Vesper a tapé tout pile, excatement, dans mes goûts et dans mon coeur, et je suis bien persuadé qu'une bonne partie du public n'y sera pas du tout réceptif. On y suit Vesper, une jeune fille évoluant dans un monde post-apocalytique un peu étrange et dont on ne sait finalement pas grand chose, à part que les humains n'ayant pas la chance de vivre dans les "citadelles" y survivent avec difficulté. On assistera au chamboulement de son petit monde, et aux dures épreuves qu'elle devra affronter pour évoluer. Et je n'en dirai pas plus. Vesper est un conte de fée futuriste, avec de la poésie, de la réflexion sur notre humanité, des visuels magnifiques, une touche de technologie organique à la Cronenberg, de vrais personnages, de vraies relations, des décors avec de la crasse palpable, et un univers ouvert tout juste comme il faut. Sans aucun doute mon coup de coeur de ce NIFFF. Immanquable.