Les noces révèlent.
Des débuts en fanfare : c’est, au sens propre comme au figuré, l’ouverture tonitruante d’Underground : l’éclat des cuivres, la course folle et éthylique ponctuée de chants braillards, de billets de...
le 8 mars 2017
47 j'aime
6
Décidément, je crois bien que le cinéma d'Emir Kusturica n'est pas fait pour moi. J'ai pourtant tout tenté, voyant aussi bien Arizona Dream que La vie est un miracle ou même son documentaire sur Maradonna, mais rien à faire ; j'accroche pas.
J'ai voulu donner une dernière chance avec Underground, qui fut sa deuxième Palme d'Or, et qui raconte ni plus ni moins qu'un demi-siècle de l'ex-Yougoslavie, dont on se souvient de la guerre dans laquelle elle était plongée dans le milieu des années 1990. On suit surtout Mirko, un personnage joué par Miki Manojlović qui, en voulant se cacher des Nazis dans les années 1940, crée une communauté souterraine dans des égouts jusqu'à l'apparition des Casques bleues bien plus tard.
Excepté cet acteur, Miki Manojlovic, que je trouve très bon, il y a tout dans ce film qui me laisse dans un état physique exsangue, à savoir la musique qui est INCESSANTE, à base de trompettes, et une volonté à que tout doit bouger à l'image, il ne faut que ça ne s'arrête jamais. Quand, en plus, l'image est d'une grande laideur, c'est difficile de comparer ça à du Fellini dont Kusturica se dit être un amateur, mais je trouve ça vraiment pénible à voir.
Mais, au vu des dithyrambes, ce n'est pas un cinéma fait pour moi...
Créée
le 28 juil. 2018
Critique lue 727 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Underground
Des débuts en fanfare : c’est, au sens propre comme au figuré, l’ouverture tonitruante d’Underground : l’éclat des cuivres, la course folle et éthylique ponctuée de chants braillards, de billets de...
le 8 mars 2017
47 j'aime
6
Tout est là. Dès les premières secondes, tout est là. Une musique folle, entrainante, une fanfare, des billets qui volent, des coups de feu anodins, la folie, le délire. Et surtout, des personnages...
le 1 déc. 2014
40 j'aime
23
Bien des critiques ont déjà dû être faites sur ce film et la mienne n'apportera certainement pas un éclairage révolutionnaire, néanmoins si quelques uns lisent cette critique se trouvant être dans le...
Par
le 23 févr. 2014
34 j'aime
6
Du même critique
Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...
Par
le 11 nov. 2012
44 j'aime
3
(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...
Par
le 18 févr. 2022
42 j'aime
Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...
Par
le 15 sept. 2013
42 j'aime
9