2018, pas d'idée de joli titre

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Je suis un petit peu partagée. Tout ce qui traite des souvenirs, des choix de trajectoires, de la fin de l'enfance etc. me touche toujours beaucoup, donc certaines parties (ou plus exactement, certains moments) m'ont vraiment plus. Mais, à la fois, je ne sais pas trop si c'est dû au rythme assez lent, à la distance certaine qui est créée par rapport aux personnages, ou au fait que je n'ai aucune affection pour la boxe, j'avais du mal à être tout le temps totalement attentive, alors que comme j'ai dit, les thèmes principaux m'intéressent particulièrement (et la musique est super jolie).

J'avais eu un peu le même "problème" avec Hana-bi, mais j'ai vraiment beaucoup aimé l'été de Kikujiro. Je continue avec lequel du coup pour poursuivre ma découverte du cinéma de Kitano ?

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Je suis toujours un peu fascinée par les films de Bergman, par cette réalité un peu irréelle, rêveuse ou cauchemardesque. Comme quelque chose hors du temps (d’autant plus visible dans les Fraises Sauvages si mes souvenirs sont exacts).
C’est aussi le cas ici, où l’on ne sait pas très bien quand ou où l’on est, ni pourquoi, ni comment, ni combien de temps. Les problèmes et difficultés de communication sont, une fois encore, centrales dans ce lieu inconnu où finalement, les personnes qui parlent la même langue ne se comprennent pas mieux que celles qui ne la parlent pas.
Je l’ai toutefois trouvé un peu « trop » difficile d’accès en raison justement de cette absence quasi-totale de contextualisation, qui bien que volontaire et justifiée, le rend un peu immatériel, difficilement appréhendable.

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Revu, pour le montrer à mes parents qui voulaient un film joyeux hihi. J'avais un peu oublié à quel point certaines répliques sont rigolotes. Après comme j'ai déjà dit, c'est un peu fort mièvre et trop beau, un conte féérique (sans fées) poétique moderne, mais je recommande fortement (en espérant ne pas insister trop, pardon).

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Mmmh… dans le livre de Stevenson, j’avais particulièrement apprécié le côté “enquête” qui est ici totalement évacué, c’est un peu dommage. Les personnages sont aussi un peu différents, moins nombreux, plus important individuellement, ce qui change un peu le déroulement de l’histoire, la succession des événements, voire le « suspense » général. 
Pour autant, il y a de très bonnes choses : les différents moments de la transformation, le jeu des acteurs et actrices en général, ce Londres nocturne mystérieux et effrayant, quelques scènes en caméra subjective (au début surtout ?) très intelligentes et intéressantes.

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C’est assez fou ces films dont on connaît la fin dès les premières minutes et pour lesquels l’on sent tout de même monter les larmes à la fin. 
Si le petit phoque mignon qui me sert d’avatar (d’ailleurs, si ce n’est pas fait, regardez le Chant de la mer !) apparait souvent dans votre fil, et que vous me lisez parfois, vous n’êtes pas sans savoir que j’aime particulièrement les films qui jouent sur les souvenirs, le temps, la nostalgie. 
Cinema Paradiso, c’est tout ça à la fois, mais pas que. C’est la vie des habitants dans ce petit village sicilien, dans les années 40’-50’, les conséquences presque invisibles de la guerre, l’éducation, les familles… C’est aussi et évidemment l’amour du cinéma. Mais c’est sans doute surtout le temps et la vie qui passent, se créent, se modifient, parsemés de rencontres, d’amitiés, d’amours, de curiosité, de découvertes… Et c’est aussi ce temps qui passe, qui altère tout, qui fait que l’on ne reconnaît plus des choses qui semblaient pourtant familières (à moins que ce ne soit l’inverse, trouver familières des choses que l’on ne reconnaissait plus).
A cela s’ajoute certains plans très beaux tout comme la musique de Morricone, de fabuleux acteurs pour interpréter des personnages souvent touchants et bien écrits et de magnifiques décors.

