Pas satisfait de ta vie ? Bienvenue à Stardew Valley !

Novembre 2020, la France replonge dans un 2ème confinement… Le retour des cours en distanciel chez les parents, la disparition des relations sociales, les infos qui nous bassinent quotidiennement avec la hausse des cas de Covid… Et au milieu de ça, moi, qui déprime dans ce quotidien du « dodo – boulot – dodo »…

C’est ainsi que j’ai vécu mon 2ème confinement, et que beaucoup d’autres l’ont vécu je suppose…

Bref, après un mois de novembre de merde, j’ai acheté quelques jeux sur Steam, dont un certain Stardew Valley

Stardew Valley, parlons de ce jeu, c’est un jeu sorti en 2016 et développé par le seul Eric Barone. Le principe est tout simple, on joue un pauvre type qui travaille dans des bureaux déshumanisants pour une grosse entreprise nommée Joja Cola. Sa vie et pas ouf, et on le comprend.

Il décide donc de tout plaquer pour s’installer dans la ferme léguée par son grand-père décédé il y a peu.

On s’installe donc à Stardew Valley, qui tranche totalement avec notre monde actuel. C’est une petite région, avec un petit village nommé Pélican Ville peuplé de quelques villageois qui se connaissent tous. Un endroit où la nature règne en maître.

C’est dans ce cadre qu’on débute le jeu, on arrive à Stardew Valley, et on est accueilli par le maire de Pélican Ville, Lewis, qui nous présente notre ferme, qui est au départ envahi par les mauvaises herbes. C’est plus une ruine qu’autre chose pour l’instant.

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Un départ de zéro

Et c’est ainsi, que j’ai commencé ce jeu, chaque soir de décembre, je me posais derrière mon ordinateur, et pendant une heure, je plantais des panais, j’enlevais les mauvaises herbes et les arbres de mes terres, j’allais à la mine pour extraire des métaux précieux ou combattre des monstres, j’allais pécher…

Bref, je chillais tranquillement pendant une heure et je fuyais mon quotidien anxiogène. Au fur et à mesure du mois, ma ferme ressemblait de plus en plus à quelque chose, et je me couchais chaque soir avec la satisfaction du devoir accompli.

Les possibilités de ce jeu sont très nombreuses, entre la culture, la pêche, le minage, l’exploration, la rencontre avec les villageois, le développement de notre ferme avec l’achat de poulailler ou d’étable, on a le choix. Et il est difficile de s’ennuyer sur ce jeu.

Une simulation de vie, mais pas que...

Il y a notamment un élément qui prolonge énormément la durée de vie de ce jeu : Le centre communautaire. Cet endroit est un grand bâtiment abandonné qu’il faudra « rénover » en farmant pleins de ressources rares. C’est très long, mais très satisfaisant lorsqu’on termine une partie du centre communautaire ; de plus on débloque de nouvelles parties du jeu en faisant cela.

D’ailleurs la dimension sociale est très importante dans ce jeu, les autres villageois peuvent nous confier des quêtes, et on peut sympathiser avec eux pour débloquer des cut-scènes sympathiques, et on peut même faire de l’un d’eux notre époux/épouse.

On a une aire de jeu vraiment énorme, avec pleins de personnages hauts en couleurs : Certains sont plutôt sympathiques, et d'autres... beaucoup moins. Je ne vais pas donner d'exemple je vous laisse le plaisir de les découvrir.

C’est donc ainsi que mes soirées de décembre 2020/janvier 2021 étaient composées : une heure de chill sur Stardew Valley avant de me coucher tranquillement.

Ensuite, je suis retourné en cours, j’ai revu mes amis, et donc j’ai désinstallé ce jeu, cette période morose étant terminée. Je n’ai peut-être joué « que » 40 heures à Stardew Valley, mais c’est surement l’un de mes plus marquant et agréable souvenir de gamer de ces dernières années. Ce qui fait de ce jeu un de mes jeux du cœur, alors qu’il n’est pas exempt de défauts : les relations sociales sont trop peu développées à mes yeux, les journées passent aussi trop vite je trouve.

Cependant, si vous ne connaissez pas ce jeu, foncez vous renseigner, il est possible que vous preniez beaucoup de plaisir dessus si c’est votre genre de jeu. A ne pas mettre dans toutes les mains cependant, votre petit frère qui ne joue qu’aux FPS aimera surement beaucoup moins.

On peut aussi saluer la direction artistique, tout en pixel-art et très coloré, qui convient à merveille pour ce style de jeu.

En résumé, on a un jeu très complet, une référence de la simulation de vie, où il est impossible de s’ennuyer au vu du nombre de choses possibles à faire, et du contenu énorme proposé.

De plus, il faut rappeler que ce jeu n’a été développé que par une seule personne. Et pourtant, ça n’a pas empêché le jeu d’être l’un des plus gros succès du jeu indépendant de l’histoire du jeu vidéo.

ceceledu50
8
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le 23 juin 2022

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ceceledu50

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