Durendal m'a tuer
Je ne comprends pas Greengrass, il ne m'avait pas encore déçu, mais là... En fait j'ai l'impression qu'il nous fait l'inverse de ses autres films qui traitent d'attaques terroristes (ou policières),...
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le 2 déc. 2018
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Le film de Greengrass est à la fois salutaire et limité; Salutaire, parce que la première partie est absolument glaçante sur le loup que chaque homme peut être pour ses frères humains. Le délire raciste et hégémonique de Breivik, campé, avec un "naturel" qui fait froid dans le dos, par Anders Danielsen, est mis en exergue, et nous renvoie à la haine qui infiltre aujourd'hui nombre de sociétés démocratiques, et qui est ignorée par nombre de ses dirigeants. Greengrass pose en fait la question de la naissance du mal, sous couvert d'idéologie. On sort du film avec l'idée que ce type de chose recommencera certainement. Bien sur le style "documentaire" de Greengrass participe considérablement à la réussite de l'ensemble, surtout la première partie, qui retrace l'attaque de l'ile d'Utoya, avec un réalisme terrifiant. Reste que la deuxième partie, centrée sur la reconstruction physique et psychologique d'une des victimes est plus convenue, malgré un discours tenu au procès qui sera poignant et libérateur. A voir.
Créée
le 6 nov. 2018
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