10 questions pour apprendre à se connaitre (jeux vidéo)

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Ton premier jeu ?

Si on cherche le premier véritable essai... c'était avec la première version de cette licence adulée de Nintendo. A l'époque, c'était pas si simple de comprendre le schéma de contrôle quand ta capacité à apprendre était vacillante. Mais ca restait marrant de générer un chaos à deux (merci à toi Alex).

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Le meilleur jeu de tous les temps ?

Si la question avait été mon jeu préféré, ca aurait été Xenoblade Chronicles. Mais face au champion, même lui s'incline face à sa maitrise et son aura. Et comme les meilleurs jeux, on aimerait juste pouvoir l'oublier afin de le parcourir de nouveau l'esprit tranquille : profiter de l'ambiance pessimiste et pourtant d'un calme, s'amuser du moteur physique, se laisser aller à l'exploration et aux puzzles, profiter des villages et des marchands (sauf les Yigas qui n'ont pas volé leur réputation). L'Aventure quoi. L'unique.

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Le jeu culte que tu ne peux pas saquer ?

Là on rigole plus. Je n'ai jamais apprécié Rockstar ni leurs créations, jamais eu besoin de les parcourir étant ado comme les autres, le style réaliste ne m'ayant jamais intéressé. Mais avec le temps, c'est surtout tout ce qu'il incarnait derrière sa grande prétention qui n'est pas hypothétique cette fois ; sa volonté d'être un roi de la montagne au dessus des autres tout en étant subversif... alors qu'il n'est qu'une incarnation du cynisme le plus rance qui soit, appuyant sa puissance grâce à sa maitrise sans égal du crunch sur ses centaines d'employés (CD Projekt a du prendre des notes de cela aussi dans leur envie de les choisir comme modèles ; je les plains). Se croyant offrir la liberté alors qu'il ne propose que la servitude au sein de ses missions plus rigides les unes que les autres. Comme le disait Martin Lefebvre dans son article chez Merlanfrit, "il est est la cathédrale du XXIe siècle, le symbole de notre savoir-faire, de nos valeurs, et de notre obscurantisme.''

Qu'elle aille au diable cette cathédrale là ainsi que ses architectes en chef. Et que les joueurs se décident à ouvrir un peu les yeux sur les compagnes de ce genre au lieu de les porter aux nues et continuer à les soutenir même quand elles leur crachent au visage, leurs services de monétisation se chargeant de leur faire les poches quand ils sont trop occupés à des querelles stériles.

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Le jeu mal aimé que tu adores ?

Mal aimé est peut être un peu exagéré pour qualifier Haven ; pourtant en comparaison de son prédécesseur du même studio, il est facilement boudé pour sa proposition moins évocatrice (et pour ses imperfections en game-design, faut pas le nier. Face à l'élégance de Furi, Haven est plus vacillant notamment sur son monde ouvert, son déplacement pas toujours fluide et d'autres maladresses).

Pourtant cette idée de pouvoir suivre un couple sur ses débuts au quotidien n'est pas dénuée d'intérêt (surtout quand on sait le rôle que le jeu vidéo donne généralement aux liaisons sentimentales qui n'est pas toujours flatteur voire grossier) en plus de bénéficier d'un développement loin d'être à côté de la plaque dans ses idées surtout vis à vis de l'intimité proche. Naïf oui mais loin de l'immaturité qu'on pourrait lui coller. Et puis un jeu relaxant comme celui ci… ca se refuse difficilement.

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Le jeu méconnu auquel tout le monde devrait jouer ?

Plus que ce jeu en particulier, c'est surtout son studio que je tiens à mettre en avant. Parce que certains n'hésitent pas à réclamer d'autres jeux différents des autres, prêts à accepter que le jeu soit moins beau que la moyenne… Mais franchement, qui est vraiment prêt à sauter le pas surtout quand la direction artistique n'a pas l'air ''belle'' au premier abord ? C'est là que Piranha Bytes entrent en jeu, eux et leur conception de l'Action-RPG qui n'appartient qu'à eux. Si leurs mondes subissent une technique rarement au niveau de leur époque, leur conception en level-design n'a pas à rougir de la concurrence même parmi les hauts placés comme les Souls. Avec une progression du joueur exigeante (et souvent proche du bizutage durant les premières heures) mais qui sait le récompenser en satisfaction une fois bien avancé ; sans pour manquer de pédagogie ou de clarté envers celui ou celle ci, chose que FromSoftware lui même a encore du mal actuellement et c'est pas faute d'avoir essayé.

Et je tiens à en profiter pour remercier le valeureux Seb.C, lui et son envie toujours tenace de promouvoir le studio et donner ce goût du RPG différent (même si ca frise souvent l'obsession teinté d'élitisme... ^^'). Merci de m'avoir fait découvrir indirectement ce studio et contribué à voir le RPG occidental autrement.

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La licence populaire qui ne t'a jamais tenté ?

