Ah, l'Amour ! Vous savez, c'est ce sentiment qui, par attachement envers une personne, vous pousse à faire des choses inconcevables. C'est ainsi que, par affection pour ma tendre moitié, je me suis moi-même surpris à accepter de l'accompagner voir cette ... chose. Car soyons honnête, quel être humain normal de plus de 14 ans accepterait volontiers d'aller voir cette adaptation cinématographique d'une série de navets littéraires écrits pour des pisseuses par une mormone mal baisée ? Et oui, je viens de sous-entendre que ma chère épouse n'est pas normale, et j'assume !

Bien évidemment, je n'attendais rien de bon de ce film, et on peut dire que je n'ai pas été déçu. J'ai rarement vu un casting aussi mauvais, et je crois que je ne comprendrai jamais comment on peut starifier à ce point des minet(te)s incapables de jouer la comédie, pas foutus de prendre la moindre expression, déblatérant leur réplique sans conviction. Sérieusement, comparé à eux, Steven Seagal mériterait un Oscar ! J'ai vaguement souvenir d'une époque où les stars étaient des acteurs compétents et doués, et le revisonnage ultérieur du Parrain de Coppola, et des prestations formidables de Marlon Brando et Robert Duval, ne fit que me le confirmer. Sans déconner, c'est CA, les stars, aujourd'hui ? Des mecs et des nanas (très) vaguement sexy et glamour qui ne survivent que par la testostérone et la cyprine qu'ils font circuler dans les corps de leurs fans prépubères ? Misère ...

Que dire d'autre ... Les effets spéciaux sont risibles, les loup garous sont tellement crédibles qu'un caniche nain me ferait plus peur, et paraissent plus ridicules que les plus miteux maquillages des années 40, et non un loup garou, ce n'est pas juste un loup géant ! Le scénario est inintéressant au possible, et seul le Red Bull que j'avais bu avant la scéance m'a permis de repousser les avances de Morphée.

Mais le summum reste la deuxième partie du film, celle où Pabella se retrouve engrossée par le palot de service, et là, gros suspens ... Va t'elle survivre ? C'est ce que semblaient se demander les fans hardcore agripées au siège devant elles dans la salle. Suspens de pacotille, car un simple coup d'oeil sur l'affiche leur aurait permis de voir que ce film était la 1ère partie, qu'il y en aurait par conséquent au moins une autre, et que, loi d'Hollywood oblige, l'héroïne et principale argument marketing du bazar se devait de survivre.

Néanmoins, je retire un motif de satisfaction quand, à l'issue de la projection, mon épouse me déclara "T'avais raison en fait, c'était vraiment de la merde !". Certes, ça faisait du bien, mais malheureusement pas assez pour compenser ma douleur rectale d'avoir casqué 20 boules pour voir cette merde. Car oui, en grand gentleman, j'ai poussé le vice jusqu'à offrir l'entrée à ma femme. Journée de merde.
Mr-Pixel
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le 6 mai 2013

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