X-Men Origins : Wolverine par El_Fuego
Action, muscles et testostérone sont au programme de ce X-Men Origins : Wolverine, qui vous l'aurez compris ne fait pas dans la dentelle. Et pour faire dans le spectaculaire, l'ami Gavin Hood a donc choisi le foutoir scénaristique, option qui consiste à se foutre royalement du scénario et à le manipuler de telle façon que, même s'il en devient grotesque et incohérent, ça va péter un max ! Ainsi vont se retrouver sacrifiés sur l'autel des seconds rôles inutiles et absurdes une bonne vingtaine de mutants, qui n'ont plus rien à voir avec le comics (au même titre que l'histoire, un comble quand on sait que c'est justement pour en apprendre plus sur le véritable passé de Wolverine que le film a été réalisé) ; il est même assez affligeant de voir que Hood a cru pouvoir berner tout son beau monde en empilant un maximum de mutants, tous quasi-indestructibles, et dotés de pouvoirs tellement méga giga cools que tout le monde serait content. De plus, alors que l'on attendait un film très sombre, livrant les clés tragiques d'un passé noir et tourmenté, on a droit à un Hugh Jackman au brushing impeccable, con comme un balai et qui se permet même quelques petits rugissements du plus bel effet nanar. Ce gros foutoir garde quand même un certain charme, et le déclarer ennuyeux serait mentir car les scènes d'action demeurent assez rythmées et explosives pour faire rapidement défiler le chrono, mais il sonne vraiment trop creux et n'a aucune originalité.