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Dans la toile de la tarentule
Under the skin relève tellement de l’OVNI cinématographique que l’on déconseillera aux spectateurs de se renseigner à son propos en amont du visionnage. Motus et paupières cousues : n’ayez pas conscience de son postulat de départ, qui se découvrira mieux in situ, façon Memento ou Fight Club. Le concept narratif du cinéaste Jonathan Glazer enfonce moins de portes que ces références : ici, l’ambition semble davantage sensorielle. Désarçonner le public pour qu’il remonte en selle différemment, voilà le dessein de ce réalisateur britannique. La figure de l’œil, sensiblement présente à l’écran, lui sert d’ailleurs d’avertissement. A l’instar de Buñuel dans Un chien andalou, Glazer manifeste aux aficionados de Scarlett Johansson qu’elle ne joue pas dans la même cour que d’habitude.
Lire la critique complète : http://critiquequantique.tumblr.com/post/100676645808/dans-la-toile-de-la-tarentule
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le 21 nov. 2014
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