Extrait d'une conversation entre plusieurs amis dans un ciné club sans nom...
"Alors c’est un secret pour personne … Une de mes passions dans la vie c’est l’alcool. J’espère que ma dernière soirée sera faite de beaucoup et de très bonne bouteille. C’est pour cela que je me lève le matin et que je travaille 48h par semaine : Pour me coucher soûl et avoir le moins possible mal à la tête le lendemain… Ah oui pardon le film !!
De tout les films sur l’alcoolisme, c’est le meilleur que j’ai vu pour le moment. Meilleur protagoniste du film : les dialogues, magistral d’Audiard : l’ivresse des deux têtes d’affiche est retranscris dans le texte par le passé sur le Yang-Tsé-Kiang pour Gabin et par la tauromachie pour Bebel, poétique (la scène où Gabin fait fasse à ses souvenirs accrochés au mur et dos à sa femme). On passe outre la vision classique de l’alcool dans le cinéma … Ici c’est le véhicule qui permet de montrer une histoire de vie, qui semble rendre meilleurs les personnages et qui dépeint une mélancolie palpable .
Il n’y a rien a dire Gabin est vraiment un excellent acteur au dessus de Belmondo, facile. On le voit bien sur le jeux d’acteur de l’homme bourré.
Musique discrète mais parfaitement utilisée : Musique asiatique pour souligner l’ébriété de Gabin, andalouse pour Jean Claude Belmondo.. Euh Pardon Jean Paul.
Un final sympa aux antipodes du classique « tout le monde devient sobre et on est tous heureux » … Non on est heureux aussi bourré comme des huitres, c’est a peu près le même rapport à l’alcool que je peux avoir."