Annoncé comme la version « Twilight » des zombies, « Warm Bodies : Renaissance » se révèle finalement assez habile et surprenant pour qu'on ne l'associe pas à la saga vampirique.
Au départ je dois bien avouer que j'ai trouvé le pitch complètement con, cet univers ne me semblait pas du tout réaliste et l'histoire prenait des tournures assez niaises, cependant « Warm Bodies » est une comédie romantique ET satyrique, dès lors que l'on comprend cela, le film passe beaucoup mieux.
L'histoire est donc celle d'une romance improbable entre Julie une humaine, et R un zombie, notez déjà que le film fait ici référence à Shakespeare, et il y en aura encore d'autres. La suite tout le monde la connaît, mais je n'en dirais pas plus, soulignons simplement que côté romance, le film est dans la plaque avec son genre. Là où l'oeuvre se révèle intéressante c'est évidemment dans son côté satyrique, entre les monologues intra-conscients de R, les clichés sur le patriotisme Américain, et les questions sur les zombies, le film est un vrai régal pour ce qui est de la satyre. C'est assez appréciable et drôle, pourtant même si le film ne semble jamais se prendre au sérieux, le tout est réellement construit et réalisé de manières habiles, que cela soit dans la mise en scène ou la réalisation.
Les deux acteurs sont bons, même si Nicholas Hoult n'est pas toujours crédible en zombie, notamment dans sa démarche, et Theresa Palmer est convaincante, pas ici des prestations incroyables mais le tout passe plutôt bien.
Par contre il ne faut pas s'attendre à quelque chose de très original, c'est une comédie pour ado, qui surfe sur la vague du zombie, c'est très bien pensé, bien fait, mais dans le fond ce n'est pas non plus incontournable. Néanmoins sur le coup, « Warm Bodies » s'apprécie plutôt bien, c'est gentillet.