Dianke schön

Je dois ramollir du cerveau avec l'âge, parce que j'avoue m'être marré devant Dany Boon dansant le kazatchok chapka sur la tête, et pas seulement. L'histoire ne tient pas debout, ni dans l'intrigue de départ ni dans son déroulement, mais on s'en fiche pas mal, c'est bien rythmé, pas vulgaire et plutôt irradiant.
Pascal Chaumeil s'est visiblement souvenu de certains classiques de la rom' com - certaines scènes rappellent Love Actually ou Princesse Bride par exemple, et ma foi c'était plutôt une bonne idée d'avoir puisé dans ces sources sûres.

Après, malgré un Dany Boon convaincant et des seconds rôles sympas (Alice Pol et Jonathan Cohen), il faut reconnaitre que ce film doit tout ou presque à Diane Kruger, pas seulement canon et hyper classe, mais également très touchante (voir la scène de la "rupture" dans le café russe, elle joue très juste).

Pas un chef-d'oeuvre, mais film tout de même un brin sous-noté sur SC. Ce n'est pas si mal pour une comédie française grand public, et même pour une comédie tout court d'ailleurs.

le petit point cancel culture
Allez bim, moins 50 points patriarcat pour le projet mariage et moins 10 points balance ton porc, pour cause de Diane Kruger en petite tenue. J’ai détourné le regard au même moment, ne voulant pas cautionner cette objectification du corps féminin. Promis. Juré.