To the moon n'est pas un jeu. Il s'agit d'un récit dans lequel certes, nous avons la capacité d’interagir, mais au delà de ce simple fait de cliquer pour avancer, nous sommes en réalité embraqués dans un conte qui n'a rien de commun. J'ai tendance à penser qu'il existe des œuvres qui nous changent, desquelles on ressort grandit ou différents, et je pense du plus profond de mon être que To the moon fait partie de cette classe. L'expérience To the moon se savoure de la première à la dernière minute, on la vit ou on la subit et en réalité, notre influence sur le déroulement des événements est quasi nulle, c'est même un prétexte. L'auteur aurait très bien pu nous offrir un seul bouton "Suivant" que nous aurions étés tout aussi comblés de découvrir le destin des protagonistes qui composent l'histoire.
Le tout est bercé par une BO digne des plus grandes, que l'on a du mal à ne pas ré-écouter par la suite et qui nous plonge à chaque fois dans une mélancolie inexplicable, tant on a été submergés d'émotions.
J'ai parlé d'oeuvre ? Non, j'aurais du dire chef d'oeuvre.
