Des dialogues tout simplement succulents et incisifs (on rit/sourit bcp mais souvent jaune - car le film tend aussi un miroir peu flatteur des relations interpersonnelles auxquelles on s'identifie inévitablement). Des personnages aux multiples facettes, le manichéisme étant banni du scénario. Il faut saluer la performance de Catherine Frot qui donne un relief inoubliable à son personnage, « scénaristiquement » le plus ingrat. Daroussin fait merveille également. L'observation des qualités et travers de chacun a rarement été aussi subtile que dans ce film. La "banalité" des personnages n'est que plus cruelle. On réfléchit beaucoup finalement une fois le film terminé sur toutes ces petites phrases destructrices que nous pouvons, parfois inconsciemment, proférer au cours de la journée.

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le 29 janv. 2011

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screamie

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