Une révolution sans danse, c'est une révolution inutile
J'avais d'abord mis 9 en me basant sur mes simples souvenirs, assez anciens et imatures, et me jurant de revoir au plus vite ce film qui m'avait donc semblé grand, mais dont je pensais ne pas avoir saisi l'ensemble de la grandeur.
C'est fait ce soir.
Et effectivement, j'étais loin d'avoir saisi l'ensemble de la grandeur. Et ce film mérite donc les 10 étoiles tant recherchées.
D'abord, simplement sur la forme, le côté très visuel, loin des Sin City et autres 300, mais qui commence à prendre la forme comics qui arrivera très vite quelques années après.
Ensuite, le casting : l'immense Hugo Weaving, Nathalie Portman, et autres John Hurt. Rien à redire. Et pourtant, vu en VF (on pourrait d'ailleurs, là, avoir à redire, mais la vf de Weaving, faite par le non moins sublime Atkine, me fait toujours rêver).
Enfin, et surtout, le fond. Je n'ai personnellement pas lu l'ouvrage original (actuellement en précommande sur amazon...ah les joies de l'achat compulsif!), mais même sans ça, l'histoire est à mettre au panthéon des dystopies (nouveau mot appris ce soir), au même titre que, panthéon perso oblige, 1984 ou la Zone du Dehors. Je ne tergiverserai pas trois plombes sur le ressenti provoqué par ce style d'histoire, mais toujours est-il que ça prend aux tripes!
Petite dédicace à Tim Pigott-Smith, dans le rôle de l'infâme Kreedy, dont le visage n'était pas sans me rappeller celui du non moins célèbre ministre actuel de l'intérieur du gouvernement français, M.Brice Hort., dont je conserverai au possible l'anonymat. Et franchement, si ça c'est pas carrément flippant...
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