(Attention spoilers possibles)
Voilà... On ne pourra pas dire que je n'ai pas essayé. Je m'offusque toujours des gens qui critiquent sans voir, ça ne sera pas mon cas cette fois. Et quitte à le voir, autant que ce soit sur grand écran (même si j’ai pris une place pour le film d’à côté). J'avoue : je m’attendais à pire : la bande-annonce m’avait fait froid dans le dos. Et pourtant je suis loin d’avoir passé un mauvais moment. Ca commençait même plutôt bien, l’introduction a du caractère, et puis, plus ça allait, plus ça s’est gâté. Se pose la question du « pourquoi ? », bien présente tout du long. Et puis il y a quand même plusieurs points qui m’ont chiffonnée, et le mot est faible : je suis sortie avec un goût amer qui n’a fait que croître depuis que j’ai quitté la salle.

Globalement les détails qui sont ajoutés n’étaient pas nécessaires. Mais comme souvent chez Spielberg, c’est comme s’il fallait tout nous expliquer. Je me sens souvent prise pour une conne avec ce réalisateur (ses derniers films en tout cas). Je prendrai le meilleur exemple dans ce dernier-né : America. J’ai beaucoup entendu que la relecture de cette scène était merveilleuse. Mais elle est à l’image du reste : elle bouge trop, l’image veut meubler. Mais qu’y a-t-il à meubler quand la musique est parfaite ? C’est un peu comme un programme de danse sur glace où on met énormément de mouvements de bras. Ça cache la faiblesse des pieds, ou le manque de construction de la chorégraphie. C’est mis soi-disant pour ajouter de l’expression, alors que ça ajoute seulement du surjeu. Ici, la caméra fait trop de mouvements et surtout les changements de décors sont trop nombreux. L’imaginaire n’a pas sa place, là encore Spielberg impose. Il nous illustre presque une parole après l’autre (on parle d’un immeuble, on voit la pancarte immobilière, …), au point que ça en deviendrait presque lourdingue : une phrase, un plan. D’autant que tout l’intérêt de ce morceau est dans la joute verbale (un peu molle ici, pas assez acérée) qui est aussi une joute des corps qui s’opposent.
Pour reprendre la comparaison avec le patinage, changer de plan en filmant des chorégraphies n’est pas toujours une bonne chose : le plus impressionnant c’est quand on « pose » la caméra et qu’on est simplement en regard du corps qui se met en mouvement. On prend bien plus conscience du talent, de la vitesse. Même le générique de fin est trop rapide : laisser le temps à l’ombre aurait été tellement plus joli.

J'ai eu du mal avec certains tempi : j'ai trouvé Something’s coming un peu mou, l’envolée instrumentale juste avant le début du bal un peu poussive, et à l’inverse certains passages m’ont semblé trop rapides. J’ai trouvé que l’orchestre manquait souvent de relief, tout est un peu lisse. Avec trop peu d’aspérités, trop peu d’accents. Un peu de la gueule, pas assez de tripes (finalement, assez à l’image du film… et à l’image que j’ai de Dudamel).
J’ai mieux aimé les voix que ce que laissait entrevoir la bande-annonce, il y a moins d’attaques par-dessous, moins de ports de voix, pas trop d’auto-tune (mais même un peu, c’est toujours trop. Erkkyyyy). Ce qui m’a dérangée c’est la façon d’habiter le texte. Pas de césures aux virgules, et si peu « parlé ». Le débit se fait autoroute quand il devrait suivre le rythme de la pensée, quand il devrait être heurté, être comme une parole avec des temps de réflexion (ça n’empêche pas d’arriver à l’heure sur le temps d’après) : c’est ça la voix. A la place, pour donner l'impression du parlé, la plupart des phrases ne sont pas tenues jusqu’au bout, pas chantées jusqu’au bout. Malheureusement ça coupe un peu la ligne, ça fait retomber le soufflé. L’enchaînement des phrases un peu d’un bloc donne l’impression d’une absence de ressenti, et c’est dommage tant ces chansons et ces textes racontent à merveille les sentiments.

