X-Men Origins a évacué toutes les obsessions chères à Bryan Singer : la tolérance, l'acceptation de soi, sa fascination pour le mal et le nazisme en particulier, les blessures d'enfance. Ce n'est désormais plus qu'un film d'action pop-corn sitôt vu sitôt oublié. Il n'y a pas de mal à ça. J'en suis le premier friand. C'est juste dommage vu comment ça avait démarré. De manière un peu plus profonde que ça.
Là, les événements historiques sont évacués en deux coups de cuillère à pot ! Et ne justifient rien. A part pour rajouter de l'action à l'action. La relation complexe entre Wolverine et son frère, tantôt de l'amour tantôt de la haine, est intéressante. Pour le reste, c'est uniquement de l'action, des explosions, des cascades, des bagarres enveloppées d'effets spéciaux assez laids.
Est-ce que cet épisode alternatif centré sur Wolverine était nécessaire ? Oui, pour les fans en manque qui ont besoin de leur ration de X-Men tous les deux ans, sans doute. Les autres peuvent tout à fait s'en dispenser.