'était mieux hier.

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Du mal à adhérer au minimalisme de cette histoire de jeune fille qui rejette sa communauté, à la lenteur de la mise en scène, aux longueurs et aux images glauques de décapitation en Tchétchénie qui arrivent sans crier gare, bien que floutées. Le film est interdit au moins de 16 ans à cause de ça. Alors que c' est en partie tiré d'une histoire vraie en ce qui concerne l'enlèvement, Kantemir Balagov parle surtout d'aspiration à la liberté dans cette « Vie à l'étroit », ce qui pourra étonner par chez nous. Il a choisi de montrer l'emprise écrasante des communautés et il a fait de son personnage principal une femme, et dans le cinéma du Caucase, les femmes indépendantes, on les montre rarement.