Reprendre trait pour trait l'original, mais modifier deux ou trois choses seulement, je trouve que c'est faire un peu les choses à moitié. Il aurait fallu s'y coller totalement, ou prendre de vrais partis pris.
Pour exemple des rajouts « inutiles », l’histoire de Tony. On se moque de savoir ce que Tony a fait, savoir que c’est un ex taulard n’apporte rien, sinon du misérabilisme à deux sous. Savoir qu’il veut filer droit suffit. Pendant la bataille, je trouvais bien plus fort qu’il se fasse rattraper par l’émotion, que le chagrin lui fasse perdre les pédales. Ça montrait bien plus les failles, ça illustrait le fait qu’on peut tous avoir de l’animalité dans certaines circonstances. C’est moins beau de ne pas voir que c’est le chagrin qui le fait craquer. Tout ça pour nous donner à le voir dans la même situation que dans son passé, le poing levé, prêt à frapper, mais cette fois-ci se repentir.

Je comprends bien la volonté d'un film encore plus socialement ancré. C’est louable.
J'ai trouvé l'alternance des langues plus réaliste mais vraiment, moi qui suis pour la traduction systématique pour le public lors de représentations, j'ai pleuré l'absence de sous-titres. Ça nous rend les personnages lointains et inaccessibles.
On pourrait croire que donner des détails sur les gangs étofferait l’image qu’on a d’eux, mais en fait ce sont des informations un peu formelles. Et quelque part, on leur retire en humanité. Peu (trop peu) de personnages ont une réelle identité. Si on exclue les personnages principaux (je ne parle pas que du couple mais aussi d’Anita, Riff et Bernardo), le reste des gangs n’a que peu d’existence. On ne les voit qu’en tant que groupes (et c'est un point fort du film, la vision des Jets au milieu de la rue au début, puis ensuite au tour des Sharks vers le milieu. C'est vraiment très chouette cet effet de masse !) mais les individus s’en trouvent un peu gommés. Leurs caractères, et même leurs interventions parlées. Ça vole moins dans tous les sens (que ce soit dans When you’re a jet ou dans I feel pretty). Je pense particulièrement -mais pas seulement- à Ice, qui est un des personnages que je préfère de base. Un modèle de sang froid, une des idoles de ma jeunesse…mais j’y reviendrai.
Le duo principal est moins pire que ce que voulais bien croire. Mais quand même on est loin de la fraicheur de Natalie, de ses yeux baignés d'étoiles. Et ce visage tellement plein de lumière. Rachel Zegler ne m’a pas déplu, mais pas vraiment plu non plus. Je l’ai trouvée un brin quelconque, un petit peu superficielle (même si ses accès de spontanéité, au bal par exemple, sont mignons).
Comme Roméo et Juliette, c'est une histoire qui va vite. Et pour y croire ne serait-ce qu'un peu il faut voir les "restes" de la foudre qui les a frappés. Si Ansel Elgort est plutôt convaincant dans l’ensemble, il manque malgré tout de passion. Pour ne prendre qu’un exemple, les dernières phrases de la chanson Maria : enchaînées sans silence, sans soupir, sans la délicatesse et le frisson que ces mots procurent. Richard Beymer (dont je ne suis pourtant pas fan, mais il avait pour lui d'avoir l'air exalté) "chantait" ses deux dernières phrases comme de précieux trésors... Après le duo de tête du film de 61 était doublé, ce qui n'est pas le cas ici, et ça c'est chouette.
Bernardo n’a pas la classe inégalable de George Chakiris, cette allure qui en impose même à l’ennemi. Anita n'a pas cette fierté, cette aura, ce caractère et ce petit "quelque chose" (j’ai entendu beaucoup de bien d’Ariana DeBose, je n’ai pas été transcendée non plus). Ce qui souffre surtout pour ces personnages-là, c’est leur relation entre eux : Maria et Anita ne sont pas si proches, si ce n’est peut-être dans leur duo final, là on y croit (mais qu'est-ce que ça manque de virgules aussi... !). L’amitié entre Tony et Riff semble moins inconditionnelle, plus vache. Je crois que j'aimais la bonhomie de Riff, un grand enfant au grand coeur au fond.