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Hum. Navrée. Il est certain que le film regorge de trouvailles enchanteuses, d’autant plus pour l’époque, que le château de la Bête est une véritable merveille, tout comme les costumes. Mais mais mais… j’ai été particulièrement peu convaincue par le jeu des acteurs, tantôt énervant (quelques mimiques ou ton de voix insupportables), tantôt trop monotone, tantôt trop théâtral. A un point tel que j’aurais parfois préféré qu’ils se taisent tous pour me laisser apprécier les décors, merveilleux (dans tous les sens du terme). Et je ne crois pas que ce soit uniquement une question d'époque.

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(Lors de la séance à laquelle j'ai assisté il y a eu deux documentaires, je pensais que ce n'était qu'un seul coupé, mais vu que c'est écrit ici que le film dure 45 minutes et que ma séance a duré près d'1h30... je sais pas trop si mon commentaire vaut pour ce film ou pour celui-ci et un autre, donc, d'avance désolée si ce que je dis ne correspond pas à 100% hahaha).

Globalement, c'est très interessant et très accessible. Peut-être trop, car, pour faire tout comprendre très facilement et rapidement, ils ont fait le choix d'une vulgarisation par l'anthropomorphisation, notamment par le vocabulaire (mère, frère, ami...). Je crois que ça peut avoir des retombées négatives en termes de réception "non mais n'importe quoi, les arbres ne sont pas une famille !", alors que la volonté première est simplement de rendre un système très complexe et très différent de ce que l'on connaît (à certains moments, je pense même que les mots que l'on emploie habituellement ne conviennent simplement pas) compréhensible et plus proche de nous. Aussi, pas convaincue par chacun des intervenants, dans le même ordre d'idées d'ailleurs. Et c'est toujours un peu déprimant ce genre de documentaire, qui se concluent souvent par "Ah. En fait l'urbanisation à outrance, la technologie galopante, la surconsommation ... on a un peu merdé. On aurait pas du."

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Difficile d’écrire quelque chose sans avoir l’impression de répéter ce qui a déjà été dit. Indéniablement, Citizen Kane est un chef d’œuvre (et non, je ne l’avais jamais vu), à tous points de vue du film lui-même, mais aussi d’un point de vue des influences et de la place qu’il occupe aujourd’hui encore dans le cinéma.
Assez incroyable de se dire que ce portrait passionnant et cette mise en scène révolutionnaire de la mégalomanie d’un homme qui semble avoir tout et vouloir tout ont presque 80 ans.
(Je ne mets pas plus parce que j'avoue avoir mis un peu de temps à être vraiment intéressée pleinement)

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Je pense de plus en plus que Kiyoshi Kurosawa est un grand réalisateur encore trop méconnu.
Kaïro est vraiment un très bon film, et sans doute un des meilleurs « films de fantômes » que j’ai vus. Parce qu’il est plus qu’un film de fantôme, à travers cette histoire somme toute peu originale (des gens qui reviennent hanter d’autres personnes, en gros), Kiyoshi Kurosawa nous livre une analyse des rapports humains et des avancées technologiques du début des années 2000 qui, justement, influencent ces mêmes relations.

Bien qu’il n’y ait rien de « gore », je l’ai trouvé particulièrement inquiétant, grâce à une ambiance savamment et graduellement mise en place, avec un très gros travail sur les sons (et sur les silences) mais aussi sur les espaces. En effet, non seulement le film ne se préoccupe que d’un nombre très limité de personnages, qui semblent directement tous très seuls (pas de famille notamment), mais les lieux semblent eux aussi avoir été désertés, presque totalement, de toute vie.

