
2038. La guerre civile ravage le monde et le Royaume-Uni est sous la coupe d'un dictateur. Toutes les libertés, les comportements, modes de pensée et formes de cultures jugés subversifs ont été réprimés. Un homme masqué idéaliste connu sous le nom de V entend bien faire tomber ce régime et montre le vrai visage de ce qu'est devenue la société à une jeune femme du nom d'Evey.
De belles et nobles idées même si elles sont ridiculement manichéennes par endroits : on a à nouveau convoqué les bonnes vieilles symboliques fasciste et nazie, le prêt-à-filmer des dictatures totalitaires quand on veut pas se fouler à en caractériser une de manière originale (à noter quand même, l'ironie entre le symbole du parti unique en question, une Croix de Lorraine, et sa signification historique en France). James McTeigue manque cruellement de virtuosité dans ses plans, y a qu'à voir Children of Men pour comprendre que V pour Vendetta ne joue pas dans la même catégorie. Le héros romantique est assez ambigu par moments mais un peu de vraie folie anarchiste (voire anarchique) n'aurait pas nui, il reste toujours une figure du Bien avec un grand B ...