De l'art de ne pas jouer
J'ai vraiment pas envie de noter ce film. Étonnant comme ressenti me direz-vous ? Et pourtant il y a des œuvres qu'on ne voudrait sous aucun prétexte noter sous peine de devoir se justifier...
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le 26 oct. 2016
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Curieusement, Un Homme et une Femme ne me laisse que la vague impression d’avoir feuilleté un catalogue – certes très beau – consacré à la Nouvelle Vague ou à la course automobile. Lelouch porte un soin de chaque instant et livre des plans magnifiques, propose une colorimétrie superbe qui grave la rétine et emporte le spectateur dans un tourbillon d’images aptes à ravir les sens ; mais la sensibilité demeure intacte : cette histoire d’amour n’émeut guère, ne touche pas le cœur, semble courir après une puissance dramatique sans jamais l’atteindre. Lui c’est l’homme, forcément passionné d’automobile à tel point que le film pourrait s’appeler « Un homme et sa bagnole », elle c’est la femme, forcément tourmentée par sa relation passée puisque faible de nature ; ça c’est Un Homme et une Femme et c’est original, frais et esthétique, mais pas vraiment indispensable, disons-le. L'impression de tourner autour des personnages sur un chabadabada sans parvenir à leur essence.
Créée
le 19 oct. 2018
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