2017: Albums & joyeusetés musicales

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Complètement taré de bout en bout.

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Très radio friendly, l'originalité du premier album a disparu. Ce n'est qu'après plusieurs écoutes que j'ai réussi à apprécier quelques aspects de ce nouveau projet des XX. Certains morceaux comme "Performance" et "Test Me" sont clairement à jeter, mais le reste parvient à se montrer intéressant.

♥ Dangerous, Say Something Loving, Replica

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N'ayant pas apprécié Blackstar, je ne m'attendais pas à me trouver face à un chef d'oeuvre à l'écoute de cet EP. A part Lazarus, j'avoue ne pas avoir été transcendé.

♥ Lazarus

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Pas du tout impressionné par ce nouveau single de Slowdive. J'attends d'en entendre plus de leur part pour me faire une idée.

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Basseux, puissant et bizarre. Par contre, le message anti-Trump est basique au possible. Je suppose qu'il faudra attendre quelque temps avant de voir un vrai morceau contestataire de qualité faire son apparition.

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Le projet commence bien avec "For David Robert Jones", une oeuvre ambient hantée et très cinématographique. Elle évoque des scènes de la vie quotidienne qui seraient embellies par les loops de ce morceau.

Là ou ça se complique, c'est avec "A Shadow in Time". Basinski ne cherche plus à accrocher véritablement l'attention de l'auditeur et offre un son ambient sans queue ni tête qui ne procure pas vraiment de sensation forte. Il faut attendre 18 minutes avant d'entendre les premières notes éthérées. J'aime être transporté par de l'ambient réussie, mais le coche est raté pour celui-ci.

♥ For David Robert Jones

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Ça se répète, traîne en longueur, n'en finit plus.. Au bout de 25 minutes la recette Vitalic est séchée. Voyager aurait mieux marché en tant qu'EP bien plus court.

♥ El Viaje

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Intéressant. Je n'attendais rien de SOHN, je l'ai découvert avec cet album. Et c'est une agréable surprise. Il est vrai que c'est un son très "actuel", avec ces voix modifiées très reconnaissables qui apparaissent un peu partout depuis quelques années. Rennen n'est pas un album qui marquera son temps, mais plutôt une expérience rafraîchissante teintée de prises de risque intriguantes.

♥ Conrad, Signal, Rennen

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Kreator revient avec ce 14ème album studio en espérant que la recette originale du thrash metal sera efficace. Et, pour les 5 ou 6 premiers morceaux, il est vrai que la magie opère. Riffs surpuissants côtoient des envolées lyriques franchement impressionnantes venant d'un groupe actif depuis 1984.

Malheureusement, et comme c'est souvent le cas avec les projets de thrash metal récents, Gods of Violence finit par tourner en rond et ne se distingue pas assez des albums qui sortaient il y a plus de vingt ans. Certains adoreront cet aspect intemporel, moi non.. Il serait temps qu'un artiste sorte du lot et renouvelle les bases du thrash metal. Que ce soit clair: Gods of Violence n'incarne pas ce renouveau attendu, mais reste une heure jouissive et barrée de nouvelle musique.

♥ Satan Is Real

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Basique et franchement ennuyeux, je n'en retiens que le morceau éponyme ainsi qu'Alethea.

♥ Machine Messiah, Alethea

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Wew ! Première claque de l'année. Ty Segall continue de sortir des albums à une vitesse folle et sans jamais devenir rébarbatif.

Celui-ci s'ouvre avec l'explosif "Break a Guitar", et écrase la concurrence avec l'excellentissime "Warm Hands". Fort de ses 10 minutes dont la moindre seconde est rentabilisée, ce morceau retourne le crâne et ne demande qu'à être écouté au volume maximum. Le reste de la tracklist s'emboîte parfaitement dans l'ambiance mise en place.

Pitié, Ty Segall, reste prolifique et sors nous des bombes comme celle-là chaque année.

♥ Break a Guitar, Warm Hands (Freedom Returned), Thank You Mr. K

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Du UK Grime sans saveur qui s'écoute en fond, mais qui ne demande jamais l'attention de l'auditeur. Dommage.

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Faire de l'atmospheric black metal efficace de nos jours c'est difficile. D'abord parce que le genre existe depuis des lustres, et surtout parce que les sorties cultes des années 90 éclipsent bien souvent ces nouveaux albums.

Avec "A Tale of Dark Legacy", The Great Old Ones ne s'en sort pas trop mal mais met du temps avant de proposer de la vraie qualité. Je n'ai pas du tout été intéressé par les cinq premiers morceaux, à un tel point que j'ai failli arrêter là.

Les pistes 6, 7 et 8 relèvent le niveau et sauvent cet album. On y retrouve du mastering qui a du sens - toute la première partie de "EOD" étant noyée dans une production fade - et des instrumentalisations percutantes. Une belle fin à un album mal parti.

