Après m’être tapé la quasi intégralité du tutorial, et quelques parties foireuses ou je test diverses choses, je décide de me lancer pour de bon dans une partie. Il est possible de commencer la partie avec un comté, un duché, un royaume indépendant, un royaume, ou une religion, du plus difficile au plus facile apparemment. Je décide de prendre seulement un comté, même si c’est plus difficile, je me dis ne que partir de rien ça doit quand même être plus gratifiant niveau réussite.
Tout naturellement je prends le comté de Narbonne. Je n’ai donc que deux vassaux, le bourgmestre de Béziers et l’évêque d’Albi.
Au début de la partie en 1066 j’incarne le premier régnant sur Narbonne qui est déjà très âgé (plus de 40 ans) et veuf. Première chose à faire me trouver une femme ! Même si j’ai déjà deux enfants légitimes (sans terre les pauvres) ça peut toujours servir. Je jette mon dévolue sur une courtisane nîmoise de 16 ans. Qui s’avère être la descendante de l’actuel comte de Nîmes. Je demande donc la main de la courtisane auprès de ce dernier. Il accepte sans broncher. Du coup je m’intéresse de près à la succession nîmoise, et je m’aperçois qu’il faudrait seulement que le frère ainé (seule mâle) ait un fâcheux accident pour que ma dulcinée hérite du comté. Ni une ni deux voilà que je complote et me constitue mon nid de vipères pour parvenir à mes fins. Après tout un tas de tractation je réunis suffisamment de monde pour mettre en place mon coup, et le maréchal de Nîmes en personne amène le jeune héritier à une partie de chasse dont il ne reviendra pas. Ça aurait pu suffire à faire tomber le comté de Nîmes dans ma ligne directe, si seulement un chiard n’était pas venu au monde entre temps. Rebelote, je monte un nouveau complot pour assassiner le moutard, mais cette fois si je tarde à trouver des gens compétents, et en plus je suis découvert ce qui a pour conséquence directe d’envenimer les relations avec mes voisins … Je laisse tomber le comté de Nîmes pour l’instant, je laisserais mes héritiers le conquérir ou l’acquérir de la manière qu’il le souhaite.
Mon personnage meurt de la vérole quelques années plus tard, et je me réincarne dans sa progéniture pour de nouvelles aventures.
Petit résumé d’une courte partie que j’ai continué jusqu’à que ma famille soit destituée de leurs terres. C’est super prenant, profond niveau gameplay et les possibilités de parties sont quasi infini.
La courbe d’apprentissage est assez rude, ce qui peut en décourageant plus d’un, on se perd souvent dans toutes les possibilités. Ici je n’ai parlé que des intrigues, mais il faut aussi gérer l’économie, la recherche, les armées, la religion, les casus beli et j’en passe.
Un jeu d’une richesse profonde qui peut faire scotcher des heures si on fait abstraction de son approche abrupt.
r0ck
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le 22 oct. 2012

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