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Je vous avoue, je ne sais pas vraiment ce que j'en pense. Il y a eu plusieurs moments où j'ai eu des mouvements de recul face à certaines scènes, et c'est pas vraiment bon signe. On a ici une esthétisation à outrance, qui, certes, donnent parfois de beaux plans et de bonnes idées mais fait à force trop "tape à l'oeil". D'autant plus que c'est au service de rien du tout, le scénario est faible, le traitement des personnages aussi (et malgré cela, le film parvient à être peu clair par moment. Sans que ce soit dérangeant. On oublie un peu qui est qui, mais surtout, on s'en fout un peu.)
Je comprend totalement que ça plaise beaucoup.
Je comprend totalement que ça dégoute et horripile.

Anyore et ses avis tranchés, you know.

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Moins convaincue par celui-ci, dans le style, Kaïro lui est largement supérieur. On retrouve toutefois de très bonnes idées, avec une ambiance doucement angoissante qui s’installe subtilement ainsi qu’une représentation intéressante des « fantômes ». C’est du côté du scénario que c’est un peu plus moyen, avec quelques invraisemblances (sans parler des aspects fantastiques évidemment) et ça m’énerve toujours un peu quand les personnages prennent des décisions idiotes.

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Takeshi Kitano dont je découvre peu à peu les films, est un réalisateur épatant tant il donne l’impression d’être juste dans des styles pourtant différents.
Dolls est véritablement magnifique. 
Il se compose de trois « histoires » inspirées de théâtres de marionnettes japonais, le Bunraku. Celles-ci ne sont pas réellement distinctes, les trajectoires s’entremêlent tandis que les saisons défilent, permettant différents jeux sur les couleurs particulièrement beaux.
On pourrait reprocher à ces différentes histoires d’amour impossible d’être à la fois trop naïves et trop tragiques. Personnellement, j’y ai plutôt vu des sortes de « contes », avec forcément une grande importance accordée aux symboles.

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Je lui mets un petit +1, certaines réflexions m'ont un peu plus intéressée que la première fois que je l'ai vu, mais je ne suis toujours pas pleinement convaincue. Il y a encore trop de moments où j'ai l'impression que "le film se fout de ma gueule". Bon. Il y pas mal de films qui ne sont pas 100% "compréhensibles" que j'aime beaucoup, et j'ai du mal à percevoir où je situe la limite entre ce genre de film et celui-ci, quels sont les éléments qui créent se basculement. Le fait est que pour Donnie Darko, ça ne va toujours pas tout à fait.

Peut-être lors d'un troisième visionnage, qui sait ?

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J’ai toujours une petite tendance à me dire que les films coréens sont parfois surcotés par ici, du moins par rapport à mon ressenti. Toutefois, j’aime toujours découvrir de nouveaux films et je n’aime pas rester sur des a priori. Je persiste donc, même quand le résumé de base ne m’intéresse qu’à moitié. Et heureusement, sinon, je serais déjà passée à côté de quelques belles perles. Je crois que c’est le « soucis » c’est surtout que je ne suis pas très friande de films de vengeance. Je leur trouve souvent un côté trop « exagéré » qui m’empêche de m’impliquer pleinement dans le film. Les films coréens que je préfère sont des histoires « simples » mais touchantes (je pense par exemple à Castaway on the Moon, Poetry, The world of us, Barking Dog, ou encore Take care of my cat), ou dans une veine plus « historique / tragique » (JSA par exemple).
A Taxi Driver fait partie de cette deuxième « catégorie » et est vraiment très réussi sous pas mal d’aspects.
Le duo d’acteurs fonctionne vraiment bien, avec une excellente gestion de la « non-compréhension » mutuelle. Et que ce soit en raison du langage, ou de la non-information, cette dernière rendant au départ les actions des étudiants de Gwangju peu compréhensibles pour les autres villes).
Les images sont vraiment belles, et les affrontements entre l’armée et les « manifestants » semblent d’une vérité telle que je me suis demandée si certaines n’étaient pas tirées d’images d’archives.
Enfin, comment ne pas être intéressés, touchés et révoltés par ce morceau d’Histoire, par cette lutte nécessaire pour la liberté ? Car, Au-delà de réussir à la fois à montrer des personnages travaillés, une histoire intéressante, il parvient également à faire passer le spectateur par une palette d’émotions diverses, entre humour, colère, révolte, peur. Restent toutefois certains passages qui poussent un peu trop le tragique ou la violence sans que ce soit nécessaire (mais ça c’est moi qui trouve toujours qu’à trop vouloir montrer on perd en efficacité).