Tout ça aurait pu passer. Mais le pire pour moi, ça a été les changements dans la chronologie. Et encore, je ne demandais qu'à être convaincue. Si la façon d'opérer ces changements avait validé leur raison d'être, je me serais inclinée.
Je lis partout I feel pretty a changé de place… s’il n’y avait que ça… Je vais commencer par là donc. Transformer les demoiselles Sharks en femmes de ménage, c’est accentuer le côté « la vie est dure quand on n’est pas d’ici », je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire… Mais passons, Spielberg aime bien mettre les points sur les i. J’ai trouvé que ce moment manquait de grâce. On ne sent pas assez la folie douce de l’état amoureux. J’étais tellement fan des envolées de foulards, de l’euphorie collective que Maria déclenchait. On sent moins la complicité entre filles. Parce qu’I feel pretty, c’est comme quand quelqu’un que tu aimes se met à danser n’importe comment : tu ne trouves pas ça ridicule, tu trouves ça beau. Tu ne peux pas t’empêcher de sourire, de rire, voire même de danser avec lui/elle.
Le premier bouleversement chronologique, c’est Cool, qui est normalement le summum de la tension (après la bataille !). Ce moment où les sens sont encore en ébullition, les corps en action, où l’esprit commence à réaliser ce qui s’est passé, l’angoisse commence à monter. Le moment où les Jets sont envahis par le stress, et calmés par... Ice ! Ce qu’il y avait de fascinant dans Cool, c’était l’évidence avec laquelle, un nouveau leader s’imposait chez les Jets. Comme dans le monde animal, pour le bien de la meute. Ici ça a lieu avant l'affrontement, c'est Tony qui chante, pour les dissuader de se battre (et il n’y arrive pas puisqu’il ne négocie même pas le un contre un). Cette chanson perd tout de sa tension, et même si les sauts au-dessus du vide sont très jolis, et le cadre vraiment original, ça ne vaut en rien le garage avec les phares qui s’allument petit à petit, comme des lumières sur la réalité de leurs actes.

Doc a disparu. Je l’aimais Doc, mais je peux comprendre la beauté du clin d’œil : l'idée d’avoir Rita Moreno à ses côtés est effectivement séduisante. Mais lui donner LA chanson... vraiment c'est un choix que je ne peux pas comprendre. Retirer Somewhere à Tony et Maria, c’est leur retirer l’espoir. C'est retirer à l'entité qu'ils forment ce qu'elle a d'immortel. C'est aussi nier le passage qu'effectue leur couple dans l' "après". Or leur couple évolue après la bataille, ils sont plus sérieux, plus adultes, plus « graves ». En plus d'être une des plus belles chansons du film (ce qui n'est pas peu dire, vu le level), c'est celle qui les représente le mieux, celle qui donne à leur histoire la gravité qui enlève définitivement le côté niais que certains pourraient y trouver. C'est aussi le tournant qui rend plus plausible qu'ils couchent ensemble juste après la mort de Bernardo, ici ça paraît presque étonnant. Ce qui s’exprime, c’est leur volonté de s'extraire dans un monde où tout ça n'aurait pas eu lieu, où ils seraient les seuls. Leur volonté d'y croire : il n'ira pas se livrer, et elle elle "pardonnera". Et c'était leur chanson. Leur secret. Pour moi West Side Story ce sera toujours Somewhere. Non seulement on nous prive de l'entendre une fois, mais on ne l'entendra pas deux.
Chanter de nouveau le début de Tonight Duet au moment de la mort de Tony a quelque chose d'assez banal, quand reprendre Somewhere était presque un passage dans l’au-delà. Une transition merveilleuse, pour lui, mais pour elle aussi. Et je veux imaginer que les membres des deux gangs réunis autour d’eux étaient aussi marqués par cette chanson si forte de sens. C’est elle, sa force, sa présence, sa voix, elle qui les met face à l’évidence : rien ne justifie la perte de quelqu’un qu’on aime. Natalie Wood était bouleversante, toute en amour et en désespoir qui convainc, parce qu’il n’a pas de couleur. Parce qu’il est universel. C’est ça qu’on ne voit pas : l’universalité de la douleur.
Et la page est vite tournée, comme s’il n’y avait pas de respect pour son malheur, comme si ça n'était finalement pas si triste. Le final est fade, un peu plat. Le cortège n’a rien de particulier, le message de paix n’y est pas. On finit avec la police qui vient arrêter Chino. A quoi bon ? Du reste, ne pas pleurer à la fin de West Side Story est une hérésie pour moi. Je ne sais pas ce qui me touchait le plus, sa voix qui partait en un sanglot, son malheur si criant, ses yeux, sa présence, ou la musique simplement. Ici rien, juste rien. Au moins il n’en a pas fait un mélo (c’était ma crainte), juste quelque chose de froid…