♥ In Screams and Flames, Mare Infinitum

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Le premier LP des Priests commence mal. Appropriate vrille les oreilles, mais pas dans le bon sens du terme. Les vocals sont réellement atroces et dénués de charme.

Néanmoins, au fur et à mesure de l'écoute j'ai appris à adorer la voix de cette grosse tarée de Katie Greer. L'énergie du groupe reste à 100% pendant tout l'album, rendant l'expérience on ne peut plus mémorable.

Je lui préfère leur LP "Bodies and Control and Money and Power" de 2014 mais cet album est vraiment solide et est un must-listen pour tout fan de Post-Punk qui se respecte.

♥ No Big Bang, Nothing Feels Natural, Pink White House, Suck

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Travis Miller, plus connu sous le nom de Lil Ugly Mane, prend le pseudonyme Bedwetter et offre une expérience réellement traumatisante et plus personnelle que tous ses autres projets réunis. Les paroles des morceaux "Man Wearing a Helmet" et "Haze of Interference" vous mettent à terre et vous écrasent le crâne dans la poussière.

Ces deux morceaux sont incroyables, vraiment. Le premier parle du kidnapping d'un enfant - c'est quand Travis passe à la première personne qu'on se rend compte qu'il parle de sa propre expérience. Sa voix se brise et ses émotions explosent à la toute fin du troisième couplet.

"Stoop Lights", revient sur les événements l'ayant mené à sa situation actuelle. L'alcool, les mauvaises actions, les regrets mais aussi l'assumation de ses actes. Brûlant.

"Haze of Interference" exprime le nihilisme le plus profond de Travis, dont la fin brise habilement le quatrième mur pour remettre en question son album en lui-même.

C'est bien beau tout ça, mais pourquoi ai-je noté cet album 6 ? C'est simple. A part les trois morceaux dont j'ai parlé, ce projet se compose de tracks ambient/instrumentales répétitives et qui apportent peu à l'ensemble. Je comprends bien qu'ils sont là pour créer une atmosphère, mais moi c'est quand j'entends les couplets de Man Wearing a Helmet que je suis dans une ambiance atroce, pas quand j'écoute Fondly Eulogizing.

♥ Man Wearing a Helmet, Stoop Lights, Haze of Interference

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Je n'y vois réellement aucun intérêt. Y'a deux ou trois moments qui font sourire avec des mashup réellement originaux, mais l'effet disparaît en quelques secondes seulement.

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Excellent projet de pop indé finlandais. Je dois l'avouer, je ne comprends pas les paroles et je ne suis pas encore allé chercher leurs significations.

Ce que je sais, c'est que j'ai écouté cet album plus d'une vingtaine de fois en trois semaines, et que je ne me lasse pas des mélodies réjouissantes de Litku Klemetti. Agréable surprise !

♥ Jääkuningatar, Elämä vain iltaa, Lauantaitanssit, Tähtiyö, Juna Kainuuseen

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Que c'est mauvais ! Du "space rock" fade, masterisé avec les pieds et qui devient inintéressant au bout d'une quinzaine de minutes.

Autrement dit, une purge.

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Belle surprise. Je ne connaissais pas Jonwayne avant de découvrir Rap Album Two. Même si il commence par un morceau peu inspiré, la suite révèle bien des surprises. A commencer par l'hilarant "Live from the FUCK YOU", que je vous laisse découvrir, puis par des textes passionnés et intimes sur Paper, Out of Sight, City Lights et These Words are Everything.

Jonwayne y parle de son problème d'alcool, de son apparente dépression et accompagne ces paroles d'instrumentaux efficaces, sobres et minimalistes.

Au final, un album de rap qui sort de l'ordinaire et pousse à réfléchir.

♥ Human Condition, The Single, Paper, City Lights

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2 heures et 6 minutes de bizarreries musicales et lyriques, portées par le génie Mark Kozelek. Les thèmes sont variés, mais toujours ancrés dans l'actualité : les divers attentats de l'année 2016, des meurtres non élucidés, la politique américaine, des anecdotes de la vie de tous les jours mais aussi des concerts l'ayant marqué.

Les détracteurs diront que cet album est un fourre-tout incohérent et rempli de filler tracks. Ils ont raison si on veut voir ce projet comme album ayant une trame très claire. Mais ce n'est pas ma vision d'un album, et ce n'est certainement pas un problème concernant Common As Light...

♥ God Bless Ohio, Philadelphia Cop, Window Sash Weights, Sarah Laurence College Song, Stranger Than Paradise, I Love Portugal, Bastille Day, Seventies TV Show Theme Song

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Que se passe-t-il quand on fusionne Fuck Buttons, Tim Hecker, Oneohtrix Point Never et Murmuure ? World Eater de Blanck Mass. C'est pas toujours cohérent mais ça a le mérite d'essayer quelque chose de nouveau pour chaque morceau.

