VFW
5.6
VFW

Film de Joe Begos (2019)

Fort Ala-mou. Goddamn Junkies! C-Here's to our Heroes des années 70s/80s/90s."Space" cowboys/indians


"Parle surtout pas de Fort Alamo mec!
Tu sais pas qu'ils sont tous morts" (un personnage dans le film)



"C'est le "Expendables" des seconds couteaux ce truc !" (pierrick_D de SC ^^)



(Je spoile un peu même si je ne résume encore pas le film. Je fais juste une série de remarques, car après tout, j'écris pas pour un magazine de cinéma, alors ce que je dis là en série de points, est juste ce que je vous dirais si vous aviez la chance de partager mon sofa...
Je plaisante.
J'ai pas de sofa).
Je l'ai loué sans connaître l'histoire mais grâce à son affiche et de la seule phrase d'accroche de mon service VoD Orange:



"Un hommage bien rétro qui rappel l'ambiance d'un John Carpenter"
(la véridique faute d'orthographe aurait quand même dû me donner la puce à l'oreille que ça n'allait pas tenir toutes ses promesses alléchantes...)



La première scène et la première moitié du film m'ont laissé espérer que j'avais à faire à une grosse partie de plaisir. Puis, comme une demi-molle, le plaisir a changé de formes et il a aussi fallu se satisfaire de beaucoup de blah blah et de la chaleur des bons souvenirs que j'ai eu avec tous ses acteurs iconiques...
Ses acteurs sont LA source de satisfaction du film, revoir ses têtes qui rappellent tant de bonnes nuits DvDs entre amis.


** John Carpenter vient en effet à l'esprit entre autres à cause:**
__de la musique qui lui ressemble, pimentée d'un peu de la percussion de la BO de Terminator et son "to to to todom" (je ne sais pas comment l'écrire, je ne suis pas très musicale non plus)
__des couleurs rouge et bleue et de la photographie (bien que les scènes soient quand même plus lisibles chez Carpenter)
__des plans du point de vue du meurtrier et son couteau dans 'Halloween' et façon arme dans le jeu Doom.
VFW rappelle aussi 'Assaut' mais avec le bar de Cheers,
Et ces zonards drogués attaquant rappellent les SDF zombies de 'Prince des ténèbres/Prince of Darkness'.
_



le "Call me snake" de Plissken est un peu ici "Some call me Dead Eye"



Sans rapport avec Carpenter, en plaisir oral, j'ai aimé:



"C'est pas parce qu'il y a eu des coups de feu dans mon bar, que la police va venir. Elle n'est pas prête de venir juste parce qu'on entendrait des coups de feu...
ici les coups de feu sont comme les criquets, ils sont le bruit de fond du quartier"
(...comme les cigales dans notre sud?)



Bien sûr quasi aucun des noms des acteurs ne m'est revenu de suite mais seulement leur super tête et expressions, "Heroes des années 70s, 80s et 90s":
___pour moi, le plaisir numéro 1 a été de reconnaitre par moi-même sous la casquette de petit vieux, le méchant d'un des premiers Schwarzenegger que mon frère a partagé avec moi, 'Commando'.
David Patrick Kelly a pris un sacré coup de vieux...il me reconnaîtrait pas non plus.


__j'ai reconnu aussi le petit gros qui meurt de façon vraiment pas étonnante, c'est honteux dans le scénario de croire que personne ne voit ça venir...il a déjà été pendant 11 ans un des clients d'un autre bar, celui de Woody Harrelson dans Cheers
(épelé Cheers, et non pas C-Here's comme dans mon titre pourri...).



"Cheers, c'est Ted Danson, bande d'incultes!" (corrige avec pédagogie Chaton_Marmot/R. Lee Ermey)...
(Cheers et son bar, est la série que je ne connais
hélas peu et que grâce à son spin-off: un des clients a eu sa propre série, la merveilleuse Frasier, ami d'ailleurs de Woody Harrelson dans un ou deux épisodes?)



____Encore des vieux cowboys comme dans Space Cowboys mais qui sont confrontés à des Spaced Indians/des 'Guerriers de la Nuit' totalement allumés par une nouvelle drogue dure et chère.


