Un pendant the Into the wild, version féminine, mais tout aussi rasoir (bon un peu plus peut-être, je vous l'accorde).
Un film plat qui ne livre pas d'émotions et dans lequel les ellipses et l’introspection permanente et floue du personnage gâchent complètement le côté "road trip" qui fait tout l’intérêt du film. On ne ressent pas l'endurance, la souffrance, le cheminement de cette rédemption masochiste, pas de spontanéité non plus dans les situations, qui devraient l'être pourtant, en pleine nature.
Un film bâclé, avec de belles images, mais lisse, auquel il manque l'intensité, la poésie et la force de caractère pour nous charmer. Et surtout, si ça prenait le parti un peu moins poétique justement; il aurait fallu être crédible, et surtout, tenir quelque chose: là c'est une fille qui a des problèmes, qui se dit qui va marcher, puis qui se sent tip top après sa rando, fait un livre, puis on adapte son truc, et tout: mas on s'en fout! C'est quoi l'enjeu? On la connaît pas la nana, donc bon, je me suis montrée indulgente au début avec cette pauvre petite Reese si mal dans sa peau, puis au bout d'un moment, bah, ça sert à rien: elle marche, flashback, voix offs insupportables, petit mots idiots écrits à l'écran, elle marche, elle râle, petit danger de passage (nigaude va), insulte, et rebelote. Génial... Et ça gagne des prix....J'en ai les bras qui tombent.