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Oh bah, c'était plutôt chouette en effet.
J'ai tout de même l'impression que le film est surtout un "prétexte" aux expérimentations techniques sur l'invisibilité (super chouettes par ailleurs), parce que l'intrigue est tout de même un peu prévisible. Ou bien c'est juste dû au livre dont le film s'inspire, je n'sais pas. Aussi, les tirades de Grifin sont vraiment bien écrites, et son rire est particulièrement glaçant.

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Je dois dire, je suis un petit peu déconcertée. La bande-annonce (je ne les regarda habituellement pas, mais là je l'ai vue plusieurs fois au cinéma...) promettait une sorte de feel-good movie aux couleurs chouettes (notez que Sean Baker lui-même dit que son film l'est), dans un environnement qui ne l'est sans doute pas au premier abord, avec des personnages rigolos et attachants.
Bon. Ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti. C'est beaucoup plus sombre, beaucoup plus "fataliste", beaucoup plus lourd. Ce n'est pas forcément un mal, évidemment, mais je m'attendais à autre chose, du coup je n'ai sans doute pas reçu le film de la meilleure manière possible. J'ai un peu pensé à American Honey, qui démontrait également quelque chose de plutôt "lourd" mais en parvenant à y ajouter une dose de joie, d'insouciance. Ici je n'ai pas trouvé, je me suis souvent sentie assez mal pour les personnages. Sans doute une trop grosse impression de "vrai". Ce qui, à nouveau, n'est pas forcément négatif, mais je ne m'y attendais pas.
Sinon, c'est super joli, et les acteurs et actrices sont super aussi.

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Ouhlà, j’ai eu du mal à le terminer, j'ai failli arrêter avant la fin.
La déception est grande, je suis bien surprise de cette moyenne si élevée. Le film est loin d’être raté, entendons-nous bien. Il est vraiment « beau », les acteurs sont tous très convaincants, et il a le mérite de mettre en lumière une partie tragique et très peu connue de l’immédiate après-guerre. C’est, à mon sens, surtout pour cette dernière raison qu’il vaut tout de même la peine d’être vu. Pour ce qui est du reste, que ce soit dans le traitement des personnages, dans les musiques employées, dans l’évolution des relations entre personnages ou même dans la succession des événements, j’ai trouvé le film un peu « lourd » dans la manière de montrer et d'amener son propos. Forcément, la guerre c’est moche, forcément, quel que soit le « camp », tout est horrible et tout le monde n’est pas méchant/gentil, forcément "tout le monde" aura des conséquences. Mais, on s’en doute, non ? Enfin, un grand manque de nuances (de subtilité ?) pour moi (puis j’aime pas avoir l’impression qu’on force mes émotions), malgré une volonté louable évidemment. Je veux dire, à part le "contexte de base", qui est certes peu connu et est interessant à connaître (nécessaire même), ce qui gravite autour m'a laissée un peu de côté.

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Au cinéma dans le cadre du festival « l’Heure d’hiver » qui fait un focus sur Téhéran cette année.
Mais ils avaient un souci de projection, donc c’était en qualité DVD (le truc était dans un autre endroit, le fonctionnement des institutions culturelles à Bruxelles me fascinera toujours).
C’est très intéressant. Et je sais que « intéressant » est un mot qui ne veut pas dire grand-chose. De belles réflexions sur la vie, la mort, le temps, l’humanité, l’entraide. On peut sûrement aussi voir une évolution entre les trois personnages rencontrés (le jeune qui fuit, l’adulte qui tente d’aider en ne faisant rien, le plus vieux qui fait part de son expérience personnelle et dit vouloir vraiment aider), comme trois âges, trois stades. 
Il n’est toutefois pas toujours facile d’être attentif à tout, car c’est très bavard, et 1h30 dans une voiture à regarder les paysages iraniens désertiques, brûlés par le soleil, c’est parfois un peu long.