Mais outre ce final, censé être déchirant, ce qui m'a le plus déçue c'est peut-être quand même la scène du mariage... One hand one heart sans la magie, je n’aurais pas cru ça possible. Filmer cette scène dans un lieu sacré c’est n’avoir pas compris à la beauté de ce moment. Pourtant je suis la première à adorer les édifices religieux, et l’atmosphère qui y règne. Mais la seule chose censée être sacrée ici, ce sont les mots qu'ils s'offrent. La scène de base, dans l'arrière-boutique au milieu des costumes, commence comme un jeu. Ils deviennent sérieux tout à coup, c'est l'évidence qui les frappe. Et c'est la simplicité de ce moment qui nous broie.
Spilberg use de gros plans sur les visages totalement surexposés, manquant follement de naturel. De pureté. Et pour eux ça ne semble être qu’une lubie, une idée à elle comme ça. C'est peut-être la chanson qui souffre le plus, celle que l'image détruit. Ce moment n’a rien de fragile, il manque d'émerveillement. Et si cette histoire semblait assez clichée de base (je le concède), elle s’en extirpait avec brio dans des moments comme ceux-là (Tonight Duet serait leur naissance, One hand one heart leur vie, et Somewhere leur mort. Et que leur vie manque de flamboyance et de joie...). Cet instant d’une pure beauté, d’une pure sincérité fait que si je m’étais mariée dans cette vie, outre toutes les merveilles que j’aurais voulu entendre dans le domaine de la musique sacrée (et il y en a vraiment beaucoup...), j’aurais voulu ça avant tout. C’est dire.

J’essaye de me demander si je mettrais une meilleure note si c’était un film « original ». Sûrement. Car la musique est une merveille. Car les chorégraphies envoient du lourd. Parce que l’histoire est belle. Parce que les comédies musicales de cette qualité c’est rare de nos jours. Alors oui, j’aurais mis davantage. Mais qu’est-ce que j’ai apprécié qui n’était pas dans l’œuvre de base ? Et là je me questionne. Qu’est-ce qui valait la peine d’être ajouté ?
Le cours de langue avec Rita m’a plu. Et aussi, le fait que Chino et Tony arrivent en retard à la bataille et soulèvent ensemble le rideau, parce que l’espace d’un instant leur objectif est commun. Mais ce sont des détails… Il y a certes de beaux moments, notamment au sens premier du terme. Les ombres des clans sur le sol avant l’affrontement, certains plans (des voitures, des ponts, …). Il y a une ambiance, même si je lui préfère le côté plus immersif de la version d’origine (cette intro avait quelque qui laissait bouche-bée), et surtout son côté plus réaliste (un peu plus « crade », mais bien plus vrai). Car les visages aussi semblent trop lisses. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir rencontré des gens en sortant de ce film. D’avoir vu des amoureux, vu des amis, vu des frères de cœur ou de sang. Et c’est aussi du à la façon de les filmer.

Je ne dis pas qu’on ne peut pas filmer joliment la misère (Samsara contient des plans de choses horribles filmées divinement), mais l’image trop léchée dénature ce quartier et parfois même ses habitants. Ce qui manque sans doute aussi, c'est de la tension. Du "sang" (pas dans le sens premier du terme) : des émotions incontrôlables, des pulsions, des enjeux. Je pense à cette scène pivot que je chéris : Tonight quintet. Ici que tout bascule. Et puis cette merveilleuse synchronicité de l'action illustrant la diversité des enjeux. Je suis émerveillée à chaque fois que je l'entends, ça m'emporte toute entière. Pas ici.

Evidemment je compare. Comment ne pas le faire… En même temps il tend un peu le fouet pour se faire battre. Je n’aime écrire que sur les films qui m’enthousiasment, ceux qui m’animent. Mais je crois que ce qui me pousse à écrire ici, c’est mon amour de la version de Wise et Robbins. Et puis un certain sentiment d’injustice. La moyenne SC du remake dépasse celle de l’original ? Je suis désespérée. C’est donc ça qu’aime le monde, des émotions en carton pâte ? Une beauté plastique indéniable mais froide ?

Ce West Side Story 2021 est un exercice de sytle un peu vain. C’est certes un bel objet, mais il a perdu son âme au passage. Ni humanité, ni subutilité, ni rencontre...tout ce que j'aime au cinéma ne se trouve pas ici. Moi qui d'ailleurs chéris tant la lumière, j’en suis un peu dégoûtée. Car elle ne sonne pas « vraie », c’est une lumière morte d’être omniprésente. L’écran brille tellement qu’on se croirait parfois la tête coincée dans un filtre instragram. L’aspect visuel d’un film compte beaucoup pour moi, mais avant d’être beau, je préfère qu’il soit vrai. La lumière qui nous manque ici, c’est celle des visages, celle qui brille dans les yeux. La flamme des êtres. Vivants.

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le 10 août 2023

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emmanazoe

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