
Paul Greengrass sait décidément y faire en matière de reconstitution de crimes "historiques" après avoir aborder les Attentats du 11 septembre, le Bloody Sunday ou encore dans Capitaine Phillips. Ici il revient sur l'abomination de l'attaque terroriste d'Utoya en 2011 commise par le monstre Breivik. Pourtant ce film a décidé de ne pas faire dans le sensationnalisme en filmant deux heures de massacres, au contraire la préparation et la tuerie durent environ 30 minutes. Cela permet aux auteurs de traiter plus profondément les conséquences et les tragédies familiales et privées, ce qui diffère des films précités qui jouaient plutôt sur la tension et le suspense même si la demi-heure du début avec son montage parallèle est rudement efficace en montrant la méthodique haine de Breivik avec la douce bonne humeur des victimes sur leur île.