Culte pour beaucoup, V pour Vendetta m'a pourtant laissé assez indifférent. Découvert trop tard ? Je ne sais pas mais le fait est là...
Adapté d'un comic-book, le film se situe dans un Londres dystopique fasciste où un certain V, sorte de justicier masqué, souhaite instauré un nouvel ordre politique tout en menant une vendetta personelle contre le gouvernement en place. Et au passage, il croise, et prens plus ou moins sous son aile Evey Hammond...
Si le film ne m'a pas déplu du tout, j'en attendais peut-être trop. Car en 2H12, j'ai eu le temps de m'ennuyer devant les longs passages à vide de l'oeuvre et les dialogues verbeux et pompeux qu'il sème à intervalle régulier. Ce qui est d'autant plus dommage qu'il est donc bien trop long, alors qu'en paralléle, la mise en scéne plutôt classe de l'ensemble et le visuel qui l'est tout autant, aurait pu lui permettre de faire bien mieux. Et quand ons ait que le film fut scénarisé et largement chapeauté par les Wachowski, il est logique qu'il soit réussit sur ses points. On soulignera par exemple le rôle de V, offert à un Hugo Weaving qui n’apparaîtra pas du film.
Du reste, si le message est important, et si le casting est réussi, il est dommage qu'il n'aille pas beaucoup plus loin et que cette même mise en scéne soit autant de clins d'oeils à l'oeuvre des Wachowski. Ce qui se démontrera d'ailleurs avec la suite de la carriére de McTeigue, dans l’anonymat le plus total (même si j'ai étrangement vu quasiment toutes ses réalisations... sauf Ninja Assassin !). Alors passé une excellente introduction et un joli final, le plat de résistance m'a paru un poil trop indigeste pour finir dans mes films culte. Bon film oui, mais guére plus selon moi.