Edit du 21 mars 2017: Le morceau Rhesus Negative trop fort dans mes oreilles à déclenché une migraine avec aura. Oui, ce morceau est puissant à ce point. Non, je le ne réécouterai pas aussi fort. Nique les migraines.

♥ Rhesus Negative, The Rat, Hive Mind

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Je vais m'attirer les foudres des fans de Persefone, mais tant pis. Aathma est indigeste. La complexité des différents morceaux donne l'impression d'écouter un album sans queue ni tête, surtout que la production ultra-propre ennuie rapidement. Les vocals quant à eux m'exaspèrent au plus haut point. Passer de growls surpuissants à du chant embarrassant en l'espace de 30 secondes, c'est pas mon truc.

N'oublions pas l'énorme masturbation intellectuelle et la prétention qui se dégage des titres des morceaux et de leurs paroles. Bref une grande déception !

♥ ?

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Un jazz explosif qui en met plein les oreilles. Des moments incroyables d'intensité qui sont coulés sous la masse de moments oubliables. C'est dommage, parce que ça sonne vivant et très "live". Pas mal d'écho et de reverb, une batterie cinglante et des envolées trompettistes complètent le chaos de ce cours album. A écouter !

♥ Equality & Death

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Max Richter continue d'impressionner avec la beauté de ses oeuvres. Incontournable album pour tout fan de musique classique contemporaine et ceux qui ont aimé ses précédents travaux sur (entre autres) The Leftovers.

♥ In the Garden, Modular Astronomy, Transformation, Genesis of Poetry, The Waves

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King Gizzard a annoncé qu'ils vont sortir 4 ou 5 albums en 2017. Ce premier opus ne déçoit pas.. Si le tout reste dans la veine de ce que le groupe propose depuis quelques années, l'ajout d'instruments à micro-intervalle (microtonal) le sépare de ce qu'on peut entendre dans ce genre. Les voix lo-fi sont noyées sous ces instrumentaux parfois épiques, parfois uniques dans leur simplicité.

♥ Rattlesnake, Sleep Drifter, Billabong Valley, Doom City, Nuclear Fusion

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Je ressors sur ma faim de l'écoute du nouveau Stupeflip. Le gimmick de la voix Google passe de rigolo à énervant à franchement embarrassant. Les paroles restent sur les mêmes thèmes, à savoir le profil d'outcast de ceux qui écoutent le Stupeflip crou ou encore des morceaux-concept bizarres. Seul problème: on a l'habitude d'entendre cela depuis plus de 10 ans.

♥ The Solution

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J'ai l'impression que cette vague d'artistes masculins à la voix aigue sera vue comme une période OVNI de la musique populaire dans quelques années. Process ne bouscule pas le genre et offre quelques morceaux mémorables dans un projet qui, dans son entièreté, reste vachement banal.

♥ No One Knows Me (Like The Piano), Under

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Du punk / post-punk ultra politique et engagé qui défonce tout. Même si je ne suis pas d'accord avec la plupart des messages envoyés par le vocaliste principal, je reconnais l'ultime puissance destructrice de cet album. Un déchaînement grandiloquent qui donne envie de tout casser.

♥ Heel / Heal, Mother, Divide and Conquer, Slow Savage

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J'attendais avec impatience le nouveau projet de Phil même si je savais qu'il allait être terriblement triste. Par contre, le prendre avec des pincettes ne serait pas une bonne chose à faire; Phil a choisi de créer, distribuer et vendre cet album, donc c'est un témoignage qu'il envoie à son public.

Les paroles sont très terre-à-terre, réalistes et ancrées dans la réalité. Il y a peu de métaphores et autres embellies lyriques, Phil reste presque dans le descriptif tout le long de l'album. Les instrumentaux se suivent et se ressemblent comme pour étaler la monotonie de la vie de Phil maintenant que sa femme n'est plus là. C'est donc dans les rares prises de risque instrumentales que les émotions les plus puissantes se font ressentir; la guitare électrique inattendue de Soria Moria, le semblant de mélodie de Ravens.

A Crow Looked at Me est une image floutée de la tête de Phil Elverum des premiers jours après la mort de sa femme aux quelques mois qui ont suivi. C'est un cliché figé dans le temps, qui lui permettra de se rappeler à quel point il a souffert quand tout est arrivé. L'écoute doit se faire dans de bonnes conditions. Se laisser transporter par cette oeuvre et les lourds sentiments qui l'accompagnent est primordial.

♥ Real Death, Seaweed, Ravens, Soria Moria, Crow

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Kendrick revient en force avec un morceau annonciateur de son quatrième album studio. Je ne vais pas en dire plus ici - j'ai déjà longuement étudié le morceau pour en faire une traduction précise sur YouTube, et le message proposé par K. dans ce morceau est clair.