La coupe du monde des arts martiaux mixtes, où la technique compte autant que la force ou la rapidité. C’est un véritable événement auquel vont participer un ex-marine, Tommy, dur à cuire, et Brandon, prof de physique apprécié et combattant pour arrondir ses fins de mois. Deux personnes différentes qui pourtant sont frères. Tout les sépare sauf leur haine envers leur père, ancien alcoolique et violent. Ce dernier a bien changé et désire vraiment se rattraper mais ses fils ne sont pas prêts à lui pardonner.
Si Tommy le recontacte c’est uniquement pour s’entraîner. Taciturne et pas commode, se moquant de la gloire, la souffrance de son enfance s’est muée en haine qu’il jette à la face de sa famille, son père comme son frère qui l’a abandonné. Brandon lui chercher à sauver sa maison.
L’un compte sur ses techniques et sa résistance pour vaincre des adversaires plus coriaces que lui, tandis que l’autre est adepte des victoires expéditives. Deux styles différents. Comment cette rencontre va-t-elle tourner ? La famille va-t-elle pouvoir se retrouver et oublier le passé ?

Alors oui le film reprend la même structure classique, une phase d’entraînement et des victoires contre toute attente. L’histoire est mélodramatisée avec quelques clichés comme le père alcoolique qui veut se racheter. Pour autant elle remporte l’adhésion grâce aux personnages touchants par leurs failles et leur histoire chargée. « Warrior » n’est pas juste un film de combat, c’est aussi un drame familial et c’est aussi ce qui fait son intérêt.
Quant aux combats ils sont très bien chorégraphiés, surtout le duel entre Brandon et le champion. Comme la foule qui assiste au tournoi, on est emporté par la fièvre du combat et on se met à retenir sa respiration. On est secoué par les rebondissements et on a envie d’applaudir.

« Warrior » est donc un très bon équilibre entre les scènes de combats et l’histoire et s’avère véritablement prenant, que l’on soit fan ou non des arts martiaux.
Enlak
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le 11 juin 2014

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