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Un peu du mal, c'est assez particulier. On suit une "patrouille sauvage" qui a décidé de se dresser contre des braconniers d'antilopes au Tibet. C'est plutôt interessant sur papier, et ça l'est aussi en vrai. Mais, j'ai eu un peu de mal à m'accrocher, parce que le film a, je trouve, un aspect un peu "documentaire". Il y a très peu de dialogue, très peu de contextualisation, très peu de "caractérisation" des personnages. Après, vu "l'histoire", ce n'est pas forcement ni un mal, ni nécessaire, mais ça m'a empêchée d'apprécier plus que ça.
Mais je vous le recommande quand même, je vois qu'il a très peu de notes, il mérite mieux :)

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C’est intéressant de s’apercevoir que Johnny Depp a toujours joué de la même manière aha. Tim Burton est un réalisateur que j’appréciais beaucoup (que j’apprécie encore mais dans une moindre mesure), et je crois que si j’avais vu ce film il y a une dizaine d’années (soit quand une amie me l’avait fortement conseillé) je l’aurais vraiment beaucoup aimé. 
J’ai toutefois énormément apprécié l’esthétique gothique très travaillée (le film est vraiment très très beau, sans en faire trop, sans être aligner les clichés vulgaires), mais j’ai trouvé l’intrigue assez banale (disons, la résolution de l’intrigue) et la fin vraiment longue. Mais c’était chouette.

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Salaam Bombay dépeint le quotidien d’enfants vivant dans les rues agitées de Bombay. Il a reçu plusieurs récompenses, et on comprend bien pourquoi.
Le film est très dur, sans pourtant jamais tomber dans le misérabilisme, les clichés, ou dans une forme de jugement moralisateur. Il montre « simplement », presque à la manière d’un documentaire, la (sur)vie difficile et violent (rarement de manière démonstrative mais ce n’en est pas moins percutant) de ces enfants, entre abandons, vol, fuite, drogue, prostitution.
Très étrange de remarquer le contraste gigantesque entre les couleurs vives et nombreuses des environnements et des vêtements et l’ambiance générale bien sombre et semblant sans issue. On est ici dans quelque chose de beaucoup plus « juste », me semble-t-il, que Slumdog Millionaire, qui abordait notamment ce même sujet. Bien que les personnages soient moins… « individualisés ».
A noter que, suite au film, la réalisatrice a créé une association pour venir en aide aux enfants des rues en Inde (et donc notamment une majorité des enfants qui apparaissent dans le film, qui n’étaient pas du tout acteurs). 
TRES étonnant de constater qu’il n’a que 217 notes, voyez-le (en plus aucune note de mes éclaireurs :-().

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Moui, je suis pas aussi convaincue que ça. Faut dire j'étais sans doute pas dans le bon état d'esprit pour ce film.
Alors oui, c'est très bien fait, académique certes, mais bien.
Mais, personnellement, je suis moins convaincue par Gary Oldman, alors que tout le monde salue sa prestation. Oui, clairement, il est méconnaissable, mais, sans doute à cause de la longueur du film, j'en avais un peu marre de le voir marmonner constamment (ça m'a fait le même effet que Timothy Spall dans Mr. Turner. Je dis pas que c'est une mauvaise interprétation, juste long et peu agréable à regarder).
Aussi, je ne suis pas plus épatée que ça par son maquillage, de loin ça va tout à fait, mais les gros plans sur les yeux/ la bouche, à peine ridés, ça ne va pas vraiment.