Avec Jane Campion j'ai souvent tendance à décrocher une fois la première heure de ses films passée. Cette fois, avec Un ange à ma table, c'était différent.
Le film est divisé en trois chapitres à peu près égaux en durée et se focalise sur le personnage de Janet Frame, une écrivaine que je ne connaissais pas du tout.
C'est surtout sa vie bien remplie qui a intéressé la cinéaste et ça se comprend. Campion nous livre un portrait touchant avec un véritable amour de sa protagoniste. On a immédiatement de la compassion pour elle, un peu à part ne serait-ce que physiquement au milieu de son entourage. Les tragédies qu'elle va vivre sont assez marquantes (surtout le passage en hôpital psychiatrique pour ma part) et on retrouve ces petits détails que l'on va nous montrer et auxquels s'attache Jane Campion qui vont donner de la consistance au personnage. C'est une constante dans tous ses films j'ai l'impression, mais cette fois j'ai trouvé ça très bien fait et ça m'a un peu plus parlé que d'habitude.
On sent les 2h20 passer mais c'est un très bon film et je vous le recommande chaudement si vous avez l'occasion de le regarder.