Trois lettres : R.A.B (à vous de deviner la signification, c'est pas difficile).
Et la propagande militaire ou guerrière de ce genre ne m'a jamais intéressé.

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Ton OST préféré du jeu vidéo ?

Là c'est l'occasion de mettre en valeur mon préféré de tous quel que soit le domaine. J'aurais pu saluer le travail de Keiichi Okabe comme plus d'un, celui de Sugiyama en tant que fan éternel de Dragon Quest, le vénérable Koji Kondo que Nintendo doit remercier à chaque contribution qu'il faut... Voire allez, soyons fous et citons plutôt des habiles artisans comme Christopher Larkin ou ce cher Darren Korb. Ou Marcin Przybyłowicz pour les fans de CD Projekt Red (même quand ils boivent la tasse à cause de leurs dirigeants hors sol, ils peuvent compter sur son talent).

Mais rien à faire, même après des années et bien des découvertes faites, les compositions de Yoko Shimomura (plus le studio de Yasunori Mitsuda, le compositieur du légendaire Chrono Trigger ; ca serait bien de pas l'oublier de temps en temps, humph !) restent à part. Quelque soit le moment dans Xenoblade, jamais la bande originale ne me parait discordante. Un cas d'aveuglement personnel, je vous l'accorde. Mais en même temps... quel son. Même quand le projet parait aussi cassé que FF 15, Shimomura ne me semble pas manquer d'inspiration. Que voulez vous, les Japonais et Japonaises ont ce petit plus qui fait la différence.

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Ton support préféré ?

Rien de surprenant quand on voit que la majorité de mes notes proviennent de jeux faits sur PC (à une autre époque, ca aurait été la Gameboy Advance par simple nostalgie). Mais force est d'admettre que ce support possède bien des avantages.

Je ne parle pas du pailler technique qui ferait rougir les consoles ; en tant qu'ancien client de Nintendo, leur philosophie du game-design passant avant la technique reste présent chez moi (et puis je n'ai pas non plus une machine si puissante ; en plus d'également trouver les railleries sur ce terrain là vis à vis des joueurs console risibles). Ce qui la rend à part, ce sont toutes les possibilités de jeu qui offrent au joueur pour peu qu'il en ait la volonté et les capacités quitte à mettre les mains dans le cambouis (oui je pense à l'émulation et aux mods entre autres). Et au moins avec le PC ainsi que le bon service, on peut véritablement disposer de ses jeux à sa guise et véritablement les partager sans DRM ; ce qui est bien loin d'être le cas pour les consoles qui sacrifient la liberté du joueur au profit du confort d'utilisation qui est en effet pas toujours accessible sur PC surtout au début quand on découvre, il est vrai (comme avec un Souls il faut expérimenter, tatonner parfois et au final progresser. Et ne pas hésiter à faire appel à une invocation ou au Wiki quand on est paumé).

Cela dit ne faites pas les cons avec la loi sur ce dernier.

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Une critique que tu as trouvé particulièrement pertinente ?

Dans le petit monde des critiques JV sur SC, il y a quelques noms pour lequel j'ai beaucoup de sympathie vis à vis de leur sens du verbe ou le fait de savoir construire un argumentaire autour des sujets proposés sur le jeu ; Ou encore savoir infuser de soi pour mieux parler du sujet. Je pense à Joo-Hwan, Benetoile, Antigoomba, Mottainai, Gilraën... Alive et Seb.C aussi. Parfois LinkRoi selon la manière dont il fait l'andouille ; )

Mais celui qui me plait le plus est sans contexte celui qui se fait appeler LeMalin avec lequel je partage le même amour pour les Souls, les jeux qui peut s'éloigner du sentier battu, parfois certains films... et aussi l'appréciation des productions CD Projekt Red (la compagne sans le Red me laisse suspicieux depuis leur débâcle mais le respect envers son studio de développement et cet oasis nécessaire qu'est GOG reste encore bien solide). Et sa critique du Gwent sous forme de mise en abyme de l'univers du Witcher fait partie de mes préférées. Big up à toi si tu passes par là.

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Le type de jeu auquel tu es insensible ?

Les jeux de gestion. Ou pour être un peu plus précis : les jeux dont la gestion de ressources intensive est le cœur du gameplay. C'est quelque chose avec lequel je décroche très rapidement tant mon rapport avec les chiffres, mais surtout à la comptabilité, est ardu (ce qui inclut également dans la foulée les city builders, les god game et les 4X).

Si un jeu possède une composante gestion au sein de ses systèmes, le plus souvent en annexe ou de façon épurée, je peux y faire (la gestion d'une équipe au sein d'un RPG en est un bon exemple et même des jeux comme Xenoblade demandant une organisation avancée ne m'inquiète pas). Mais au delà, ca coince… Peut être parce que dans le cas du RPG, on se focalise à une échelle humaine et localisée plus un groupe auquel on s'attache ; là où le point de vue donné par le jeu de gestion me semble trop intimidant. Sans compter que l'initiation à ce style de jeux n'est pas aisée…