__ William Sadler, qui semble un peu sous médication... joue dans mes 'Évadés/The Shawshank Redemption' et mes '58 minutes pour vivre/Die Hard 2' où il est nu...heureusement pas nu dans VFW. .


__Je ne connaissais pas son nom mais le vendeur de voiture qui se prend pour Donald Trump et sur estime son habilité à faite un marché ("close the deal") avec les autres est Martin Kove que pourtant je venais de revoir dans Rambo II, la même semaine.
Dans VFW, il me rappelle aussi Alec Baldwin (que je découvrais avec son fameux speech dans 'Glengarry Glen Ross' sur les couilles en bronze qu'il faut pour être justement un bon vendeur courageux comme Martin Kove ici..."ABC: Always Be Closing").


__ J'ai reconnu aussi le grand noir dont je découvre le passé de grand sportif (footballeur Américain majeur) devenu acteur (un peu comme OJ Simpson...mais moins jaloux et plus calme...donc lui, n'a pas encore tué son ex-femme);
mais je le découvre aussi réalisateur (je ne savais qu'il avait joué "Nigger Charley"),
Durant la promo de '3 the hard way/Les démolisseurs', cet excellent Fred "the Hammer" Williamson a expliqué au connard de présentateur nommé Geraldo, qu'il a obtenu son surnom du "Marteau", pas à cause de Thor, mais parce que:



"Je décapitais les gens qui portaient des pulls de différentes couleurs..."



Dans cet interview, il explique au gros con de Geraldo, qu'il est aussi architecte et en dirigeait aussi un cabinet au Canada avant de faire du cinéma mais que ça le branchait pas de travailler à un bureau ("didn't dig to work 9 to 5 ").
Je lui découvre aussi un passé de mini conspirationniste: il a réalisé un film sur un groupe d'hommes d'affaires blancs qui empoisonnent les sources d'eau pour que seuls les noirs tombent malades...



(des businessman blancs qui empoisonnent que des noirs?) "c'est pas totalement impossible" disait-il (sic)



(La même année 1974, ce Fred Williamson que je viens de voir prendre de la coke en 2020, aurait joué avec mon Lino Ventura dans 'Les Durs'. Il a connu mon Lino! ^^)


__ Et il y a Stephen Lang, le fameux chef militaire "nazi colon" d'Avatar de James Cameron...


Quelques scènes assez gores pour les amateurs:
Scène à la Get out: ce bar de vieux vétérans des guerres à l'étranger (VFW: Veterans of Foreign Wars) a beaucoup de têtes d'animaux aux murs...un cerf...un gros sanglier à côté d'une grosse pub néon Budweiser qui crie:



"Here's to our Heroes"



Et lors d'une bagarre, ils ajoutent au mur les têtes de gros junkies hippies en les plantant comme des clous aux cornes/bois des cerfs au mur...


Scène à la Assortissez votre parasol et pied de parasol à votre espace extérieur !
C'est des scènes un peu hommage au planter de bâton de Monsieur Dusse et son instructeur, Monsieur Bonnevie (mort en 2013 à 98 ans et qui skiait encore à 85 ans).
Des bâtons sont plantés dans des dos.
Et lors d'une bagarre, un personnage plante même un bâton dans la bouche d'une guerrière racialiste raciste à genoux penchée en arrière...
elle est alors transformée en pied de parasol!
Et cerise sur le gateau de sang, on voit la scène de son point de vue (une belle entrée pour ma liste de scènes en vision subjective (POV étonnants)



et hélas j'ai entendu dans ma tête Jean Claude Dusse: "Je vais te le planter le bâton, moi !"



En résumé, un bad trip nostalgique:



"Ce genre de film est souvent malin car effectivement il essaye de nous lier avec des souvenirs provenant de grands films du genre ayant marqué toute une génération, autant dans la forme que le fond jusqu'à la partition musicale. Après le soucis, c'est que cela le limite rapidement..." (Jéjé de SC )


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le 19 nov. 2020

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PierreAmo

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